). Une direction artistique que j’ai donc trouvée particulièrement laide.« […] avec l’image HD, ça devient chromatiquement différent, le rendu des blancs n’est pas le même, les déplacements de caméra ne créent pas le même effet. Ca ne veut pas dire que ton image va révolutionner le cinéma. Mais au moins, c’est la tienne. »
Côté scénario, une ligne droite qui évite toute digression (l’infiltration des flics chez les dealers, oh que ça a l’air simple !), jusqu’à en occulter ce qui en aurait fait le sel (l’implication du fils de député). La plupart des pistes et personnages secondaires sont laissés à l’abandon en cours de route (les collègues suspicieux), quitte à tuer dans l’œuf le minimum de suspense. Une progression tellement sans aspérités qu’on fait passer en force des scènes au moyen de grosses ficelles, voir le braquage du commissariat digne d’un caper-movie européen des 60’s. Le polar mondial a quand même évolué ces dernières années, bon sang, on ne peut pas l’ignorer.
Au final, une espèce de no man’s land du genre qui fait quand même pitié sur grand écran.