Sam Raimi… le réalisateur phare des années Mad Movies (période Putters), le créateur de forme, le génie discret qui ne s’est jamais pris au sérieux, un exemple pour beaucoup.
1981 - The Evil Dead : Film d’horreur matriciel. Inventif, puissant, transcendant. Chef d’oeuvre.
1985 - Crimewave : Souvenir lointain d’un cartoon live.
1987 - Evil dead 2 : Évil did 2 (comme je disais alors) m’a terrifié des années avant de m’amuser. L’humour slapstick des 3 Stooges s’invitent dans le film d’horreur. Visuellement renversant. Sam Raimi accroche une fusée à sa mise en scène, on retrouve les sensations des trains fantômes de fêtes foraines.
1990 - Darkman : Super généreux et synthèse magnifique de l’esprit comic book au cinéma. Redécouverte totale grâce au bluray !
1993 - Army of Darkness : Amusant et potache, mais problématique tant le personnage devenu stupide vampirise l’univers.
1995 - The Quick and the dead : Catalogue jouissif des conventions du western. Raimi s’invite à la table et impose son talent visuel pour dynamiter le genre. Un régal. Quel casting !
1998 - A Simple Plan : Sam Raimi et les frères Coen sont des frères d’armes cinématographiques. Avec Un plan simple, en réalisant son Fargo à lui, la critique intellectuelle va commencer à se pencher sur ce réalisateur de films d’horreur. Infernal, dur, prenant et dérangeant. Sans oublier un coup de fusil à pompe cartoonesque pour les fans de la première heure. Chef d’œuvre.
1999 - For love of the game : vu une fois. Sam Raimi au service de sa majesté Costner. Je me souviens seulement de moments impressionnants de mise en scène lors de concentration avant un lancer de balle.
2000 - The Gift : Raimi renoue avec les fantômes et la sorcellerie et démontre plus que jamais son talent de directeur d’acteurs. Keanu Reeves et Giovanni Ribisi n’ont jamais été aussi habités.
2002 - Spider-Man : Le mix idéal entre une approche narrative classique et la folie visuelle pour accompagner Spiderman, dans un New-York coloré.
2004 -Spider-Man 2 : On prend les mêmes et on recommence… en mieux.
2007 - Spider-Man 3 : On prend les mêmes… mais le bateau prend l’eau à cause d’un trop plein de personnages.
2009 - Drag me to hell : Son grand retour à l’horreur « Grand Guignol » et à un sadisme grisant, ici envers une jeune employée de banque qui n’a pas su être morale. Retour réussi et un nouveau chef d’œuvre à son palmarès.
2013 - Oz the great and powerful : Relecture colorée et grand public de son Army of Darkness. La sauce ne prend pas vraiment et le tout numérique n’a pas le charme du tout fabriqué main du premier Magicien d’Oz.
2022 - Doctor Strange in the multiverse of Madness : Ayant lâché Marvel dès leur première phase, dur de m’intéresser. J’ai eu le sentiment que Sam Raimi venait faire ce qu’on lui a dit de faire, à la manière de « For love of the game ».
Top ... à Sam Raimi
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: Top ... à Sam Raimi
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne