Je prends rendez-vous chez un neuro-psy ????
Snake Eyes - Brian de Palma (1998)
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Re: Snake Eyes - Brian de Palma
Revu cet excellent thriller et dans mon souvenir
Ca a existé cette fin ?
Je prends rendez-vous chez un neuro-psy ????
Spoiler : :
Je prends rendez-vous chez un neuro-psy ????
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Re: Snake Eyes - Brian de Palma
Re-vu en loc dans le cadre de ma petite retro Nicolas Cage.
Sous-categorie: Cage a la "grande epoque".
En fait, il y presque une 20aine d'annees, je l'avais decouvert un dimanche soir sur la une en premiere partie de soiree...mais n'en avais gardee aucun souvenir
Erreur fatale, car c'est un tres bon, voire un grand DePalma.
Entre les tours de force (le plan d'ouverture), le scenario millimetrique qui se la joue "temps reel" facon Nick of Time (1995) et les eternels faux-semblants si cher a DePalma.
Cote faux-semblants et "astuces visuelles", DP fait fort.
TOUT, absolument TOUT doit etre sujet a caution dans le film.
Tous les personnages mentent ou "trompent" leur entourage ou interlocuteurs, pour ne pas dire les spectateurs. (Jusqu'au client de l'hotel que Cage "interrompt"
.)
Un boxer qui "se couche", une femme fatale, un presentateur de matches de boxe qui veut se la peter journaliste, des flics de la commission des jeux qui veulent se la peter flics (tout court), un flic marie (avec gosse), volage, ripoux et qui "croque"...mais se revele etre un ami fidele et un flic TRES capable, etc, etc.
Les lieux aussi sont trompeur, l'action se deroulant a Atlantic City, ville ou les jeux sont legaux et dans un casino, et qui dit "casino", dit promesses de "monts et merveilles"...et de lendemain ui dechantent. Ajoutons que non seulement les promesses sont trompeuses, mais meme les couloirs de l'hotel du casino sont en trompe-l'oeil!
Bien vu, Brian!
Cote intrigue, DP nous refait son Dallas le 22 novembre 1963 au "World's Famous Playground", la "Sin City" de la cote Est
a coup de tireur designe (sacrifie) par une conspiration, jouant donc par reference sur l'image qui aura choque et marque les 60 dernieres annees americaines...image qui montre TOUT...tout en escamottant le principal...la verite. Bien vu, Brian.
L'intrigue se suit a coups de points de vue, parfois accidentel, alors que d'autres dont le metier et de "voir"...se font...avoir
. Prix special au temoin en fuite...qui "perd la vue" (sans compter sa perruque qui renvoit a...Dressed to Kill!
) et a l'intrusion des cameras (en masse) dans l'enquete. Ce dernier point fait (tres) indirectement penser a la future gabegie d'images fixes et animees qui nous entoure de nos jours...
On sent que DePalma et Koepp au scenario s'en sont donne a coeur joie et un seule visionnage ne suffira sans doute pas a deceler toutes les allusions et astuces essaimes par nos deux comperes.
Bref, un excellent cru pour DePalma. A vrai dire, et sans avoir vu tous les films qui suivront(!), j'ai quand meme un peu l'impression que c'est l'un des derniers "grands" film du maitre, voire peut-etre le dernier. Mais bon, ne vendons pas la peau de l'ours avant d'avoir tente de jeter un oeil a tout ca.
Snake Eyes: 4.25 / 5 (chouette thriller, bon DePalma, tres bon film, excellente soiree)
P.S. Assez surprise que c'etait un film de Touchstone Pictures. C'etait visiblement avant que la firme de la souris misait tout sur la Piratexploitation.


En fait, il y presque une 20aine d'annees, je l'avais decouvert un dimanche soir sur la une en premiere partie de soiree...mais n'en avais gardee aucun souvenir

Erreur fatale, car c'est un tres bon, voire un grand DePalma.

