L'édition canadienne du film contient deux versions, la version québécoise et la version internationale

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
BeuarkMovieRev a écrit :Lu sur dvdenfrancais :
ça m'a pas choqué - 112 minutes contre 99 - et encore je sais pas avec ces histoires de frame rate différents). L'image est recadrée (1,78 au lieu de 2,35 pour les deux versions). .
Je pense que les invasions barbares est bon film, meilleur que le premier volet de 1984 par arcand, le déclin de l'empire américain... Ce dernier était, à mon sens, remplis de préjugés sur les femmes, les homosexuels (il est bien sympa l'homo avec sa moustache, mais il est limite pédophile et pisse quand même du sang, beurk! c sale !) et les jeunes et/ou populos... (le seul personnage issu du milieu prolétaire est un gros phillistin bien bourrin...Pompes funèbres.
Par quel mystère confinant à l'hallucination collective, ce film épais et autosatisfait, mal filmé, a pu rassembler autour de lui, lors de sa projection au dernier festival de Cannes, un public apparemment ravi de tant d'inconséquences ? Outre le prix du scénario (un bloc linéaire dévalant la pente de ses facilités) et le prix d'interprétation féminine (le talent évident de Marie-Josée Croze, qui interprète avec retenue une junkie, n'est pas en cause mais son personnage n'apparaît qu'après une demie-heure et reste secondaire), "Les invasions barbares" a même été estampillé "palme du coeur" de l'édition 2003.
Même sous perfusion et avec un peacemaker, on serait bien en peine de trouver une quelconque générosité à ce film racoleur qui patauge sans vergogne dans le sirop des bons sentiments, passe son temps à ratiociner sur une jeunesse décervelée (un trader sans état d'âmes, sa femme en potiche amoureuse et une junkie férocement individualiste, beau portrait de la jeune génération !) et s'apitoie sur ces quinquagénaires qui, non content de s'être fourvoyés dans les pires utopies, baigne dans la complaisance la plus satisfaite.
16 ans après "Le Déclin de l'empire américain", le cinéaste québécois Denys Arcand remet le couvert et convoque à nouveau devant sa caméra approximative les figures truculentes qui traversaient le récit de ce qui restera son meilleur film. Car ici, non seulement ses héros ont mal vieilli (leurs conversations, affligeantes de banalité dissimulée sous une verdeur pathétique, virent au radotage insupportable) mais surtout les comédiens semblent caricaturer leurs propres personnages d'antan avec grimaces et mimiques afférentes.
Loin du film choral brillant (tel un "Magnolia" signé Paul Thomas Anderson), "Les invasions barbares" se contentent de passer paresseusement de l'un à l'autre et décliner les points de passage obligés d'une histoire poussive (Rémy, divorcé, est atteint d’un cancer incurable. Son fils Sébastien bouscule le système hospitalier pour adoucir ses épreuves et ramène à son chevet la bande qui a marqué son passé : parents, amis et anciennes maîtresses) à laquelle le spectateur doit s'accrocher péniblement sous peine de décrocher.
Les dialogues se réduisant le plus souvent à de pénibles bavardages (seuls quelques mots d'auteur font mouche) et la mise en scène ne s'embarrassant pas de fioritures (les deux seules séquences réussies sont les messages émouvants de la fille de Rémy transmis en pleine mer par webcam !), le film de Denys Arcand dresse un portrait générationnel consternant qui s'achève sur le suicide assisté de Rémy où le cinéaste célèbre en grandes pompes l'épilogue funèbre et réconciliateur d'une histoire sentencieuse.
Désolé de ne pas être à ta hauteur.Nico la grenouille a écrit :ça oui, ça le fait et pas qu'un peu. Merci de confirmer tout le bien que je pense de toiDragonball a écrit :ça fait beauf intolérant tout et tout, mais l'accent québécois, c'est quand même une horreur !)![]()
Devildead 17 décembre 2004 RIP !
Jugement totalement arbitraire, comme sur l'accent des gens qui vivent au Quebec. A tout hasard, Lagaff et toi, vous seriez pas frères de sang ?Dragonball a écrit :C'est vrai que vu ton avatrar, tu m'as l'air d'être une personne pleine de finesse.