Dodgeball - Rawson Marshall Thurber (2004)

[peter wonkley]

je prefere zoolander

[rusty james]

Ouai bien aimé. Quelques bonnes scènes de rigolade (sadiques, notamment lors des bombardages de ballons... ou encore mieux de clef à molettes ), même si je suis pas sûr que contrairement à Zoolander il passe l'épreuve du temps.
Pis en tant que looser il est toujours bon de retrouver ce genres de personnages qui vainc le méchant capitaliste abruti
Sont vraiment attachant ces blaireaux, surtout le gros à lunette

[rocket]

le film est dispo au prix de 10€ now

et sur alapage les fdp sont gratuits en ce moment

donc voila laissez vous tenter!!

[White Snake]

Si vous pouvez évitez les clefs, vous éviterez les balles !

[Superwonderscope]

Mouais, c'est quand même pas la panacée J'ai bien ri à certains dialogues, certaine scènes (dont celles des clés) otn en effet excellentes. Mais il n'y a qu'un seul qui réussit à etre vraiment drole sans se forcer, c'est Rip Torn. Il est tout bonnement hallucinant!
Sinon, c'est un bon vieux recyclage de l'idée de Caddyshack ou de Meatballs (les snobs contre les mecs comme vous et moi), adapté au gout du 21e siècle avec Stiller en surcharge.

On trouve toutefois une certaine énergie communicative dans les scènes de balle au prisonnier.
C'est quand même insuffisant, je rejoins ce que disait un forumer plus haut, il y avait matière à faire beaucoup plus délirant.

Quant à la critique de la sociét beauf américiane, il faudra repasser, le film s'y complait quand même pas mal. Oui, les personnes qui vont à la gym pour donner dans le fascisme corporel c'est mal. Rien ne vaut des "average guys" un peu replets, pas sexy mais tellement plus vrais avec le vrai bon sens près de chez vous. Exactement les spectateurs qui sont visés... les "average guys & dolls" qui vont au cinéma et qui aimeront voir les tous beaux tous musclés tous bronzés se faire prendre une patée. (chose qu'on sait dès le lancement du générique)
Ca me fait penser à Straight Talk/Franc Parler avec Dolly Parton, où, sur une histoire différente, le principe était rigoureusement identique. Un vrai nivellement par le bas.

Et le final avec Stiller qui donne son couplet "j'ai pensé à ce que vous alliez dire sur le film avant même que le film soit fini", çc'est fun au premier degré, mais j'ai trouvé cela un peu méprisant et terriblement prétentieux de sa part. Il faut certes aller jusqu'au bour du générique pour voir une petite scène supplémentaire.

On parlait de népotisme, Stiller producteur a encore réussi à placer sa femme (certes mignonne et pas plus mauvaise actrice qu'une autre)

Si la bonne humeur généralisée est évdiente et si je ne me suis pas ennuyé, le produit est quand même strictement sans aucun intéret. J'ai nettement préféré BaseKetball

vu sur le dvd belge. 1H28, scope 16/9 de bonne qualité et un 5.1 juste passable.

[Fatalis rex]

C'est la première fois que je vois quelqu'un prendre autant au sérieux ce film. Et après on se demande si on analyse trop les films

[Superwonderscope]

Justement, c'est le type même de films pour endormir toute faculté de réflexion du spectateur moyen.
La comédie de manière générale prete à rire (quand c'est réussi) mais gagne aussi, comme pour tout autre type de films, à etre un miroir des temps où elle est créée.
Voir ainsi les films de Preston Sturges dans les années 40, ceux de Billy Wilder dans les années 50/60, ou encore les films d'Henry Jaglom... il y a définitivement autre chose que de simples gags mis bouts à bouts au fil d'une histoire-passoire-recycleuse.

