Odette Toulemonde - Eric Emmanuel Schmitt (2006)

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mercredi
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Message par mercredi »

Superwonderscope a écrit :Je ne suis pas trop d'accord avec ton approche.
L'héroïne ne conforme son existence en rien. Elle n'a pas décidé de suivre des stéréotypes par elle-même. C'est Schmitt qui projette ce qu'il pense être des stéréotypes pour construire son personnage d'Odette. Ce n'est pas la même chose!


Euh... Cette collision de clichés n'impose en rien la volonté de mélange de genre. Et l'homogèneité ne me parait pas vraiment le bon terme, tant , par exemple, les séquences dansées apparaissent plaquées - voir la séquence bananière à laquelle je faisais référence plus haut. C'est totalement ridicule, voire honteux car en plus mal chorégraphié et joué -il n'y a qu'à voir les visages des acteurs & acrtices cherchant désepérément leurs marques. Les séquences chantées et dansées de Crustacés & Coquillages étaient autrement mieux impliquées dans le récit, plus naturelles, avec un vrai sens dans l'histoire. Ou encore celle de Gouttes d'eaux sur pierre brulante.

Et voir la carrière et les oeuvres d'E.E Schmitt, c'est plutot une constance (sans lac) de sa part de voir se confronter des unviers qui s'opposent.

Et, aussi, connaissant le film avec Dolly Parton dont Odette est une quasi-copie belgo-franchouillarde, ça n'a rien d'original!

Je comprend l'intention de l'auteur. On est d'accord sur ce point. c'est sa mise en image et son écriture que je trouve ratée et au final, détestable car terriblement raccoleuse sur ce que j'indiquais comme étant le "nivellement par le bas."
Là où je ne te suis pas, c'est qu'Odette ne le libère pas de son carcan tant que ça. Balthasar, oui, touché par la grâce du bon sens du petit peuple (!). C'est lui qui s'adapte. C'est d'ailleurs bizarre, ça marche toujours dans ce sens là :D .
Ce qui me fait penser que Catherine frot avait déjà joué un tel rôle : dans les Soeurs Fachées, où on la voyait opposée à une bourgeoise cynique dépossédée de sa raison de vivre (>Isabelle Huppert) face à un Frot de province... et Huppert de se rendre compte de son cynisme et du vide de son existence. Même sujet, mais traité avec beaucoup plus de subtilité que le phrasé assomant présent ici. Schmitt a oublié de faire un film la plupart du temps. la valeur de l'image comme mode d'expression. il privilégie le dialogue, la tenation de faire un bon mot. c'est trop démonstratif. J'aien mémoire, pour ceux et celles qui l'ont vue, la scène à l'Opéra dans les Soeurs fachées. C'était une leçon de cinéma et de direction d'actrices. je ne vois rien de tel ici.

Il y avait une vraie mise en scène chez Alexandra Lclère. ici, non. Juste une mise en image même pas belle (voir le plan hideux où les visages de Frot & Dupontel se rejoignent sur le fond Scope blanc. Schmitt ne sait pas faire le point, si bien que le regard se transporte sur le centre de l'image, du vide flou, ce qui fait passer à côté la volonté et l'émotion voulue des deux visages qui se rapprochent.

Franchement, le coup de Jésus, au delà du simple sourire qe cela procure la première fois qu'on voit la scène... c'est du lourd.

San aucune méchanceté, c'est clair. Y'a rien de bien méchant dans ce film. Hormis l'affreux critique (croisement entre BHL et Jean Pierre Coffe, par exemple). La caricature en devient ridicule. Et franchement, il faut m'expliquer la subtilité du bulldozer.

Mais lorsque l'on voit que le film est écrit par Schmitt et produit par TF1, on voit dans quel cadre le film a été produit. Et à qui il est destiné. Je paralias du "bon sens près de chez vous". C'est exactement cela. Aller dans le sens du public de masse, le conforter dans le fait qu'à Paris c'est tous des sans coeur et des cyniques qui ne vivent que pour l'argent et le superficiel. Alors que nous, on sait y faire avec pas beaucoup. Aucune subtiilité la dedans. C'est primaire.

Je n'ai pas encore vu les résultats, mais nul doute que le film sera un carton en province (et à peine sur Paris) et qu'on le retrouvera le dimanche soir sur TF1 en 2008.