Entre les tours de force (le plan d'ouverture), le scenario millimetrique qui se la joue "temps reel" facon Nick of Time (1995) et les eternels faux-semblants si cher a DePalma.
Cote faux-semblants et "astuces visuelles", DP fait fort.
TOUT, absolument TOUT doit etre sujet a caution dans le film.
Tous les personnages mentent ou "trompent" leur entourage ou interlocuteurs, pour ne pas dire les spectateurs. (Jusqu'au client de l'hotel que Cage "interrompt"

Un boxer qui "se couche", une femme fatale, un presentateur de matches de boxe qui veut se la peter journaliste, des flics de la commission des jeux qui veulent se la peter flics (tout court), un flic marie (avec gosse), volage, ripoux et qui "croque"...mais se revele etre un ami fidele et un flic TRES capable, etc, etc.
Les lieux aussi sont trompeur, l'action se deroulant a Atlantic City, ville ou les jeux sont legaux et dans un casino, et qui dit "casino", dit promesses de "monts et merveilles"...et de lendemain ui dechantent. Ajoutons que non seulement les promesses sont trompeuses, mais meme les couloirs de l'hotel du casino sont en trompe-l'oeil!

Cote intrigue, DP nous refait son Dallas le 22 novembre 1963 au "World's Famous Playground", la "Sin City" de la cote Est


L'intrigue se suit a coups de points de vue, parfois accidentel, alors que d'autres dont le metier et de "voir"...se font...avoir


On sent que DePalma et Koepp au scenario s'en sont donne a coeur joie et un seule visionnage ne suffira sans doute pas a deceler toutes les allusions et astuces essaimes par nos deux comperes.
Bref, un excellent cru pour DePalma. A vrai dire, et sans avoir vu tous les films qui suivront(!), j'ai quand meme un peu l'impression que c'est l'un des derniers "grands" film du maitre, voire peut-etre le dernier. Mais bon, ne vendons pas la peau de l'ours avant d'avoir tente de jeter un oeil a tout ca.

Snake Eyes: 4.25 / 5 (chouette thriller, bon DePalma, tres bon film, excellente soiree)
P.S. Assez surprise que c'etait un film de Touchstone Pictures. C'etait visiblement avant que la firme de la souris misait tout sur la Piratexploitation.
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: Snake Eyes - Brian de Palma
Toujours dans mes Nicolas Cage préférer (le BR Warner est parfait vrai VF et stfr pour la vo manque juste des bonus...
) et sans aucun doute un très correcte De Palma qui montre à quel point il maitrise comme toujours sa mise en scène, cette façon de parler au spectateur sans avoir a rajouté du dialogue inutile. Tout est là sous nos yeux ils suffit juste de regarder watch this 


Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
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Re: Snake Eyes - Brian de Palma
Même si il n'est pas parfait, c'est pour moi clairement le dernier vrai bon film de la filmographie de De Palma... Jusqu'à aujourd'hui en tous cas... 

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Re: Snake Eyes - Brian de Palma
Je serais beaucoup plus indulgent que toiManolito a écrit :Même si il n'est pas parfait, c'est pour moi clairement le dernier vrai bon film de la filmographie de De Palma... Jusqu'à aujourd'hui en tous cas...

