White Snake pris en flagrant délis de Trollage forcené.

Non je déconne, tu as su te montrer assez mesurer dans ton argumentation, mais il n'empêche que...
... On peut dire tout de Park Chan Wook, qu'on le trouve nul, ces films à chier, etc ok (j'en jugerais par moi-même quand je l'ai aurais vu).
Mais certainement pasque c'est un opportuniste !!!
Ca fait vraiment mal d'entendre ça quand on sait comment il a galéré pour pondre ses deux premiers films et le four que fit chacun d'eux aux box office coréen.
Alors au lieu de venir chier sur Park (nom de famille du bonhomme, mauvaise transcription de Baek) Chan-Wook* (prénom composé) tu ferais mieux de venir nous défendre le cinéma coréen que tu aura apprécié, ce sera déjà bien plus interessant.
A mais que suis-je bête, c'est vrai de quelle film KR pourrais-tu parler en dehors des films sortis en France ou qui ont eu l'heur de devenir des bêtes à concours de Festivals occidentaux !
Ca va que tu t'es expliqué sur tes gouts en matière de cinéma coréen que tu semble bien connaître.
Mais je t'avouerais l'impression que j'en tirais de la lecture de tes posts précédents.
Ton discours aurait-pu se resumer à cette petite phrase dans le cas contraire:
"Vous voyez ma bonne dame, ce film est mauvais car il a été primé à Cannes, nous pouvons donc en conclure que son réalisateur est un opportuniste"
Moi ce que je constate, c'est qu'il y a une mode, tout aussi récurrente et gonflante, qui consiste à casser tout film qui a le malheur de recevoir un prix et qui consiste à taxer de façon systématique d'opportunisme, voire de supercherie, de tromperie le réalisateur du dit film primé.
Encore il faudrait se mettre d'accord sur le mot opportuniste.
opportuniste: qui saisi tous les occasions allant dans le sens de ses intérêts.
La définition ne dit nullement si c'est bien ou mal.
Alors à ceux qui pestent sur le fait que la Corée devient malgré lui un pourvoyeur de bêtes à concours et autres phénomènes de mode et qui se plaignent du lobying des producteurs coréens, je vais vous dire ce que j'en pense.
D'une, si le cinéma coréen débarque enfin en force dans les Festivals, ce n'est effectivement pas un concours de circonstances et certainement pas une erreur de parcours lié à une pure effet de mode.
Non juste le fruit de dix ans de découverte des joies la démocratie et du capitalisme dans un pays qui en a sufisemment bavé par le passé et dont les démons de ce même passé hante encore la conscience collective avec cette JSA à la con qui n'en finit pas de creuser le fossée entre un seul et même peuple coupée en deux entités désormais quasi-distincts.
Et avec l'avènement du leader
Kim Tae-jun après plusieurs années d'exil et de disgrâce (voir Killing The Target, coprod Nippo-coréenne traitant de son enlèvement), parmis les grands projets figuraient la volonté de dévelloppé tous les secteurs cuturelles, notamment l'insdustrie cinématographique et d'en assurer la promontion dans le monde entier.
Intention plus que louable il me semble dans un monde où le "tout hollywood" écrase de son omniprésence la culture mondiale.
Ce qui a permis de voir émergé tout une génération de réalisateurs de talent, se lançant dans tous les genres possibles et imaginables et dans un esprit de totale décomplexion. Mais aussi de voir émergé tout un tas d'acteurs et d'actrices charismatiques à souhaits et jouant pour la plupart à la perfection.
Ainsi le cinéma coréen nous offre à voir les plus belles comédies romantiques et dramatiques, des blockbusters friqués qui en donnent plein la vue (diversement appréciés), des polars burnés, des trillers hâletants et bien entendu des films historiques qui reviennent avec un regard sans concession sur le passé de la Corée et de sa relation avec ses plus proches voisins et de l'occupant américain.
Le tout avec une intention plus ou moins commercial ou auteurisante selon les cas.
Bref un cinéma qui mérite amplement qu'on le reconnaisse, et qu'on le connaisse tout court (je constate d'ailleurs qu'il y a vraiment du boulot, même sur ce forum qui se prétend être à la pointe du moindre film méconnu) qui prend bien sûr tout le monde de cours avec sa fraîcheur, la soudaine percé d'un pays longtemps endormi, mais qui fait vraiment plaisir à voir à une époque où beaucoup a l'impression que les cinémas nationaux occidentaeux semble passablement tourné en rond sorti des rares réalisateurs atypiques.
Alors oui, nous sommes d'accords, ça "hype" sévère dans les salons pseudo-cinéphiliques qui décident du bon goût dans notre beau pays.
Et oui cette "hype" qui consiste à décréter "Made In Korea is good" sur le moindre film de ce pays qu'ils ont l'occasion de découvrir. Beaucoup panurge à qui mieux mieux pour suivre tel ou tel tendance à la con.
Oui mais voilà, ce label
Made in Korea, il est là et il existe bel et bien, avec ou sans lobyying (merci à se lobying de nous proposer des STA sur tous leur DVD), avec ou sans reconnaissance internationale (c'est toujours mieux avec)
Alors ceux qui estiment que tout cela va se tasser avec le temps, voir que le cinéma coréen risque de passer à la trappe dans quelques années n'ont pas tort.
Mais le cinéma coréen en lui-même, n'a jamais eu vraiment besoin de l'adoubement du public occidentale pour exister pleinement, merci pour lui, même si bien sûr forte est la volonté de le faire connaître au monde entier, mais encore une fois, quoi de plus normal.
Il ne faut pas perdre de vue que les diverses récompenses obtenues ces dernières années ne sont que la Cerise sur le gâteau.
De très belles cerises qui nous donnent l'occasion d'interesser les producteurs distributeurs et éditeurs occidentaux pour nous proposer de superbes éditions DVD, voir carrément, luxe suprême, nous les proposer de les découvrir en salle.
Alors vous me faites vraiment pitié, White Snake, Superfly and Co, à tomber dans l'eccès inverse et à faire preuve d'autant de mauvaise fois en s'acharnant de la sorte sur un pauvre réalisateur qui a eu l'outrecuidance de recevoir le Grand Prix du Jury, mais que celà ne plait à ses messieurs uniquement parce qu'ils n'ont pas aimé le film en question.
Non parce si un film primé ou considéré au rang de chef d'oeuvre devait absolument plaire à tout le monde et n'avoir aucun détracteur, ça se saurait depuis le temps.
Las, je constate que même des trentenaires revenus de tout, et qui s'auréole de leur soit-disante sagesse (et qui passent leur temps à ridiculer du scoot

