Juste pour confirmation : tous les bonus de l’édition DVD sont repris dans le coffret BR Rob Zombie Trilogie, y compris le doc de plus de 2h sur le tournage du film.
Revu le film en BR, grain préservé... l’image m’a paru un peu terne, mais peut être est ce juste ma mémoire qui me joue des tours...
Devil's Rejects de Rob Zombie (2005): Futur chef d'oeuvre
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comte vonkrolock
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Re: Devil's Rejects de Rob Zombie (2005): Futur chef d'oeuvre
Oui s'est ça il se sont contenter de reprendre le deuxième disque de l'édition collector/double en DVD, seul la sérigraphie à changer, par contre il y a un gros making-of de 95mn en HD sur le 3ème métrage, sa rattrape un peut le manque de nouveauté en supplément de se coffret.Cosmodog a écrit : jeu. déc. 17, 2020 5:25 pm Juste pour confirmation : tous les bonus de l’édition DVD sont repris dans le coffret BR Rob Zombie Trilogie, y compris le doc de plus de 2h sur le tournage du film.
J'ai pu me refaire les deux premiers en HD et s'est toujours autant de la balle, j'avais oublier à quel point Rob nous gratifiais de tubes des 70s
et que de beau monde sur le deuxième : Ken Foree, Geoffrey Lewis, William Forsythe, Leslie Easterbrook -Police Academy-, Danny Trejo, Dallas Page -le Catcheur-, Michael Berryman, P. J. Soles, Deborah Van Valkenburgh, Steve Railsback, dsl si j'en est oublier quelques un 
s'est quand même assez énorme de voir autant de beau monde à l'écran.Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. 
Snake Plisken Escape from NY
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antropophagus
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Re: Devil's Rejects de Rob Zombie (2005): Futur chef d'oeuvre
Revu en Blu-ray, version uncut !
Les plus :
- Le concept de suivre trois tueurs sadiques dans un road-trip sanglant, puis de les transformer en victimes impuissantes, est excellent. Cela permet à la fois d’humaniser les monstres et d’éviter le manichéisme habituel. C’est très immoral, mais ça fonctionne à fond.
- Le film est bien écrit et mieux construit que le précédent. Le rythme est prenant, la tension ou le malaise sont quasi constants.
- Plein de bonnes scènes : l’assaut de la maison au début du film (les flics sont vraiment trop con de les laisser s’enfuir, mais bon), les séquences d’humiliation malaisantes dans l’hôtel, la victime écrasée par un semi-remorque, les face-à-face entre le shérif Wydell et Mother Firefly, l’inoubliable fusillade finale sur "Free Bird" de Lynyrd Skynyrd, etc.
- Les touches d’humour fonctionnent, à condition de ne pas être allergique aux dialogues vulgaires et tournant systématiquement autour du cul, affectionnés à l’excès par Zombie.
- Une violence qui fait mal par où ça passe (le meurtre des deux gars dans le désert, le lancer de couteau...).
- Excellente performance des acteurs, on sent qu’ils y ont mis leur cœur et leurs tripes. C’est parfois excessif, mais ça colle au film.
- Une belle brochette de personnages mémorables et bien campés. Outre le trio principal, le flic psychopathe joué par William Forsythe est d’une intensité rare, Ken Foree campe un maquereau/enculé de premier ordre, Danny Trejo reste fidèle à lui-même, et bien d’autres encore qu’il serait trop long de citer.
- Très bonne bande-son rock / country / folk utilisée habilement, et j'aime beaucoup la musique du film aux sonorités industrielles.
- Et puis, tous les plans sur le cul de Sheri Moon Zombie !
Les moins :
- La maudite shaky cam, ça bouge dans tous les sens dès que l'action démarre.
- Les insultes et vulgarités en chaîne dans les dialogues deviennent lourdes à la longue, tout comme certaines touches d’humour too much qui ne servent pas à grand-chose (l’achat des poulets, le dialogue Groucho vs Elvis...). De mémoire, je crois que la version ciné ne contient pas ces scènes, à juste titre.