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Re: Snake Eyes - Brian de Palma (1998)
Je n'avais de souvenir du film que sa toute fin sur le toit. Le reste, rien, hormis ne pas avoir vraiment apprécié sortant du cinéma.
Revoyure en BD; Toute la maestria visuelle (et les auto-citations) de De palma sont bien là. Le plan séquence d'ouverture, génial. Les doubles lectures aux références politiques passées, le pompage.référence (barrer la référence que vous voudrez) hitchockien, les travellings enivrants... j'ai comme l'impression que c'est son dernier film vraiment possédé de créativité". Après, j'avoue avoir lâché l'affaire. Mais le plan de différents points de vue sur la scène d'ouverture, c'est juste fabuleux. Du grand art. dommage qu'il répète ses ralentis (qui provoquaient beaucoup mieux le suspense dans Fury ou bLOW ouT). Blow Out, d'ailleurs, qui m'est revenu comme une évidence dans la séquence avec carla Gugino. Belle idée, aussi, d'en faire une myope alors qu'elle a tout vu à la base. (Un peu comme avec Argento et Karl Malden dans le chat à 9 queues : l'aveugle témoin... mais il y a certainement d'autres exemples)
Intéressant d'avoir un cage, déjà en mode à exorciser, un héros corrompu, adultérin, au mauvais gout vestimentaire assumé, etc... tout ce que e public peut détester à la base. Avec lequel il est toujours difficile de s'assimiler. Vs un Gary Sinistre héroïque, soldat, solide, avec la seule volonté de voir son pays briller - coûte que coûte. Etrange résonance actuelle en 2019. Réflexion faite, sur les fondements mêmes de la construction des personnages, c'était sacrément osé. Dommage qu'on voit immédiatement qui est le méchant dans l'histoire;
Pour la finalité d l'histoire, ces enjeux de missiles à la con sont ridicules (McGuffin ou pas? je sais toujours pas);; ça aurait pu être des cordes à sauter ou un trafic de VHS de Mission To Mars que cela aurait été identique. Je m'en suis contrefoutu grave.D'ailleurs, le final est raté. cette mise en avant de la tempête (qui réapparait au moment opportun) n'est pas du tout mise en valeur et le manque de spectaculaire flagrant - alors que tout dans la mise en scène mène à un climax qui tombe à plat. (d'ailleurs, je crois me souvenir qu'i y avait quelque de prévu par ILM qui ne s'est pas fait?).
Bref, un de palma virtuose, au contenu ambitieux mais un rendu final qui me laisse perplexe.Je ne nie pas la beauté de l'ensemble, mis je reste insensible à l'adhésion qu'il souhaite provoquer. C'est d'ailleurs aussi étrangement court (98mn tout mouillé) ce qui laisse à penser que des coupes semblent avoir été opérées?
Revoyure en BD; Toute la maestria visuelle (et les auto-citations) de De palma sont bien là. Le plan séquence d'ouverture, génial. Les doubles lectures aux références politiques passées, le pompage.référence (barrer la référence que vous voudrez) hitchockien, les travellings enivrants... j'ai comme l'impression que c'est son dernier film vraiment possédé de créativité". Après, j'avoue avoir lâché l'affaire. Mais le plan de différents points de vue sur la scène d'ouverture, c'est juste fabuleux. Du grand art. dommage qu'il répète ses ralentis (qui provoquaient beaucoup mieux le suspense dans Fury ou bLOW ouT). Blow Out, d'ailleurs, qui m'est revenu comme une évidence dans la séquence avec carla Gugino. Belle idée, aussi, d'en faire une myope alors qu'elle a tout vu à la base. (Un peu comme avec Argento et Karl Malden dans le chat à 9 queues : l'aveugle témoin... mais il y a certainement d'autres exemples)
Intéressant d'avoir un cage, déjà en mode à exorciser, un héros corrompu, adultérin, au mauvais gout vestimentaire assumé, etc... tout ce que e public peut détester à la base. Avec lequel il est toujours difficile de s'assimiler. Vs un Gary Sinistre héroïque, soldat, solide, avec la seule volonté de voir son pays briller - coûte que coûte. Etrange résonance actuelle en 2019. Réflexion faite, sur les fondements mêmes de la construction des personnages, c'était sacrément osé. Dommage qu'on voit immédiatement qui est le méchant dans l'histoire;
Pour la finalité d l'histoire, ces enjeux de missiles à la con sont ridicules (McGuffin ou pas? je sais toujours pas);; ça aurait pu être des cordes à sauter ou un trafic de VHS de Mission To Mars que cela aurait été identique. Je m'en suis contrefoutu grave.D'ailleurs, le final est raté. cette mise en avant de la tempête (qui réapparait au moment opportun) n'est pas du tout mise en valeur et le manque de spectaculaire flagrant - alors que tout dans la mise en scène mène à un climax qui tombe à plat. (d'ailleurs, je crois me souvenir qu'i y avait quelque de prévu par ILM qui ne s'est pas fait?).
Bref, un de palma virtuose, au contenu ambitieux mais un rendu final qui me laisse perplexe.Je ne nie pas la beauté de l'ensemble, mis je reste insensible à l'adhésion qu'il souhaite provoquer. C'est d'ailleurs aussi étrangement court (98mn tout mouillé) ce qui laisse à penser que des coupes semblent avoir été opérées?
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Snake Eyes - Brian de Palma (1998)
ExcellentSuperwonderscope a écrit : sam. févr. 16, 2019 11:46 amPour la finalité d l'histoire, ces enjeux de missiles à la con sont ridicules (McGuffin ou pas? je sais toujours pas);; ça aurait pu être des cordes à sauter ou un trafic de VHS de Mission To Mars que cela aurait été identique.




Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
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Re: Snake Eyes - Brian de Palma (1998)
ça pourrait être encore pire, trafic de l'enrengistrement de la séance de "Mission to Mars" au Victor Hugo d'Evreux, Mai 2000! 
