Halloween - Rob Zombie (2007)

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Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

mais... Allan Theo est mort! :shock:
Rob Zombie peut donc s'intéresser à son cas :D
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
antropophagus
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Message par antropophagus »

Après ce succès mérité, Rob va pouvoir se faire plaisir avec Werewolf Women of the SS: le film ! 8)
Man-eater
mercredi
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Message par mercredi »

MadXav a écrit : Bref, on perd à mon sens ce qui faisait les bases du film de Carpenter en tentant d'expliquer le pourquoi du comment. J'ai donc trouvé cette portion tout simplement minable
Amusant de constater que ce que je redoutais préalablement s’est finalement concrétisé pour toi. Expliquer le Mal via quelque conditionnement sociologique, et par élargissement psychologique, me paraissait complètement stérile, voire opposé à la nature même du personnage créé par Carpenter. La dimension surnaturelle de Myers s’effaçait a priori au bénéfice d’une lecture exclusivement psychiatrique du phénomène. Contrairement à toi, mes craintes se sont dissipées durant la première partie. Certes, le réalisateur nous dresse le tableau, au demeurant fort classique, d’une famille “à problèmes”, composée des incontournables nymphomane, père violent, mère irresponsable. L’image est “sale”, la caméra mobile... une certaine stylistique réaliste corrobore ce premier parti pris... pour mieux le renverser. La perspective naturaliste et les codes adjuvants alimentent les dites scènes en étant tout de même transcendés par une verve (jeu des comédiens, dynamisme du montage, ect...) qui confère à l’ensemble une aura sinon surnaturelle du moins extrêmement lyrique (donc irréaliste). En bref, ce n’est pas du Ken Loach. Ingénieux, le procédé permet à l’artiste de conserver la vraisemblance inhérente au cliché social en instaurant parallèlement les germes du mythe. Tu évoquais par exemple l’absence malheureuse de la famille classique, traditionnelle. J’estime pour ma part que ce dernier stéréotype n’avait guère sa place ici car n’étant plus du tout crédible. Idéalisation du conformisme ou anticonformisme social, notre époque tend à accorder davantage de vraisemblance (réalisme cinématographique, non celui de notre quotidien) au dernier terme.
Dragonball
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Message par Dragonball »

Le problème, c'est que si Rob Zombie a été choisi pour réalisé ce remake, c'est justement pour sa capacité à décrire des univers dégénéré de manière très graphique. Rob zombie, c'est pas le mec le plus fin du monde, c'est même tout le contraire !
C'est un gros bourrin qui se fout des déviances pouvant apparaitre au sein de la middle class américaine et se sans bien plus proche de white trash crasseux qu'il décrit depuis maintenant 3 films.
Dès que les producteurs ont choisi Rob Zombie, on pouvait prédire quel orientation allait prendre le film, et on ne peut pas reprocher à celui ci, alors qu'il n'en est qu'a son 3ème film, d'être une nouvel fois fidel à son univers.
Manolito
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Message par Manolito »

Je pense que le souci du film est justement que la première partie, très "Rob Zombie", cohabite mal avec la suite, plus carpenter, plus lisse, plus froide. L'huile et le vinaigre refusent de se mélanger, et ça donne ce résultat batard, disjoint...
niko13
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Message par niko13 »

Manolito a écrit :Je pense que le souci du film est justement que la première partie, très "Rob Zombie", cohabite mal avec la suite, plus carpenter, plus lisse, plus froide.
La seconde partie est surtout moins brillante en comparaison avec le film de Carpenter. Parce que ca reste tout de meme tres type "Rob Zombie".
Manolito a écrit :L'huile et le vinaigre refusent de se mélanger, et ça donne ce résultat batard, disjoint...
Ben faut mettre de la moutarde, ca fera une bonne vinaigrette !! :D
What the fuck did I do ?
MadXav
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Message par MadXav »