Dans ce cas, je préfère Dolly Parton et revoir la Cage aux Poules :lol:
Je me suis mal exprimée :oops:
Odette représente la société qui conforme DE MANIÈRE INCONSCIENTE son quotidien au cliché (en cela, elle s'éloigne de Mme Bovary, par exemple). En revanche, le réalisateur use volontairement du cliché, non pour caractériser (comme tu le laisses entendre) une classe sociale mais dans le but de mettre en évidence l'influence (inconsciente, je le répète) du dit stéréotype sur notre perception du monde. Ainsi, l'écrivain pense explicitement sa vie comme une suite de clichés (assistance...).
Tu critiques également l'exploitation grossière du stéréotype, il est vrai fort appuyé, comme si ce dernier était destiné à définir les personnages et situations. Pour moi, le motif n'équivaut pas à un media (grille interprétative) mais constitue au contraire un objet de réflexion.
Partant de ce principe, "Odette Toulemonde" n'a rien à voir avec "Les Soeurs fachées" ou autres...
De surcroît, à t'entendre, le réalisateur idéaliserait la classe populaire. Vraiment??? et le petit copain, les collègues du magasin...
Je pense que ta critique s'explique par des présupposés de base fort négatifs (tu n'aimes pas le cinéaste ni TF1: nous nous rejoignons sur ces deux points :D )
Enfin, tu évoques les visages des acteurs cherchant leurs marques: c'est le sujet du film! (selon moi). Sortir du cliché (mode de vie formaté) conduit nos protagonistes dans une espèce d'état intermédiaire naturellement instable. Dès les premières minutes, le film introduit le problème. Une jeune femme battue se rend au rayon maquillage pour trouver ce qui l'aidera à masquer ses blessures. La vendeuse lui conseille alors de se rendre au rayon boucherie, de quitter un espace (symbolique) pour un autre, chose que l'on devine difficile.
En ce qui concerne la mise en scène, elle ne m'a pas choquée (pas extraordinaire, j'en conviens tout de même), peut-être par manque de sensibilité artistique?
Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

Je crois que nous avons un désaccord de fond :D
mercredi a écrit : Odette représente la société qui conforme DE MANIÈRE INCONSCIENTE son quotidien au cliché (en cela, elle s'éloigne de Mme Bovary, par exemple). En revanche, le réalisateur use volontairement du cliché, non pour caractériser (comme tu le laisses entendre) une classe sociale mais dans le but de mettre en évidence l'influence (inconsciente, je le répète) du dit stéréotype sur notre perception du monde. Ainsi, l'écrivain pense explicitement sa vie comme une suite de clichés (assistance...).
C'est ton interprétation. Ce n'est pas la mienne. Je pense sincèrement que Schmitt ne voit pas aussi loin que cela. Ce n'est d'ailleurs pas dans le cahier des charges d'un film à vocation populaire. Auquel cas le traitment n'auriat été aussi quelconque et grossier. Quant à Odette représentant la société, là aussi je ne suis pas d'accord. Elle n'évolue pas comme un porte drapeau représentatif. Je pense qu'il use volontairment du cliché mais pour la rendre sympathique aux yeux du public. Tout le monde se range à sa vision du monde (sa fille, son fils déjà acquis, etc.)Alors que le cliché parisianiste rend Dupontel et son entourage antipathique (sa femme, son éditeur, le critique,etc.). (NB : marrant aussi, il était déjà en crise dans un autre film à la conception bourgeoise et simpliste des choses, Fauteuils d'orchestre)
L'influence inconsciente n'est pas un principe, aussi, auquel je souscris. Cela reviendrait à représenter les personnages comme étant mus, quoiqu'il arrive, sans leur libre arbitre. Je refuse cette analyse, qu'il s'agisse de la réalité diégétique ou la durée réelle. Il ne met rien en évidence, à mon sens. Car en partant de ce principe, il devient possible d'excuser nombre de films du fait de leur discours, de leurs idées, de leur conclusion...

mercredi a écrit : Tu critiques également l'exploitation grossière du stéréotype, il est vrai fort appuyé, comme si ce dernier était destiné à définir les personnages et situations. Pour moi, le motif n'équivaut pas à un media (grille interprétative) mais constitue au contraire un objet de réflexion.
Partant de ce principe, "Odette Toulemonde" n'a rien à voir avec "Les Soeurs fachées" ou autres...
Ce n'est pas que ce par principe là que les deux films s'éloignent l'un de l'autre. Je mets en avant des principes d'écriture et toi une éventuelle interprétation d'un inconscient quasi-collectif. Schmitt n'est ni Tarkovski ni Bergman. Ou alors il se veut le Bergman du Monoprix du coin. Et il le revendique, c'est encore pire:D. D'où cette idée de plaire à la belgique/france d'en bas à touot rpix. s'en attirer les bonnes grâces grâce à une jolie manipulation scénaristique. Il n'a pas de réflexion propre, si ce n'est de savor coment il va finir par réunir les tourtereaux car le public sait (et il veut) une fin heureuse. Tout en collant à sa grille de départ.