- À la fois une force et une faiblesse : il y a tellement de gueules connues qu’on a parfois l’impression d’assister à une réunion d’anciens potes. Pas toujours évident de voir au-delà des acteurs et de croire aux personnages.
- Quelques impacts de balles et effets sanglants numériques dont je me serais passé, même si ça reste subtil. L'intérieur de la maison en feu est aussi un peu limite.
À moins d’être allergique au style de Rob Zombie, nul doute que The Devil’s Rejects est un gros cran au-dessus de House of 1000 Corpses : mieux maîtrisé, mieux rythmé, mieux écrit. Et pour le coup, la fin est hautement satisfaisante. Même si l’on finit par s’attacher aux tueurs (inévitablement), leur mort devait arriver, et elle est flamboyante ! Je pense que c’est mon film préféré du réal : très inspiré, personnel, souvent dérangeant, mais qui parvient aussi à être fun. Un équilibre franchement casse-gueule, mais très réussi.
Les plus :
- Le concept de suivre trois tueurs sadiques dans un road-trip sanglant, puis de les transformer en victimes impuissantes, est excellent. Cela permet à la fois d’humaniser les monstres et d’éviter le manichéisme habituel. C’est très immoral, mais ça fonctionne à fond.
- Le film est bien écrit et mieux construit que le précédent. Le rythme est prenant, la tension ou le malaise sont quasi constants.
- Plein de bonnes scènes : l’assaut de la maison au début du film (les flics sont vraiment trop con de les laisser s’enfuir, mais bon), les séquences d’humiliation malaisantes dans l’hôtel, la victime écrasée par un semi-remorque, les face-à-face entre le shérif Wydell et Mother Firefly, l’inoubliable fusillade finale sur "Free Bird" de Lynyrd Skynyrd, etc.
- Les touches d’humour fonctionnent, à condition de ne pas être allergique aux dialogues vulgaires et tournant systématiquement autour du cul, affectionnés à l’excès par Zombie.
- Une violence qui fait mal par où ça passe (le meurtre des deux gars dans le désert, le lancer de couteau...).
- Excellente performance des acteurs, on sent qu’ils y ont mis leur cœur et leurs tripes. C’est parfois excessif, mais ça colle au film.
- Une belle brochette de personnages mémorables et bien campés. Outre le trio principal, le flic psychopathe joué par William Forsythe est d’une intensité rare, Ken Foree campe un maquereau/enculé de premier ordre, Danny Trejo reste fidèle à lui-même, et bien d’autres encore qu’il serait trop long de citer.
- Très bonne bande-son rock / country / folk utilisée habilement, et j'aime beaucoup la musique du film aux sonorités industrielles.
- Et puis, tous les plans sur le cul de Sheri Moon Zombie !
Les moins :
- La maudite shaky cam, ça bouge dans tous les sens dès que l'action démarre.
- Les insultes et vulgarités en chaîne dans les dialogues deviennent lourdes à la longue, tout comme certaines touches d’humour too much qui ne servent pas à grand-chose (l’achat des poulets, le dialogue Groucho vs Elvis...). De mémoire, je crois que la version ciné ne contient pas ces scènes, à juste titre.
- À la fois une force et une faiblesse : il y a tellement de gueules connues qu’on a parfois l’impression d’assister à une réunion d’anciens potes. Pas toujours évident de voir au-delà des acteurs et de croire aux personnages.
- Quelques impacts de balles et effets sanglants numériques dont je me serais passé, même si ça reste subtil. L'intérieur de la maison en feu est aussi un peu limite.
À moins d’être allergique au style de Rob Zombie, nul doute que The Devil’s Rejects est un gros cran au-dessus de House of 1000 Corpses : mieux maîtrisé, mieux rythmé, mieux écrit. Et pour le coup, la fin est hautement satisfaisante. Même si l’on finit par s’attacher aux tueurs (inévitablement), leur mort devait arriver, et elle est flamboyante ! Je pense que c’est mon film préféré du réal : très inspiré, personnel, souvent dérangeant, mais qui parvient aussi à être fun. Un équilibre franchement casse-gueule, mais très réussi.
Man-eater