Les morsures de l'aube

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Rob-Zombie
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Re: Les morsures de l'aube

Message par Rob-Zombie »

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rusty james a écrit :Un film d'Antoine De Caunes adapté d'un roman de Tonino Benacquista avec Asia Argento, Guillaume Canet & Gérard Lanvin.

L'histoire : Un looser qui vit la nuit en faisant le pique-assiette dans les soirées branchées de Paris se retrouve engagé par un richissime personnage dont on sait peu de chose pour retrouver en échange d'une forte somme d'argent un couple étrange, qui comme lui n'aime pas beaucoup la lumière du jour... mais pour d'autres raisons ?
Ce ne sera pas sur le coté technique du film, domaine que je ne maitrise pas ( des mieux du monde ), que je viendrai m'exposer, n'y trouvant rien à redire pourtant ( pas d'effets présomptueux, belle photo', juste un kekchose qui va pas lors des coucheries avec Asia :x ), ni sur quelques critiques faciles mais bien sur le fond du film, par-delà les apparence :wink:
Toute la réaction de mon post ( écrit ailleurs auparavant ) venant du post que Zak, un madnaute a écrit : Je profite de la diffusion (mardi soir sur France2) du premier long de Antoine de Caunes pour ouvrir un topic sur un film encore bien trop méconnu. Adapté d’un bouquin de Tonino Benacquista, Les Morsures de l’aube est un film noir au carrefour film fantastique. En effet, Antoine (Guillaume Canet), un looser vivant la nuit se retrouve embarqué dans une sombre affaire mêlant vampires et boîtes de nuit. Un certain Abraham Van Bulow (Helsing ?), lui demande de retrouver le mystérieux Jordan. Un seigneur (saigneur) de la nuit que tout le monde connaît mais que personne n’a vu. Voici donc un vrai bon polar (tarantinesque pendant la scène avec Gilbert Melki) bien ciselé, bien interprété (avec de succulents dialogues) et surtout visuellement soigné (la photo arrache)
Ah non, ( sa ) critik commençait à me plaire quand j'ai lu cet adjectif néologik formé sur le nom de Quentin Tarantino : mais arrêtez de voir du Tarantino partout, merde :!: :!: :!:
Ce mec n'a pas re-inventé le cinéma et ce mec n'a d'ailleurs rien inventé du tout : il ne fait que re-utilisé et adapté ce qu'il a lui-même consommé pendant des heures et des heures de cinéma ( et surtout de vidéo ) et ce de toutes les sortes dans un fourre-tout amalgamik dont le cinéma bourré de références sorti en fusion de son chaudron magik devrait - soi-disant - de cours cinématographiques, de références lui-même :evil: :evil: :evil:
Enfin, là n'est pas le sujet...

Et je rejoindrai plus facilement Vendetta, un autre madnaute :arrow:
Bof-bof ce film. Tout le problème est qu'on sent bien que De Caunes n'a pas une réelle implication pour le genre fantastique et ne s'en sert que comme véhicule pour mettre en scène les déviances malsaines du Paris friqué branchouille et totalement superficiel.

Bon, c'est vrai qu'il y a Asia. Oui. Et José Garcia dans un petit rôle dans un club échangiste. Oui. Et c'est tout? Oui. 2/6.
Antoine De Caunes ( "MONSIEUR N." ) n'ayant pas rencontré là le public qu'il pouvait espérer et ce malgré une couverture médiatique fort honnête pour le premier film en tant que réalisateur de l'ex-trublion de Canal Plus :? :? :?
Serait-ce son image de comique se tournant vers un premier film qualifié de fantastique, la trame incluant des vampires dans un sujet bien autre, qui a desservi cet honnête long-métrage ? Ou est-ce que la participation de Guillaume Canet ( "VIDOCQ" ), l'un des jeunes acteurs français les plus décrié et ce bien qu'il est joué avec Di Caprio dans "LA PLAGE", dans ce premier rôle d'un pique-assiette des soirées hypes et privées d'une jet-set parisienne qui aura rebuté les foules ?

Car ( comme je le disais justement à ma dame au sujet de ce film ), on peut pas dire que Guillaume Canet soit un acteur qui attire le public, ni le talent selon certain(e)s critiques professionnelles... alors que ce rôle d'Antoine semble très bien lui aller, que ce soit dans le peignoir du squatteur d'une salle de remise en forme haut-perchée sur la capitale ou dans le costume déchiquetée d'un mec qui ne sait plus où il a mis les pieds.

Vivant au crochet des grands des soirées parisiennes, Antoine n'a jamais vraiment su trop quoi faire de sa vie, allant ici et là, où le who's who du moment lui indique d'être pour pouvoir profiter des meilleures soirées et se faire voir auprès des plus influents, qui pourtant ne le verront jamais. Eternel ombre au tableau, intrus du fond sur la photo d'un mariage bourgeois, ce pique-assiette professionnel profite donc de ses connaissances du milieu pour continuer à vivre une vie qu'il voudrait s'imaginer des plus grandes et prisées. Rêveur éveillé, le jeune homme se phantasme dans une vie qui n'est pas la sienne, préférant oublier les obligations conjugales qui lui incombent pourtant. Et sa drogue, ce sont les autres : ceux-là, celles-ci, tous ces gens parmi lesquels cet anonyme ne désire qu'une chose se fondre, histoire de se nourrir des miettes de leurs banquets mais aussi de leurs histoires...