Alors oui, on porrait rester au ras du ballon et dire "ouah, trop marrant Stiller avec sa chevelure" "trop bon le gag où il se gonfle la bite avant son rdv avec la banquière" "trop bon les coups de clés à molette dans la gueule" "excellent les coups dans les couilles""oah, putain l'équipe de sado-maso " "droooooooole l'équipe des rappeurs". Certains gags font mouche, la plupart non.
Peut etre qu'il faut savoir aller au-dela, malgré ce que Stiller dit à la fin du film? J'ai justement envied'aller plus loin que le simple produit de grande consommation qu'on me propose.

[Fatalis rex]

Ben ce que j'en sais c'est que ça m'a fait rire, que Ben Stiller sait faire dans le graveleux en échappant à la vulgarité, ce qui dénote un certain talent, qu'il suffit de comparer ZOOLANDER à celui-ci aux SCARY MOVIE pour voir que ses films ne sont pas qu'une suite de sketches vulgos destinés aux ados US : il y a une histoire, des perso, une logique narrative, une évolution des perso...

Alors oui ce sont des grosses ficelles, les types du coin vs les gros baraqués qui se tapent plein de nanas, mais comme le public est surement plus proche des 1er forcément pour l'identification c'est plus pratique Le but est un peu revanchard, mais bon pourquoi pas.

[Dragonball]

Quant à la critique de la sociét beauf américiane, il faudra repasser, le film s'y complait quand même pas mal. Oui, les personnes qui vont à la gym pour donner dans le fascisme corporel c'est mal. Rien ne vaut des "average guys" un peu replets, pas sexy mais tellement plus vrais avec le vrai bon sens près de chez vous. Exactement les spectateurs qui sont visés... les "average guys & dolls" qui vont au cinéma et qui aimeront voir les tous beaux tous musclés tous bronzés se faire prendre une patée. (chose qu'on sait dès le lancement du générique)

En gros, tu es en train de nous dire que le film est populiste ?

Mais, finalement, n'est ce pas la caractéristique même de tout les films grands public, donner au spectateur ce qu'il est venu chercher, ne surtout pas le brusquer, le flatter, etc, etc .... ?

Imagine que l'équipe des plouc se soit pris une racler à la fin. Quel retournement de situation, quelle curauté !

Malheureusement, si on avait assisté à cette hypothétique final, je pense que certain auraient crié au fascisme !

[MadXav]

J'aime beaucoup Ben Stiller, l'idée de base est magnifique, la bande annonce m'avait pas mal titillée mais au final, le film ne s'en sort que moyennement bien. C'est pas suffisament déjanté, c'est un peu trop prévisible et puis je sais pas... Ouais, il manque de la folie à ce film ! C'est comme dommage pour un film au concept aussi absurde ! Très nettement inférieur donc à Zoolander qui reste pour moi indétronable tant il est barré et con.

Reste qu'il y a Chuck Norris, ça suffit pour transformer le film en chef d'oeuvre instantanné ... La présence de David Hasselhoff reste de plus un bonus non négligeable.

[Fatalis rex]

Reste qu'il y a Chuck Norris, ça suffit pour transformer le film en chef d'oeuvre instantanné ... La présence de David Hasselhoff reste de plus un bonus non négligeable.

Fallait pas le dire !!! C'est LA surprise !

[Dragonball]

Reste qu'il y a Chuck Norris, ça suffit pour transformer le film en chef d'oeuvre instantanné ... La présence de David Hasselhoff reste de plus un bonus non négligeable.

Et y a aussi Lance Amstrong, dans la séquence la plus merdique du film !

Et je dis pas ça parce que c'est un drogué et qu'il a insulté l'équipe de France !

[MadXav]

Fallait pas le dire !!! C'est LA surprise !

