arioch a écrit :Dans les deux films, la chaîne militaire obei aux ordres sans trop se poser de questions. Il faut vraiment qu'il y ait un individu qui s'eleve contre ce qui est en train de se passer pour que cela bouge. Le truc ne tient vraiment qu'a un individu, s'il n'arrive pas pour semer le doute, les mecs suivent les ordres, point barre ! Voir la scene ou les mecs mitraillent des fuyards. On pourra parler d'acte justifié mais il arrive la meme chose dans LE PONT DE CASSANDRA.
Ben, je ne me rappel plus exactement comment ça se déroule dans "Alerte" (On voit les hommes politiques en parler ?) mais ce qui choque dans "Le pont de Cassandra", c'est qu'au bout d'une heure, on sait qu'il n'y a plus de danger quand à un contamination. Hors, on voit que le militaire ne prend pas du tout cet éléments en compte (Il ne me semble même pas qu'il en informe ses supérieurs) ce qui rend sa décision encore plus contestable.
Dans "Alerte", lorsque l'armée s'apprete à bombarder la ville, il me semble que le rsique de contamination est toujours présent.
Enfin, la dernière séquence du "Pont de Cassandra", qui montre Burt Lancaster ( qui vient de menacer de mort le docteur) est lui même surveillé par sa hierarchie en rajoute une couche dans le coté parano et pessimiste de l'ensemble.
Dragonball a écrit :
Ben, je ne me rappel plus exactement comment ça se déroule dans "Alerte" (On voit les hommes politiques en parler ?) mais ce qui choque dans "Le pont de Cassandra", c'est qu'au bout d'une heure, on sait qu'il n'y a plus de danger quand à un contamination.
Les deux films sont tres proches, fait de maniere differente, mais les elements sont quasiment les memes. On envoie les gens a la mort pour couvrir un secret militaire. Ce n'est pas de savoir si les gens peuvent etre gueri ou pas qui importe, c'est de couvrir le secret !
Un des films qui m'avait marqué étant gamin, découvert comme SWS dans L'avenir du futur, diffusion qui moi aussi m'avait marqué par sa brutalité et ses scenes finales.. et depuis, c'est toujours avec un grand plaisir que je revois ce film qui s'il peut paraitre un peu daté aujourd'hui n'en a pas perdu ni sa force ni son brio.
Un excellent film catastrophe nanti en outre d'un casting fabuleux comme on en ferait lus aujourd'hui: Ava gardner, sophia oren, Martin sheen, richard harris, OJ simpson, John Philip Law et un panel de stars italiennes: ray lovelock, lionel stander, Lou Castel, Alida valli...
A voir et revoir...
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
Effectivement, une belle réussite du film catastrophe que cette production européenne, vraiment à part des grands classiques américains du genre. Il se différencie par sa distribution originale, dominé par Burt Lancaster, Ingrid Thulin et Richard Harris, tous les trois vraiment excellents ici, par ses paysages, son ton plus noir et ambigu (je rejoins dragonball, on va plus loin que le plus schématique, et moins bon, "Alerte"). Evidemment, il y a son lot de personnages un grotesques (Ava Gardner et Martin Sheen), de moments ridicules, de coincidences commodes (le champion de sport de service), de grands acteurs sacrifiés (pauvre Allida Valli en mamie qui répète en boucle le nom de sa petite-fille !)... Mais le suspens reste dense, les moyens importants, l'ambiance assez unique. La musique élaborée de Goldsmith apporte aussi du faste au spectacle. Bref, une réussite du genre !
Vu sur OCS HD copie 2.35 (buguée, avec des saccades vidéos sur certains travellings), VM anglaise STF stéréo.
Revu il y a une semaine, le film garde bien des qualités d'un classique du film catastrophe, belle partition de Jerry Goldsmith que l'ont reconnait immédiatement dés les première notes, inimitable. Son OJ Simpson toujours aussi à l'aise au service de la bonne cause (Capricorne One). Sophia Loren et Richard Harris forme un couple assez glamour.
Reste que cela a un pris quand même un bon coup de vieux. Si à son époque la tension était graduelle et la propagation du virus devais paraitre frénétique. Aujourd'hui il ma clairement fait bayé un peu plus que beaucoup....Zzzzz. Je n'est pas retrouver le suspense de mon enfance
Un spectacle honnête, mais pour moi très loin de classique comme l'Aventure du Poséidon par exemple. Pour dire même le OUTBREAK de Wolfgang plus récent sur un sujet proche paraitrais bien mieux maitrisé niveau rythme. Après il faut bien se dire que s'était le troisième film de George Pan Cosmatos, et que depuis il a réussit de très bon spectacle (Terreur à Domicile, Rambo 2, Leviathan, Tombstone, Haute Trahison). Peut-être pas une très grande filmographie mais en tous cas blindé de film d'action/spectacle plutôt très bien emballé.
Rien a signalé sur la correcte copie du film du DVD Opening, on a même le choix de se le faire en 5.1 VF, option qui tiens presque de l'inutile vu l'époque du film. Mais il est bon de le signaler.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. Snake Plisken Escape from NY
Re-vu (grace au bouquet BS de la NHK nationale) ce “classique” du cinema-catastrophe, sous-section: “catastrophe ferroviaire”.
Si le genre a fleuri pendant la periode 1970 - 1980, en ’76 le genre commence a perdre en vitesse et a se “diluer” dans d’autres (sous-)genre comme le suspense (Two-Minute Warning (1976), Rollercoaster (1977) ) ou l’action (Black Sunday (1977) ou le present The Cassandra Crossing (1976) ).