mercredi a écrit :Tu évoquais par exemple l’absence malheureuse de la famille classique, traditionnelle. J’estime pour ma part que ce dernier stéréotype n’avait guère sa place ici car n’étant plus du tout crédible.
Je ne vois pas vraiment où tu places la notion de crédibilité. Parce que pour moi, elle n'entre même pas en jeu. Au cinéma, une famille "bien sous tous rapports" n'est pas moins ou plus crédible qu'une famille de dégénérés. Dans les deux cas, le cinéma de divertissement opte pour une caricature généralement grossière.
Pour moi, le choix de Zombie n'est pas lié à la crédibilité mais comme tu le dis ensuite à un phénomène de mode : Montrer des familles crasseuses, c'est la mode, c'est glauque, ça plait. Mais là encore, on est dans le cliché parce que Zombie s'auto-parodie en remettant en scène 3 films durant la même famille de timbrés. Ce qui fonctionnait cependant avec ses deux premiers films, c'est que ces timbrés était aussi les héros des films, des gens qu'on prenait en sympathie et qu'on finissait par aimer. Là, rien de tout ça, nous sommes dans le clichés pur et simple.
Par ailleurs, le choix de Carpenter n'était sans doute pas dicté par la "mode du moment" mais par le constrate évident que représentait un monstre parmi les gens normaux. Dans le Zombie, on a un monstre parmi les monstres. Où est le choc ? Quel est l'impact ? Il n'y en a pas, le bonhomme opte pour une phychologie de contoir en nous disant que voilà, si Myers est méchant c'est parce que sa famille est pas top. Digne d'une publicité pour Orangina rouge.
Donc là clairement, non seulement il n'a pas compris le sujet d'origine (et son orientation fantastique via la notion de "Mal") mais en plus, on frôle dangereusement les paquerettes...
Après, tu évoques le jeu des acteurs et c'est une question de sensibilité peut être. Moi, je le ai tous trouvé mauvais ou très décalés. Le gamin est insupportable et laid. L'actrice qui joue Laurie est transparente ou, quant elle ne l'est pas, tête à claques. A la limite, j'ai été surpris par Sheri Moon qui joue plutôt bien le rôle de la mère. A mon sens, c'est même la seule à sortir son épingle du jeu !
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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mercredi
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Message par mercredi »

MadXav a écrit : Par ailleurs, le choix de Carpenter n'était sans doute pas dicté par la "mode du moment" mais par le constrate évident que représentait un monstre parmi les gens normaux. Dans le Zombie, on a un monstre parmi les monstres. Où est le choc ? Quel est l'impact ? Il n'y en a pas, le bonhomme opte pour une phychologie de contoir en nous disant que voilà, si Myers est méchant c'est parce que sa famille est pas top. Digne d'une publicité pour Orangina rouge.
La représentation des gens "normaux" a, selon moi, bien évolué au sein du cinéma de genre. Ces fameuses figures (famille classique) ont tellement été malmenées par le Septième Art que leur simple présence à l'écran implique presque une certaine monstruosité (différent d'une norme qui a changé) ou, du moins, reste d'emblée suspecte. Je crois vraiment le parti pris du cinéaste correspond à un renversement de valeurs plus général. Tu évoques d'ailleurs une "mode"; moi je parlerais d'une (nouvelle) norme...
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Re: Halloween - The Missing Years - Rob Zombie (2007)

Message par antropophagus »

Vu le director’s cut qui se trouve être assez proche du workprint hormis le soundtrack temporaire de ce dernier et l’ajout de quelques scènes parfois présentes dans la version cinéma (dont les cut scenes en noir et blanc qui insistent sur l’évolution psychopathe de Michael durant son séjour à l’hôpital). Le verdict est toujours aussi positif ; je suis impressionné par la qualité de ce film, la puissance qui s’en dégage et la multitude de scènes cultes assure pour moi un avenir radieux à ce meilleur Halloween depuis l’original. Je ne sais pas si ce sont les multiples visionnages ou ce nouveau montage mais j’ai trouvé la transition entre les deux parties encore plus fine et cohérente que d’habitude. Un film qui sera réévalué à la hausse, j’en suis persuadé. On n’est pas loin du slasher définitif, au moins pour cette décennie.

A part ça, juste pour mon petit plaisir personnel, le rappel qui a débuté ce thread mis à jour :

1 HalloweenH20 $55,041,738
2 Halloween $47,000,000
3 Halloween 8 $30,354,442
4 Halloween 2 $25,533,818
5 Halloween 4 $17,768,757
6 Halloween 6 $15,116,634
7 Halloween 3 $14,400,000
8 Halloween 5 $11,642,254
9 Rob Zombie’s Halloween $58,267,261
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Re: Halloween - The Missing Years - Rob Zombie (2007)

Message par Seb2 »

à ce propos... c'est prevu pour quand chez nous ???
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Re: Halloween - The Missing Years - Rob Zombie (2007)

Message par tuco »

Quels sont les changements entre la version ciné et le director's cut ? Apparemment ce dernier est plus long de 11 minutes ? C'est surtout la séquence d'évasion de Myers de l'hôpital psychiatrique, la fin ainsi que la musique qui diffèrent ?

j'ai discuté brièvement avec un copain l'autre jour qui me disait que [SPOILER]Loomis ne meurt pas dans la version unrated et c'est même lui qui tue Myers[FIN SPOILER]

Je me demande comment ils vont s'y prendre si il y a une suite ?
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Re: Halloween - The Missing Years - Rob Zombie (2007)

Message par antropophagus »

tuco a écrit :Quels sont les changements entre la version ciné et le director's cut ?
!!! Spoilers !!!