Et alors que les entrées de ces parties privées se font un peu plus dur, ce Massimo Gargia de cinéma ne manque pas de répondant et d'inventivité pour (pou)voir les portes s'ouvrir devant lui :lol:
Jusqu'à ce que l'un de ses derniers mensonges ne l'oblige à réellement creuser sous le vernis de ces gens de pouvoirs dont il n'est qu'un moustique se nourrissant de leur sang 8O
Et ça tombe bien que le sang intervienne à ce moment là dans le récit, car l'auteur italien de ce roman, Tonino Benacquista, a en fait fait de ses aristokrates et bourgeois des saigneurs de la nuit vampiriques vivant aussi terrés que ceux du Jeux de Rôles "Vampire : la Mascarade" ( inévitable comparaison ventrue ) parmi tous ces intellectuels au rabais et autres artistes de pacotilles. L'excuse fantastique servant de diversion pour critiquer une intelligentsia capitaliste, comme on en trouve dans toutes les grandes métropoles culturelles, et servir de fil conducteur...

Ayant cité un nom qu'il n'aurait jamais du nommer pour se voir ouvertes les portes de LA soirée à ne pas louper, Antoine se voit charger par un étrange diplomate de retrouver ce Jordan que tout Paris craint, connait et respecte mais que personne n'a réellement vu et qui pourtant est le bienvenu dans toutes les soirées in de la cité.
Lancé à la recherche d'un fantôme dont il ignore tout, motivé par une coquette somme sur laquelle ce profiteur ne va pas cracher, Antoine va tirer des plans sur sa comète en même temps qu'il va petit à petit découvrir un univers qui n'est pas toujours aussi glamour, gloire et beauté ( la scène avec Gilbert Melki ( "LA VÉRITÉ SI JE MENS" ) venant trancher avec ces soirées de perversions SM à laquelle participe un José Garcia ( "LE BOULET" ), incarnation d'un petit chef pseudo-mode qui ne reste en fait qu'un simple trou du cul suivant le mouvement du j'assume ma sexualité débridée de l'époque : cf. certains articles de la presse féminine et autres ) et qu'une étrange jeune femme, Asia Argento ( "xXx" ), la soeur de Jordan, va entrer dans sa vie et dans ses nuits. Ses quelques nuits...

Enquête fantastique ( pour le coté vampirique de la chose ), "LES MORSURES DE L'AUBE" se révèle être plutôt un portrait sociologique du monde parisien de la nuit et parisianniste taillé au vitriol sous des effets, hélàs, en-deça de ce qu'on pouvait attendre ou espérer : les allusions n'étant pas toujours des plus compréhensibles pour qui n'a vécu que le jour... ou hors des rues branchées parisiennes :evil:

Honnête divertissement, ce premier film d'Antoine De Caunes, qui aura toujours évité la facilité de réaliser une comédie alors qu'on l'a catalogué dans ce domaine ( bien que ses participations en tant qu'acteur n'ait pas été des plus brillantes - cf. "LES DEUX PAPAS ET LA MAMAN" :lol: ), se laisse regarder :wink:
La question de l'enregistrement étant autre chose : sauf si vous voulez le zieuter plus tard.
Le DVD étant d'honnête facture et à l'interactivité sympatoche, Antoine ( De Caunes ) tentant de nous/vous éclairer de ses lanternes en commentaire audio, Guillaume Canet ( Antoine dans le film ) y restant égal à lui-même...

Si vous voulez vous imaginer écoutant les conneries de Massimo Gargia et de toutes ces autres personnalités parisiennes, si vous n'avez jamais osé entrer dans une boîte à partouzes, si Pigalle vous a toujours un peu effrayé une fois les lampadaires allumés, si Gérard Lanvin vous manquait au cinéma et si vous désirez rester éternellement marqué par cette Asia Argento fan de vintage et de bottes ( que je me souvienne ) dans une relecture de la scène des trois fiancées de Dracula, le Prince des vampires, sous alcool et drogues, alors oui, ne loupez pas "LES MORSURES DE L'AUBE" :twisted: :twisted: :twisted:
Et si vous êtes curieux ou que vous ne savez pas quoi faire, jetez-y tout de même un oeil :wink:

"LES MORSURES DE L'AUBE" ( disponible chez Studio Canal ) : 3/6 : note revue à la baisse, je l'avoue, même si jai tout de même bien accroché à ce film même si je n'y vois pas autant de vampires qu'on pourrait le croire, alors que j'en suis mordu :twisted: :twisted: :twisted:
Et oui, j'aime la merde : "LA REINE DES DAMNÉS" et la série ( des ) "HIGHLANDER".
Comme je déteste "MATRIX" et ses séquelles...
Zecreep
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Message par Zecreep »

Moi jer emarque qu'une fois de plus les forumers ne savent pas parler français sur ce site. On en parle pas des morsures de "l'aube", mais des morsurres de la "daube"! :wink:
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