Le present TCC sort quelque peu du lot vu qu’il s’agit d’une co-production italo-britannico-allemande, mais bénéficiant d’un casting assez internationalise pour attirer le chaland anglos-saxon, voire “mondial”.
A la réalisation, l’on retrouve George Pan Cosmos, qui ayant deja un Rappresaglia (1973) tourne en Italie derrière la center, se remet au boulot a Cinecitta sous la houlette de Carlo Ponti qui, de cheville avec le producteur TV Sir Lew Grade, s’attelera a la production du film. Si le but de Grade est de “percer” le marche US, celui de Ponti ajoutera la mise en evidence de son épouse de l’epoque: Sophia Loren!
Le film melange plusieurs genres pour l’epoque: le film d’épidémie (Fukkatsu no Hi [ Day of the Resurrection ], a.k.a. Virus (1980), The Andromeda Strain (1971), Survivors TV (1975) ), avec le film catastrophe de type “ferroviaire” (Silver Streak (1976), The Taking of Pelham 1,2, 3 (1974), Runaway! (1973), a.k.a. The Runaway Train, The frozen Passage, Disaster on the Coastliner TV (1979), Shinkansen Daibakuha [ Big Explosion Shinkansen ], a.k.a. The Bullet Train ) avec de l’action bien tapée, le tout matine de pessimisme (voire carrément “cynisme” très “européen”, pour ne pas dire “italien”, meme si le scenario est essentiellement du a des plumes américaines en plus de Cosmatos).
Si le film sait se montrer “nerveux” tant dans ses sequences d’action que son suspense, le casting laisse parfois songeur (le “couple” Ava Gardener/Marin Sheen est complètement a la ramasse(!), celui forme par Loren et Richard Harris est “passable”, meme si laisse dubitatif) et ce sont étonnement les seconds roles qui passent le mieux (Lancaster, Simpson et Strasberg—TRES emouvant(!) ).
Si le film a été passablement déchire par la critique a sa sortie et que 40 ans plus tard, le film se retrouve passablement en retrait du genre—essentiellement “américain”—il n’en reste pas moins intéressant et fortement recommande ne fut-ce que par son traitement sombre et désabusé, TRES ‘70s dans l’esprit, mais surtout en porte-a-faux du genre en general.
The Cassandra Crossing: 4.5 / 5 (TRES bon actioner/suspense/catastrophe—a voir/decouvrir, et pas que les samedi-soirs(!). Pour bibi en tete du genre avec Earthquake, The Towering Inferno, The Poseidon Adventure, Black Sunday et Silver Streak)
P.S. J'aurais vu le film dans la section "fantasique", non?
Revisitation sur le Blu ray francais de qualité plutôt bonne, reprenant le master UK. Il s'agit donc de la version complete et non celle de la version américaine qui coupa le carnage final et la chanson des hippies.
C'est un festival Sophie Loren, autour duquel le film a été monte par Carlo POnti. Elle me parait singulièrement déplacée ici, avec ces gros plans inutiles et ces instants de comédie hors sol.
Ceci dit, le film est extrêmement plaisant et garde une bonne tenue - il trouve une résonance assez incroyable sur notre période post pandémie de Covid. Puisque ce scenario catastrophe suit avec une linéarité implacable, ce que nous avons vécu en mars 2020.
Le parallèle avec les trains de la mort qui menaient aux camps de concentration n'échappent pas non plus avec le personnage de Kaplan qui passe d'element drolatique a quelque chose plus dramatique et sinistre au gré de l'evolution du film. Sa scene ou il indique ne pas vouloir retourner en Pologne possède quelque chose de déchirant.
Le film garde une saveur film catastrophe propre aux annes 70, mais emprunte un chemin different, ne recreant pads de schema a la Irwin Allen. Et ajoute un sujet difficile , aux aléas politico-militaires que les autres films du cycle n'ont que tres rarement mis en avant.
La camera agile de Cosmatos tente de dynamiser quelque peu le vase clos du train - il a été dit régulièrement qu'il était un redoutable tyran hurlant sur tout le monde, notamment sur les decors. Cosmatos a lui meme tourne les scenes aériennes, dont le plan sequence initial, impressionnant - et le plan final qui se joue en miroir du premier.
je rejoins les critiques sur les personnages inutiles (Gardner, Sheen, Simpson) qui grèvent la narration, mais qui devaient faire du bien au casting 5 étoiles pour les ventes du film.
A noter que les plans du pont "en vrai" sont ceux du Viaduc de Garabit, couples a des plans aériens de la vallée du Doubs sur Ste Ursanne.
Plus ambitieux que la moyenne, avec une scene catastrophe finale qui reste importante et impressionnante avec des miniatures réussies. Quand on voit des films de la meme trempe de l'époque et qui arriveront en meme temps ou après (The Swarm, Cite en Feu, etc.) il est au-dessus de la melee.
le film fut un échec aux USA, mais rencontra un certain succès partout ailleurs. Principalement en Italie, il fut le 6e meilleur résultat pour 1977 (il sortit en décembre 1976 la bas), et en France ce fut assez median avec 422 122 tickets vendus -
Je n'ai pas eu le courage de voir jusqu'au bout le segment propose par Elephant avec Erwan le Gac - Jean Louis Comelli, ce dernier étant particulièrement insupportable a mes yeux. je passe donc
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