Note bien cependant que ces noms sont cités 36fois dans les posts précédents. Donc c'est pas vraiment un spoiler. De plus, je pense que ça peut motiver les gens à voir le film. C'est un argument comme un autre qui me semble tenir la route.
"Matter Dodgeball ? Mouais, bof, un truc de balle au prisonnier, c'est cucul, c'est un peu gamin, je le sens pas trop... Et puis c'est une comédie, ça va être niais... Pardon ? Quoi ? Y'a Chuck Norris dedans ? A ben vas-y alors, fais péter la galette de suite qu'on matte ça !!!".
Enfin perso c'est comme ça que je vois la chose. En citant ces 2 noms, c'est un genre de promotion gratuite que je fais pour le film. C'est pas négligeable et je me doute bien que Ben Stiller m'en est fortement reconnaissant.
Et puis pour la part de mystère, j'avais pas citer William Shatner donc je préserve l'essentiel.

[Superwonderscope]

Quant à la critique de la sociét beauf américiane, il faudra repasser, le film s'y complait quand même pas mal. Oui, les personnes qui vont à la gym pour donner dans le fascisme corporel c'est mal. Rien ne vaut des "average guys" un peu replets, pas sexy mais tellement plus vrais avec le vrai bon sens près de chez vous. Exactement les spectateurs qui sont visés... les "average guys & dolls" qui vont au cinéma et qui aimeront voir les tous beaux tous musclés tous bronzés se faire prendre une patée. (chose qu'on sait dès le lancement du générique)

En gros, tu es en train de nous dire que le film est populiste ?

Mais, finalement, n'est ce pas la caractéristique même de tout les films grands public, donner au spectateur ce qu'il est venu chercher, ne surtout pas le brusquer, le flatter, etc, etc .... ?

Imagine que l'équipe des plouc se soit pris une racler à la fin. Quel retournement de situation, quelle curauté !

Malheureusement, si on avait assisté à cette hypothétique final, je pense que certain auraient crié au fascisme !

Ce que le spectateur vient chercher... si tout le monde le savait, tout l'industrie cinématographique serait comblée heureuse et il n'y aurait aucun bide !

Maintenant, je ne pense pas que le film soit populiste, dans le sens où il ne décrit pas avec réalsme la vie des gens du peuple...

c'est somme toute logique, un peu comme Bring It On qui voit l'équipe des Clovers gagner face aux Toros... c'est évident et montrer le contraire aurait provoqué une certaine ire populaire... c'est juste politiquement correct, le rêve américain à portée de tous. "même vous, les nuls, vous pouvez y arriver!". Comme pour des trucs comme Necessary Roughness, Major League et dans une moindre mesure Hoosiers...

De voir l'équipe des Average Joe's dérouiller, oui, ça aurait été fun et politiquement incorrect mais dans un film Fox, il faut pas rêver

[Pitchblack]

Je vois de quoi tu parles, et finalement on peut croire être dans le racoleur dont on parle dans le thread sur la (sur)analyse des films. Mais d'un autre coté la ficelle est énorme, et aussi ancienne que l'envie de voir le challenger gagner face au favori.

Personellement je trouverais çà racoleur ou "manipulateur" si je n'étais pas informé au départ de la trajectoire du récit, et de son caractère énorme.

Au moment où j'écris, j'entend le fond sonore d'un téléfilm américain type "drame familial standard" : là, tout le racolage, tout les effets faciles, tous les sous-entendus à 2 balles, tous les principes bien-pensants implicites me font hurler. Cela se veut "formaté" et c'est d'un normatif à vomir.

Je préfère encore un Dodgeball, avec ses outrances, même si l'effet peut paraître facile. En plus, comme le fait remarquer Fatalis, c'est mine de rien une comédie bien plus écrite que la majorité des daubes à sketches type Scary Movies.

Sinon, pour voir un looser attachant perdre avec panache, on peut se consoler en regardant ROCKY (1) mais bon, ce n'est pas une comédie.
Les films de Kevin Smith sont assez présent sur ce créneau là (je pense à CLERKS) : un héros "éventuel" dont la situation n'évolue pas toujours, et une tripotée de second rôles qui n'échappe pas (et qui ne cherche pas à s'échapper) de leur condition de loosers.