Re-visionnage (grace a TV Tokyo) de ce, euh, "classique" de Michael Bay, et ce, une bonne douzaine d'annees apres ma derniere tentative (avortee

).
Bon, d'emblee Michael Bay balise le terrain via un enterrement et un drapeau americain. "Classique" pour du Bay il va s'en dire

.
Si d'emblee Bay fait du Bay (le chaos de la scene du labo

), il reste cependant lisible

, Cage etonne.
Pas de doutes, le film ne date pas d'hier!
Connery detonne autant que Cage grace a une entree en scene en mode "cosplay" (Gandalf-style

). Mais bon, bibi se moque. M'enfin c'est vite repare a coups (de ciseaux) de coiffeur
(gay, bien sur), pour enfin ressembler a...un commandant de sous-marin russe.

Mais bon, bibi se moque (de nouveau).
Plus serieusement, de nos jours et a la vue de la filmo de Bay, le film se laisse voir et est (globalement) lisible
(je dis "globalement", hein). Bon, c'est globalement aussi plutor cretin, entre le pitch de depart (Harris qui veut rehabiliter ses "boys", en tue au passage d'autres et menace une ville avec un million d'habitants. Gne!? ), le look initial de Connery, le nom de Cage (Stanley..."
Goodspeed, pourquoi pas Mike "Niceguy" ou "Turk Thrust II"

hein?), une poursuite trop cut (mais encore lisible).
Ajoutons aussi des elements idiots tels: Connery qui a la main sur tous les secrets des 50 dernieres annees americaines, oui tous: Rosewell, l'assassinat de Kennedy, la sextape de Clinton ou la photo de la bar mitsva des Bush avec Saddam Hussain et Harvey Weinstein

. De quoi faire sauter une dizaine de presidents, ex-presidents, secretaires presidentielles et producteurs hollywoodiens amateurs de galipettes qu'on vous dit.
Pour etre alle a Alcatraz en '88 (pas pour un sejour, juste pour des vacances en Californie, eh!), bibi confirme que, sauf cas de reamenagement des installations pour les touristes, il n'y a PAS de tunnels avec wagonets et cascades a Alcatraz

et que tout ca est juste repique a Indiana Jones and the Temple of Doom (1984).
Du bon cote, Connery apporte une touche de credibilite au cote commando (on a 6 James Bond derriere la ceinture ou pas, hein), tout comme Michael Biehn ou donc la coiffure de Nicolas Cage

. La credibilite reste par contre mechamment mise a epreuve par la realisation de Bay (les tournures du scenario sans parler de certains dialogues--puree, Biehn face a Harris

), mais (globalement) ca...tient...le coup.
Bref, un Bay supportable et parfois plutot "bon", dans la filmo du bonhomme ca fait quand meme sa petite impression

.
Bon ceci dit, bibi a regarde le tout plutot mollement, la faute aux lourdeurs du projet, du real, de la zique et du scenar.
Si bibi veut un truc idiot (mais efficace), un actioner des annees 80s fera l'affaire, s'il veut un film-sujet (a polemiques), un thriller-conspirationiste des annes 70s fera l'affaire, s'il veut du "classique", les annees 50s/60s offrent le choix. Bref, les annees 90s font trop lights et trop indigestes.
The Rock: 3.50 / 5 (j'ai reussi a aller jusqu'a bout du film sans me faire trop violence (faut dire qu'il devait manquer 20 a 30 minutes aussi

). Pour samedi-soiristes pas trop regardants...Les cinephiles, les vrais, eux savent que ZE film de Bay, ca reste Pain and Gain (2013)

)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.