mercredi a écrit : De surcroît, à t'entendre, le réalisateur idéaliserait la classe populaire. Vraiment??? et le petit copain, les collègues du magasin...
Oui... auquel cas, ce ne serait pas auprès d'odette qui'il trouverait le réconfort, mais auprès de sa femme, de son éditeur et il retournerait vivre à Paris. (NB : la scène où elle se fait jeter par ses collègues est, j'appuie encore, ridicule car tellement poussée et tombant comme un cheveu sur la soupe... motivée par...rien.). Je ne dis pas que la classe populaire, c'est mal (j'en viens :D ). C'est la manière sirupeuse et populiste (dans le mauvais sens du terme) de la mettre en avant. (Exemple, en clair : vivons heureux, vivons ignorants => elle ne connaissait même pas Olaf Pims, le critique. Et là, libération de l'cérivain, pour qui tout s'claire tout à coup. )

mercredi a écrit : Je pense que ta critique s'explique par des présupposés de base fort négatifs (tu n'aimes pas le cinéaste ni TF1: nous nous rejoignons sur ces deux points :D )
Je ne porte pas de jugement, j'explique un simple fait économique. Le film est formaté pour la télévision (ici TF1), car le mode de production est fait de telle manière aujourdh'ui qu'il faut des films "acceptables" pour des cases de projection "grand public". Christophe Gans l'expliquait il y a pas longtemps pour la sortie de Sient Hill. Le gars de TF1 lui a ouvertement dit qu'aujourdh'ui, il ne trouverait plus ue seule télé acceptant de mettre de l'argent sur la table pour un projet comme Le Pacte des Loups.
Idem pour E.E Schmitt. C'est son premier film, je ne l'ai pas aimé, je ne vais pas l'expédier ad patres pour autant :D . Je parlais de généralités concernant son oeuvre théatrale, par exemple.
mercredi a écrit : Enfin, tu évoques les visages des acteurs cherchant leurs marques: c'est le sujet du film! (selon moi).
:lol: :lol: :lol: Attend, tu es sérieuse :D ? il y a une grande différence entre faire jouer les comédiens de manière à ce qu'il cherchent leurs marques. Et le fait qu'ils ne savent pas jouer la comédie (et notamment danser!) et qu'ils jouent de manière approximative ce qu'on leur a demandé; Revois les scènes, c'est flagrant (notamment le fils) :!: Il n'y a aucune volonté de l'auteur là-dessus!
mercredi a écrit : Sortir du cliché (mode de vie formaté) conduit nos protagonistes dans une espèce d'état intermédiaire naturellement instable. Dès les premières minutes, le film introduit le problème. Une jeune femme battue se rend au rayon maquillage pour trouver ce qui l'aidera à masquer ses blessures. La vendeuse lui conseille alors de se rendre au rayon boucherie, de quitter un espace (symbolique) pour un autre, chose que l'on devine difficile.
Tu crois honnetement qu'Odette cherche à sortir de son mode de vie formaté? Je ne pense pas. Tout comme je ne pense pas que son mode de vie soit formaté par quoique ce soit. (je me suis expliqué là-dessus plus haut :D ) Mais C'est ce que je disais au début. le bon sens près de chez vous. Pourquoi aller chercher ailleurs conseil alors que la vendeuse en maquillage Inno vous donne la clé pour débloquer votre vie?

Je reviens à Franc Parler, où Dolly Parton, bouseuse texanne sans le sou à la vie personnelle en déroute, devenait, à la suite d'un heureux concours de circonstance, une psychologue radiophonique dispensant des conseils "bien de chez nous" "proche du peuple" et autre "ma grand mère me disait toujours et elle avait raison" qui allait faire fondre le coeur des raiders et autres cadres sup les plus retors de Chicago. Avec le même mode narratif et la même fin. (voir même l'affiche du film où on voit Dolly parton sur un croissant de lune!). pas besoin de chercher un psychanaliste, un psychiatre et autres conneries inventées par le monde urbain/moderne/j'en passe et des meilleurs -alors que notre simple bon sens nous permet d'être heureux. On est exactement sur la même onde ici.
mercredi a écrit : En ce qui concerne la mise en scène, elle ne m'a pas choquée (pas extraordinaire, j'en conviens tout de même), peut-être par manque de sensibilité artistique?
J en ete connais pas, je ne m'avancerais pas à dire quoique ce soit :D :D Et je ne suis point homme à juger . On dira simplement que nous n'avons pas la même sensibilité :wink:
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
mercredi
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Message par mercredi »

