
Devil's Rejects de Rob Zombie (2005): Futur chef d'oeuvre
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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Dans le gore, rien n'est suggéré, tout est montré.
Il y a du gore dans Devil's rejects, mais pas suffisamment pour l'estampiller 'Film Gore' à mon avis.
Par exemple, aussi surprenant que cela puisse paraitre, Evil Dead 3 lui est vraiment gore, même s'il se rapproche plus de la comédie que du film d'horreur.
Il y a du gore dans Devil's rejects, mais pas suffisamment pour l'estampiller 'Film Gore' à mon avis.
Par exemple, aussi surprenant que cela puisse paraitre, Evil Dead 3 lui est vraiment gore, même s'il se rapproche plus de la comédie que du film d'horreur.
Je viens de revoir le film et demeure persuadée qu'il marquera son époque. Quant au débat sur son appartenance au gore, tout dépend de la définition que chacun accordera au terme (les theards précédents le prouvent). POUR MOI, le "gore" définit certaines images ou séquences (en cela, je suis d'accord avec Arioch pour apprécier la notion indépendamment d'une taxinomie en genres) suscitant un vif sentiment de dégoût (et non de peur ou d'effroi) chez le spectateur. Pour ce, l'exposition d'images outancièrement violentes restent priviligiée par l'artiste (et j'insiste sur ce dernier terme). Ainsi le gore revêt-il selon moi une signification bien précise (peur de la mort exclusivement métaphorisée par la dégradation et souffrance du corps). Sur ce point, je m'éloigne de la définition stricte conférée au mot (cf poste de Madxav) par maintes critiques pour envisager la notion en fonction de l'Histoire (et donc de l'évolution) de l'Art. Sans être subordonné à son ancêtre le Grand Guignol, (entre autres), le gore au cinéma revêt plusieurs formes. D'ailleurs, je reste l'une des rares spectatrices à comprendre Massacre à la tronçonneuse comme un film comprenant du gore. Guère montrée mais toujours suggérée, l'altération physiologique (effective ou volontairement activée) contient une dimension extrêmement morbide qui n'a rien à voir avec celle évoquée par certains films de Tourneur, par exemple. Il en est de même en ce qui concerne l'oeuvre de Rob Zombie.
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Eh bien, j'ai trouvé ce Devil's Rejects très décevant.
Le délire de la Maison des 1000 morts (sacré Cap'tain Spalding...) a laissé place à des choses plutôt standard dans le genre.
En fait, je me suis vraiment emmerdé jusqu'à ce que la métamorphose du chef de la police finisse, en bout de course (après environ une heure d'ennui !), par donner un réel intérêt au film.
Non, Devil's Rejects n'est certainement pas un chef-d'oeuvre. Loin de là...
Le délire de la Maison des 1000 morts (sacré Cap'tain Spalding...) a laissé place à des choses plutôt standard dans le genre.
En fait, je me suis vraiment emmerdé jusqu'à ce que la métamorphose du chef de la police finisse, en bout de course (après environ une heure d'ennui !), par donner un réel intérêt au film.
Non, Devil's Rejects n'est certainement pas un chef-d'oeuvre. Loin de là...
De Mortderiribus non est rigolandum.
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The Devil's Rejects c'est un putain de chef d'oeuvre, c'est tout, rien à foutre, pour ma part, de savoir si c'est un film gore ou un film "normal" avec des scènes gores, tout ça c'est de l'enculage de mouches quand on parle d'un film aussi fort, aux personnages dont le charisme défie à lui seul tout ce qui a été fait en matière de film de genre ces 10 dernières années.
Film réunissant plusieurs genres (road movie, horreur, survival...), dans une esthétique proche de ce qui se faisait dans les années 70 (et pour cause), le film se laisse aller à certains abus visuels qui ne dépassent jamais les bornes d'une certaine forme de "réalisme". Pour autant, il n'est pas doucement gentillet non plus, la scène de la chambre d'hôtel étant parfaitement ignoble.
Bref, du bon cinéma de genre comme on aimerait en voir plus souvent !!!
6/6 en ce qui me concerne (ou 10/10, ou A+, selon les préférences de chacun
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Film réunissant plusieurs genres (road movie, horreur, survival...), dans une esthétique proche de ce qui se faisait dans les années 70 (et pour cause), le film se laisse aller à certains abus visuels qui ne dépassent jamais les bornes d'une certaine forme de "réalisme". Pour autant, il n'est pas doucement gentillet non plus, la scène de la chambre d'hôtel étant parfaitement ignoble.
Bref, du bon cinéma de genre comme on aimerait en voir plus souvent !!!
6/6 en ce qui me concerne (ou 10/10, ou A+, selon les préférences de chacun

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50 minutes d'ennui et j'ai appuyé sur le bouton "stop"...
je comprends tout à fait que ce film puisse plaire aux amateurs de vieux films d'horreur mais je n'y ait pas du tout trouvé mon compte...
et la blonde qui joue la soeur du "méchant" est totalement à côté de la plaque...pas crédible pour un sou...
je comprends tout à fait que ce film puisse plaire aux amateurs de vieux films d'horreur mais je n'y ait pas du tout trouvé mon compte...
et la blonde qui joue la soeur du "méchant" est totalement à côté de la plaque...pas crédible pour un sou...
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C'est Sherii Moon Zombie, la femme de Rob Zombie, le réalisateur.igorfx a écrit :50 minutes d'ennui et j'ai appuyé sur le bouton "stop"...
et la blonde qui joue la soeur du "méchant" est totalement à côté de la plaque...pas crédible pour un sou...

Moi je trouve qu'elle assure dans son rôle de pouffiasse meurtrière.

In juste seven days, I can make you a man !
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J'ai aimé ce film aussi... j'ai trouvé qu'il arrivait à être vraiment dérangeant là ou beaucoup de productions retombent comme des soufflets.
Et puis le jeu sur l'inversion de valeurs flics pourris / assassins attachants fonctionne à plein régime. C'est vraiment génialement foutu ça!
Combien de films réussissent à montrer des tueurs ignobles dégénérés, capable des pires outrages, en les rendant aussi sympathiques ? Bah pas beaucoup finalement. Là on espère vraiment qu'ils vont s'en sortir... Rob Zombie explose les notions de premier, second degrès et cie, içi on bascule dans autre chose.
Rendre attachant des perso aussi pourris : Bravo, ouais!
Et puis le jeu sur l'inversion de valeurs flics pourris / assassins attachants fonctionne à plein régime. C'est vraiment génialement foutu ça!
Combien de films réussissent à montrer des tueurs ignobles dégénérés, capable des pires outrages, en les rendant aussi sympathiques ? Bah pas beaucoup finalement. Là on espère vraiment qu'ils vont s'en sortir... Rob Zombie explose les notions de premier, second degrès et cie, içi on bascule dans autre chose.
Rendre attachant des perso aussi pourris : Bravo, ouais!