Minority report - Steven Spielberg - 2004

[carcharoth]

en effet il est bien possible qu'il y ait une histoire de satellites contrôlés par des puissances occultes derrières tout ça...

[bart]

donc les incohérences ca n'a pas choqué plus que ca ....moi j'ai vu le film qu'une fois et j'me suis levé une dizaine de fois pour frapper ma tv en hurlant "mais qu'est qu'il branle steven ???!!!, il manque une scane la ou quoi ????!!!"

j'ai posté pareil sur mad....

[Manolito]

Bon souvenir de ce film, malgré effectivement quelques grosses incohérences ("mais c'est parce que Tom Cruise imagine tout dans sa tête" murmure-t-on chez les Spielbergiens hardcore) et un dénouement là encore, un peu trop gentil par rapport au reste du métrage.

Passe sur Canal + à partir de cette semaine.

[niko13]

Bon souvenir de ce film, malgré effectivement quelques grosses incohérences ("mais c'est parce que Tom Cruise imagine tout dans sa tête" murmure-t-on chez les Spielbergiens hardcore) et un dénouement là encore, un peu trop gentil par rapport au reste du métrage.

Oui mais non, trop facile.
Je me considere comme un fan de Spielberg, mais je lui en veux d'avoir pondu cette fin, et donc loupe le coche.
Jusqu'ici, on a un film bien nerveux, a la tonalite tres sombre, une vraie traque bien haletante et ce final exagerement bavard va faire chuter la tension d'un coup. Dommage.

Pour ma part, je considere Minority Report comme un bon film d'action, bien fait, mais malheureusement ce final m'empeche de le considerer comme un excellent film. Et je ne me refugierai pas derriere cette excuse enorme !!!:D

[fiend471]

je me souviens vaguement qu'il y avait des dizaines de pages pour en parler et chercher la conspiration dans ce que cite manolito des dit puristes sur cruise qui part en cruising mode donc direct délire de junkie

mais en fait le film est très clair, pas totalement simple... je me pose surtout la question sur son dealer qui n'a plus d'yeux si c'était pour éviter les scans ? (satané futur.. , y'avait aussi l'allusion dans la série Futurama sur le droit tapageur des pubs dans les rêves)

le gros souci de l'intrigue.. c'est que j'ai aussitôt pensé à Judge dredd en raison de Sidow, il y a de nombreuses similitudes dans le fond (psychotarés, propreté qui masque la misère, mégalopoles, système urbain automatisé, rouages trop rigides qui feront découler une violence qui se masque mais l'humour noir en moins), dans les bd vous le savez aussi il y a une fameuse division psy précognitive, donc hormis les acteurs du puzzle mélangés, je devinais aussi sec le fond de l'histoire et bien sûr qui était le meurtrier, là je ne pense pas que tous les spectateurs puissent dire être blasés et avoir pigé rapido (hors le final trop conventionnel gentillet)

le seul piège où j'ai fonçé c'est le rôle apparent de la sacrée tête à claques de l'irlandais (qui tient pas l'alcool ni l'aftershave)

[Fatalis rex]

J'avais apprécié moyen. Spielberg en fait trop dans la volonté de choquer à tout prix (Cruise qui court après ses yeux...), la photo glacée est trop austère, l'intrigue Cluedo trop cliché...

Le film est long, j'ai vu le temps passer, et au bout d'un moment l'intrigue s'étirait trop pour conserver mon attention. Un bon film quand même, mais moins immédiatement jouissif que WOTW, si on doit faire la comparaison.

[Duncan Idaho]

Bah, le film souffre surtout de son estampille "Philip K. Dick".

pourtant, des bons films estampillés Dick il y en a eu : Total Recall, par exemple, personne n'a craché dessus !! Ou le plus mainstream "confesions d'un barjo", avec Hippolyte Girardot, Anne-Marie Brochet et Richard borhinger, une curiosité française.
En fait, les romans ou nouvelles de Dick portées à l'écran sont avant tout victimes de l'interprétation personnelle du réalisateur... mettez un livre culte comme Substance Mort sur la table, collez Kuanu Reeve dans le rôle principal, et vous obtiendrez... une sombre merde. Et encore, carolco a coulé avant que Schwartzy ne se mette sérieusement à plancher sur l'adaptation de Ubik. Vous imaginez à quoi on a échappé !!

[the masqué]

J'ai peut-être déjà dit à quel point je haissais Tm Cruise,autant le personnage que 'lacteur,mais j'avoue avoir été plutôt bien surpris par la première heure de ce MINORITY REPORT bien tendue.Bon après,ça devient franchement fumeux,gnan gnan,et on se fait chier comme dans les derniers Spielberg avec une dernière heure minable........

[Brazilman]

Bon souvenir de ce film, malgré effectivement quelques grosses incohérences ("mais c'est parce que Tom Cruise imagine tout dans sa tête" murmure-t-on chez les Spielbergiens hardcore) et un dénouement là encore, un peu trop gentil par rapport au reste du métrage.

J'avoue que j'ai du mal à comprendre les réticences suscitées par la fin de ce film?!

C'est une fin on ne peut plus pessimiste et Dickienne en diable!
A partir du moment où Cruise est emprisonné, on a un gros fondu au blanc et tout ce qui va suivre c'est du rêve (je crois même me souvenir que le gardien de la prison souhaîte de "beaux rêves" à Cruise).