Superwonderscope a écrit :Je crois que nous avons un désaccord de fond :D
Je pense sincèrement que Schmitt ne voit pas aussi loin que cela. Ce n'est d'ailleurs pas dans le cahier des charges d'un film à vocation populaire. Auquel cas le traitment n'auriat été aussi quelconque et grossier. Quant à Odette représentant la société, là aussi je ne suis pas d'accord. Elle n'évolue pas comme un porte drapeau représentatif. Je pense qu'il use volontairment du cliché mais pour la rendre sympathique aux yeux du public. Tout le monde se range à sa vision du monde (sa fille, son fils déjà acquis, etc.)Alors que le cliché parisianiste rend Dupontel et son entourage antipathique (sa femme, son éditeur, le critique,etc.). (NB : marrant aussi, il était déjà en crise dans un autre film à la conception bourgeoise et simpliste des choses, Fauteuils d'orchestre)
L'influence inconsciente n'est pas un principe, aussi, auquel je souscris. Cela reviendrait à représenter les personnages comme étant mus, quoiqu'il arrive, sans leur libre arbitre. Je refuse cette analyse, qu'il s'agisse de la réalité diégétique ou la durée réelle. Il ne met rien en évidence, à mon sens. Car en partant de ce principe, il devient possible d'excuser nombre de films du fait de leur discours, de leurs idées, de leur conclusion...
D'où cette idée de plaire à la belgique/france d'en bas à touot rpix. s'en attirer les bonnes grâces grâce à une jolie manipulation scénaristique. Il n'a pas de réflexion propre, si ce n'est de savor coment il va finir par réunir les tourtereaux car le public sait (et il veut) une fin heureuse. Tout en collant à sa grille de départ.
Oui... auquel cas, ce ne serait pas auprès d'odette qui'il trouverait le réconfort, mais auprès de sa femme, de son éditeur et il retournerait vivre à Paris. (NB : la scène où elle se fait jeter par ses collègues est, j'appuie encore, ridicule car tellement poussée et tombant comme un cheveu sur la soupe... motivée par...rien.). Je ne dis pas que la classe populaire, c'est mal (j'en viens :D ). C'est la manière sirupeuse et populiste (dans le mauvais sens du terme) de la mettre en avant. (Exemple, en clair : vivons heureux, vivons ignorants => elle ne connaissait même pas Olaf Pims, le critique. Et là, libération de l'cérivain, pour qui tout s'claire tout à coup. )


Je ne porte pas de jugement, j'explique un simple fait économique. Le film est formaté pour la télévision (ici TF1), car le mode de production est fait de telle manière aujourdh'ui qu'il faut des films "acceptables" pour des cases de projection "grand public". Christophe Gans l'expliquait il y a pas longtemps pour la sortie de Sient Hill. Le gars de TF1 lui a ouvertement dit qu'aujourdh'ui, il ne trouverait plus ue seule télé acceptant de mettre de l'argent sur la table pour un projet comme Le Pacte des Loups.
Idem pour E.E Schmitt. C'est son premier film, je ne l'ai pas aimé, je ne vais pas l'expédier ad patres pour autant :D . Je parlais de généralités concernant son oeuvre théatrale, par exemple.
il y a une grande différence entre faire jouer les comédiens de manière à ce qu'il cherchent leurs marques. Et le fait qu'ils ne savent pas jouer la comédie (et notamment danser!) et qu'ils jouent de manière approximative ce qu'on leur a demandé; Revois les scènes, c'est flagrant (notamment le fils) :!: Il n'y a aucune volonté de l'auteur là-dessus!
Tu crois honnetement qu'Odette cherche à sortir de son mode de vie formaté? Je ne pense pas. Tout comme je ne pense pas que son mode de vie soit formaté par quoique ce soit. (je me suis expliqué là-dessus plus haut :D ) Mais C'est ce que je disais au début. le bon sens près de chez vous. Pourquoi aller chercher ailleurs conseil alors que la vendeuse en maquillage Inno vous donne la clé pour débloquer votre vie?
:
Tes réponses suggèrent que tu en sais davantage que moi sur les pratiques commerciales (primordiales a priori) du film, quitte à complètement fonder ton interprétation sur ce dernier critère. Au contraire, j'avoue une tendance à sous-évaluer (par ignorance) l'importance de ce facteur et, par conséquent, prête des intentions exclusivement artistiques aux cinéastes.
De fait, le jeu "étrange", dirons-nous, des acteurs ne peut être expliquer par une quelconque incompétence! Impossible!! De même, ne me dis pas que l'ignorance d'Odette quant à l'oeuvre proustienne acquière une valeur positive sous pretexte d'identification !!!
La démagogie possède certaines limites, celles de l'intelligence du public, populaire ou pas :)
ps: "l'influence inconsciente" (au niveau diégétique) constitue ici un point de départ sur lequel les personnages peuvent rebondir pour évoluer et, donc, "actionner" leur libre-arbitre.
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