Mouais... c'est pas bien glorieux, quand même... L'histoire du fantome "Ring-like" raccroché à la série de Urban Legend, pourquoi pas mais c'est tellement mal écrit que ça en fait mal aux yeux.
Le scénario part sur une sorte de Whodunit à 35 ans de distance, c'est pas mal vu. Mais ce raccrochage au wagon est assez maladroit. On a donc des coupures de presse de l'Université de Pendelton, le rapport au n°1 avec le "Bloody Mary" répété plusieurs fois mais également la structure du scénario est globalement la même. L'héroïne-fliquette Black (Loretta devine dans le 1 et 2) devient "Sister Soul Angela Davis" dans le 3 (Tina Lifford), jusqu'à faire un clin d'oeil au deux films (Loretta devine qui s'essaye à être comme Foxy Brown), puisque le jumeau indique qu'elle ressemble justement à.. Foxy Brown. Jusqu'au final dans le cimetière qui est un décalqué de la fin du deux... bref. Les scénaristes s'en sortent avec des pirouettes-cacahuètes. Indiquent au spectateur qu'ils ne sont pas dupes du truc => le référence à Candyman.
Au final, on a un produit DTV de 89 minutes pas déshonorant. Il y a quelques beaux plans (la séquence de 1969 avec quelques travellings avant particulièrement chiadés au ras du sol), mais ça ne fait guère illusion sur le budget assez bas de l'entreprise. Il n'y a ps le cachet "cinéma" qu'avaient les deux premiers.
Les SFX sont rares et la plupart ont des CGI assez péraves : les araignées sont moches et le final est juste

une explosion de pixels verdâtres.. Une scène gore à retenir : Audra Lee Keener et son arrachement frontal. C'est assez curieux de voir cela en plein milieu du film, alors que le reste est timidement sanglant. Mais ça fait du bien de voir des SFX mécaniques réussis.
Les acteurs font ce qu'ils peuvent. j'aime bien Tina Lifford dans le role de la nana coicnée dans les années 60, qui voyage en combi Volkswagen flower poser, fume du shit et possède toujours sa coiffure afro en levant le poing et "power to the people"

Kate Mara fronce des sourcils à tout va, elle ne sait faire pratiquement que cela... et ne semble paaaaaaaaas du tout affectée à la fin

comme si cela avait été oublié en cours de route.
On sent que Mary Lambert n'est pas la première venue à la caméra : les éclairages sont précis, les scènes de nuit joliment tournées. Soigné. Mais terriblement sans âme. Un produit calibré, convenu, bancal. ET qui n'a plus grand chose à voir avec les films "Urban Legend", même s'il s'en réclame. Scénario assez médiocre, ambition médiocre, produit médiocre et sans intérêt, même si pas désagréable à regarder. Juste un produit de consommation courante pour aficionados peu exigeants.
Même si UL2 était un cran en dessous du 1 (qui reste à ce jour le meilleur ripoff de SCREAM), il y avait une autre ambition qu'ici et un meilleur soin apporté à l'entreprise.
Le DVD Français offre une VF +une VOStf en 5.1 qui n'est pas une perle. Sombre, mauvais contrastes, un espace sonore surtout à l'avant, peu d'effets stéréo et surround... pas un cadeau
1.85:1 et 16/9
plus le making of.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?