Le procédé de fondu au blanc est souvent utilisé pour décrire la plongée dans un rêve ou la sortie d'un rêve d'un individu.

Revoyez Total Recall, Verhoeven termine ce fim par quoi?
Par un fondu au blanc pardi!
Et Total Recall c'est aussi une adaptation de Dick, comme quoi il n'y a pas de hasard.

C'est pourquoi la fin de Minority Report est totalement cohérente avec le reste du film et avec la thématique Dickienne.
Au delà de la réussite formelle et narrative, je trouve que Spielberg réalise là un grand film car il comprend et respecte les origines de son matériau de base.

[Haribo]

C'est une fin on ne peut plus pessimiste et Dickienne en diable!
A partir du moment où Cruise est emprisonné, on a un gros fondu au blanc et tout ce qui va suivre c'est du rêve (je crois même me souvenir que le gardien de la prison souhaîte de "beaux rêves" à Cruise).

Alors ca, excuse-moi mais c'est ta lecture intégriste à toi.
J'ai beau vraiment apprécier le film (que j'ai du voir une douzaine de fois) je crois surtout que cette fin est aussi une façon habile de retomber sur ses pattes après, c'est vrai, une immersion on ne peut plus pessimiste dans un futur under control sans aucun controle!
Ta lecture me séduit dans l'idée mais honnêtement si l'on se reporte au film à la stricto-senso prime réception très franchement, le film n'appuie pas là dessus... c'est un peu facile donc de faire dire ce que l'on veut à ce qui est proposé et son impact réel, en faisant abstraction des mécanismes narratifs du film.
L'impact réel est celle d'un happy end. Mais effectivement cette fin laisse vers un imaginaire, un déroulé optionnel, un champ des possibles!
Et même avec cela, cela reste du grand Spielberg de toutes façons donc bon...

[DPG]

J'ai beau vraiment apprécier le film (que j'ai du voir une douzaine de fois)

Tu es unique ! Je t'aime !

Bon sinon, moi j'aime beaucoup, quitte à choquer certains, je pense que c'est mon Spielberg préféré de ces 10 dernières années, rien que ça , hop

Et je crois que dans tous les films qui nous presentent un univers censé etre un futur proche, celui de "Minority report" est celui qui m'a le plus bluffé

[Brazilman]

Alors ca, excuse-moi mais c'est ta lecture intégriste à toi.
J'ai beau vraiment apprécier le film (que j'ai du voir une douzaine de fois) je crois surtout que cette fin est aussi une façon habile de retomber sur ses pattes après, c'est vrai, une immersion on ne peut plus pessimiste dans un futur under control sans aucun controle!
Ta lecture me séduit dans l'idée mais honnêtement si l'on se reporte au film à la stricto-senso prime réception très franchement, le film n'appuie pas là dessus... c'est un peu facile donc de faire dire ce que l'on veut à ce qui est proposé et son impact réel, en faisant abstraction des mécanismes narratifs du film.
L'impact réel est celle d'un happy end. Mais effectivement cette fin laisse vers un imaginaire, un déroulé optionnel, un champ des possibles!
Et même avec cela, cela reste du grand Spielberg de toutes façons donc bon...

Je ne vois pas en quoi ma lecture du film est "intégriste"

Quand je vois un fondu au blanc à un moment charnière d'un film je me pose une question c'est tout.

Je ne pense pas que Spielberg utilise ce procédé au hasard à ce moment du film. Au contraire c'est très significatif de sa volonté d'introduire quelque chose de particulier dans le métrage à cet instant.

[Igor Sandman]

Si ça se trouve, steevy aime bien le blanc. Il trouve ça beau.

[Haribo]

Je ne vois pas en quoi ma lecture du film est "intégriste"

Juste une allusion imbécile à la remarque de Manolito ! (dixit "mais c'est parce que Tom Cruise imagine tout dans sa tête" murmure-t-on chez les Spielbergiens hardcore)

Quand je vois un fondu au blanc à un moment charnière d'un film je me pose une question c'est tout.

Et tu as raison!

Je ne pense pas que Spielberg utilise ce procédé au hasard à ce moment du film. Au contraire c'est très significatif de sa volonté d'introduire quelque chose de particulier dans le métrage à cet instant.

Cela n'annule en rien ce que je te disais à ce propos... le film privilégie un impact plutôt qu'un autre, c'est une façon de valoriser une possibilité plutôt qu'une autre. Là ou je suis circonspect c'est sur la manière dont tu choisis de te rallier à une lecture plutôt qu'à celle, plus fédératrice, proposée dans le même temps... c'est tout.

DPG, moi aussi je t'aime ! Je précise même plus !

[Manolito]

Fondu au blanc = il tombe dans les vapes, immersion dans l'inconscience ; puis choc du réveil aussitôt après, car c'est un passage vu de façon entièrement subjective. Comme pour une anésthésie générale dans le cadre d'une opération par exemple, où on passe directement d'un black out total au réveil quelques heures plus tard, ceux qui ont connu ça - dont moi ! - voient très bien ce que c'est... C'est comme ça que j'ai vu cette scène, et que beaucoup de monde l'a vu... Donc le point de vue de Brazilman et co ne me semble en rien évident. C'est une possibilité, oui, sans doute, mais certainement pas une évidence...