Les différences majeures avec la version cinéma :
- Les extraits 16mm en noir et blanc du jeune Michael pendant son internement
- La fuite de l’hôpital qui incorpore la scène de viol du Workprint.
- Loomis est grièvement blessé mais ne meurt pas (même si ce n’est pas lui qui tue Myers, non !)
Le reste consiste en des dialogues supplémentaires et quelques plans ajoutés.

!!! Spoilers !!!
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Re: Halloween - The Missing Years - Rob Zombie (2007)

Message par ZeitGeist »

Vu il y a quelques semaines et j'ai été plutôt déçu, surtout par le manque de crédibilité de l'ensemble. Peu importe les causes présentées à l'écran, celles-ci n'ont pas fait mouche sur moi. Du premier Halloween, il se dégage une grosse impression malsaine, ici les mêmes scènes revisitées (ex. celle avec du drap) ne m'ont fait absolument aucun effet. Les éclatements de tête ou autre, pour du Myers je ne suis pas vraiment preneur... Même si je n'adère pas au style "zombie", je reconnais que dans ses autres films, il arrivait à se lâcher, à filmer et à imposer une vision propre qu'on ne retrouve pas ici. Il a du être sérieusement muselé. Si il a du répondant, son 4ème film sera le plus barjo de tous...

9/20
Seb2
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Re: Halloween - The Missing Years - Rob Zombie (2007)

Message par Seb2 »

IL sort chez TF1 le 7 mai chez nous en double dvd... 8))
Superwonderscope
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Re: Halloween - The Missing Years - Rob Zombie (2007)

Message par Superwonderscope »

Putain, 2h01 le director's cut. Ouhla. Ca a été très long.

L'apport de zombie se limite à la première heure du film. A savoir le descriptif de l'environnement familial (et une tentative d'explication de l'origine de Michael Myers). Zombie revient donc sur ce qu'il aime bien : le white trash qui boit, qui baise, qui rote, qui pète, qui jure, cheveux longs et sales, télé, prout, pizza. Pris tel quel, le segment fonctionne plutot bien et comme je l'ai lu plus haut, c'est Mme Zombie qui émerge de cette fange. Tour à tour attachante, irresponsable, émotive, elle est la seule qui apporte une épaisseur à son personnage. Le reste est monocouche Dulux Valentine, chacun se cantonnant à son rôle imparti (le beau père vicieux -Forsythe à son comble!-, la seour salope, le gamin pervers, le bébé qui hurle). Ca n'est pas très original, mais l'assemblage fonctionne.
Et patatras, le film recolle à l'original : ça ne fonctionne pus du tout. les acteurs sont translucides, l'action va cahin caha, ça parle beaucoup. Le deuxième segment hésite entre respect envers l'orignal jusque dans les moindres détails (les lunettes, entre autres), les thèmes (même traficotés par Tyler Bates "sous la supervision de Rob Zombie" comme dit le générique final) et le fait de vouloir s'en libérer. Quelques gueules qui font plaisir à Zombie et au fanboy venu applaudir le craspioulle attendu : Sybil danning, Sid Haig, ken Foree qui chie un coup, Brad Dourif, Richard Lynch en proviseur, Dee Wallace en Mme Strode et j'ai du en manquer d'autres. Sympa mais qui n'apporte pas grand chose.
Et au bout de 92/93 mn, c'est parti pour une série d'effets-Carrie et de retournements de situations qui ont bien du mal à finir. C'est là où j'ai eu le plus de mal à tenir aux hurlements de la donzelle en panique, de Michael qui avance et avance, McDowell qui pérore, boum boum clac, je tombe, je hurle, je reviens, je vais dans la voiture-manqué il est de retour et c'est reparti... cette deuxième partie m'a semble en inadéquation totale avec la première. Et Zombie ne sait plus trop quoi faire pour terminer son film sur un gros bang.

Il y aussi une scène qui me dérange particulièrement, c'est le viol de la malade dans l'hopital. Mais quel besoin faut-il de mettre en scène un viol de jeune femme là au milieu? (Et pourquoi jamais un viol de mec, ceci dit en passant?) Une idée nauséabonde, visuellement crue et laide, qui n'apporte rien du tout au film, hormis peut etre de satisfaire un quelconque instinct très mal placé? J'ai trouvé cela répugnant, tout en le justifiant par la bétise crasseuse des gardiens. je ne comprend toujours pas le plaisir de montrer aussi gratuitement un viol, c'est idéologiquement repoussant.

En conclusion, un semi-ratage, un film qui ne s'imposait pas vraiment. Content de l'avoir vu, mais le DVD va vite partir ailleurs. C'est d'ailleurs déjà fait :mrgreen:
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