Jérôme a écrit :je confirme l'erreur. Avant la Tunique en 53 avec son format cinemaScope, les essais de formats panoramiques remontent aux années 20 et 30.
les formats non anamorphiques que sont le 1.66, 1.75 ou 1.85, datent tous d'après 1953
"Cent fois sur le métier...." comme disait Boileau !
Alors repartons à zéro puisque j'ai des lecteurs très attentifs : je vous redonne la démonstration complète concernant l'image de HOUSE OF WAX, même plus complète que ce que j'ai écrit sur Dvdrama mais c'est vraiment parce que c'est vous... et que Jérôme - qui "confirme" un peu trop vite ma supposée "erreur" - ne m'est pas inconnu.
1er argument - VISUEL
http://www.thehammercollection.net/affiches.htm
Vers la fin du menu déroulant, voir les photos d'exploitation françaises tirées vers 1970. Un simple examen du ratio permet de constater qu'il ne s'agit pas d'une copie 1.33 ni 1.37.
2ème argument - FORMATS ET SPECIFICATIONS TECHNIQUES
Le procédé "Natural Vision 3D Supervision" est 1.85 et en voici les spécifications précises :
Film Gauge: 63.5mm
Direction of travel: Vertical - four perforations - 20 fps
Aperture Dimensions: 0.864" x 0.732" nominal
Aspect Ratio: 1.85:1 35mm sound at 24 fps interlocked with film.
3ème argument - HISTOIRE TECHNIQUE DU FILM
Comme je l'ai écrit, il existe 3 versions du film d'André de Toth :
- une version 1.. ou 1.37 à plat standard (celle vue régulièrement sur les TV du monde entier et sur les DVD zone 1 et 2)
- une version en relief 1.85 (celle qu'on voit - mais à plat puisque ce sont des photos - sur les photos d'exploitation du site de Daniel Frenette)
- une version 70mm en 2.20
J'avais déjà répondu sur Dvdclassic mais j'ai développé ici un peu mieux l'argumentation.
Quant à l'image de PHANTOM OF THE RUE MORGUE de Del Ruth, c'est aussi à l'origine une 3D mais en 1.75 d'origine, et elle a été photographié, comme je l'écrivais sur Dvdrama, par l'un des deux photographes employés par De Toth sur son propre film. Le procédé 3D Warner était proche de l'autre procédé mais pas tout à fait au même format : dans les deux cas, ces formats n'étaient pas standards. CQFD.
Dans les deux cas, l'image originale est trahie par ces DVD : il n'en reste qu'une trace qui vaut cependant mieux que rien.