), n'ont toujours pas compris ces choses pourtant si évidentes.
Vive le cinéma coréen.
Et un peu de respect pour Park Chan Wook qui a eu les burnes de faire un film traitant de la DMZ, de nous proposer un policier doublé d'une histoire d'amitié sur fond de poudrière diplomatique et d'avoir insister pour que des acteurs nord-coréens jouent des... nords-coréens.
Le film s'est planté, certes, mais les critiques du monde entier furent hunamines.
Un peu de respect ensuite, pour un type qui a eu les couilles de se remettre totalement en cause en imposant contre vents et marées son histoire de sourd-muet vengeur qui, au début, faisait fuir tous les producteurs qui s'attendaient à ce qu'il ponde un film plus commercial histoire d'installer sa notoriété.
Replantage au cinoche (tu m'étonnes, les coréens n'ont pas vraiment l'habitude de voir au cinoche une critique aussi acerbe et pessimiste de leur propre société) et hop rerespect de la part des cinéphiles du monde entier, des critiques et dans les festivals.
Et enfin, un peu de respect pour un réalisateur qui a recu le Grand Prix du Jury à Cannes pour son petit dernier, car je doute fort qu'il est volé son prix.
Le tout dit en précisant que si j'estime que ces films s'avèrent être nuls à chier et qu'ils faille que je les démontasse, je ne serais pas le dernier pour le faire. Mais jamais je ne viendrais mettre mon avis sur le dos de la "hype" post-cannoise. J'irais simplement voir ailleurs s'il fait beau sous le soleil de Corée.

Mais bon jusqu'ici, je n'ai jamais été déçu
*Park (nom de famille du bonhomme, mauvaise transcription de Baek, prononcez "Bec", erreur typique et systématique des coréens eux-mêmes) Chan-wook* (prénom composé comme c'est la règle en Corée)
L'on devrait donc dire Baek Chan-wook, donc pour l'acronyme PWC, on repassera.
Donc qui a écrire son nom correctement, opté pour la transcription officielle (Park Chan-Wook), à défaut de la transcription exacte (Baek Chan-wuk).
PS: se serait bien sympa de scinder le message en deux, histoire de séparer, le débat sur le film lui-même, du débat sur l'opportunisme supposé que certains osent prêté à Park Chan Wook.
