Firestarter / Charlie - 1984 - Mark Lester

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Manolito
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Re: Firestarter / Charlie - 1984 - Mark Lester

Message par Manolito »

On commence à attaquer le reflux des adaptations de Stephen King, les producteurs, dont De Laurentiis, commençant à surexploiter le filon. Version enfantine des "Furie" et autres "Scanners", "Charlie" commence de façon correcte, en particulier grâce à la complicité de David Keith et Drew Barrymore. Une fois qu'on arrive dans le Labo, le rythme s'alanguit, le métrage manque de tonus, les scènes fortes se font attendre. Malgré des grands acteurs, dont Geroge G Scott en tueur glauque à la garde-robe improbable, ou Martin Sheen en pourriture du gouvernement, on s'ennuie ferme. Le final se réveille, mais souffre d'une exécution maladroite (les envols de mannequins en flammes :shock: ), de sa banalité. Vraiment très moyen.

Vu sur le dvd ESC qui avait été vendu avec Mad à une époque...
dario carpenter
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Re: Firestarter / Charlie - 1984 - Mark Lester

Message par dario carpenter »

Un grand film maudit ou "Firestarter" réhabilité par Olivier Père!:

https://www.arte.tv/sites/olivierpere/2 ... -l-lester/
Teurk le Sicaire
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Re: Firestarter / Charlie - 1984 - Mark Lester

Message par Teurk le Sicaire »

Une adaptation de Stephen King qui souffre des défauts fréquents de cet exercice, auxquels s'ajoute le peu de talent mis à l'ouvrage par Mark L. Lester. L'intro souffre vraiment d'un montage peu gracieux avec ses flashbacks lourdauds et incessants, et le gros de l'intrigue sombre bien vite dans un tunnel de désintérêt où personne ne semble plus considérer la dangerosité des personnages principaux. Le final tente de réveiller un peu le spectateur avec de jolis effets pyrotechniques que la réalisation ne parvient malheureusement pas à sublimer. Faut dire que la musique n'aide pas beaucoup avec ses rythmes plats. Reste George C. Scott en pseudopédophile avec de faux airs de Patrick Sébastien, histoire de goûter quelques relents de T'aime.

L'interview de Laurent Duroche sur le BR de ESC est sympa (malgré le travers agaçant de la diluer avec des extraits du film), évoquant les liens entre King et le cinéma, et pointant du doigt les maladresses de cette adaptation, dont le score de Tangerine Dream que le groupe a composé sans avoir rien vu du tournage.
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