Star Wars: Episode VIII - The Last Jedi (2017) - Rian Johnson - avis p.6 et +
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Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
Voilà, je lis déjà une comparaison avec Mad Max Fury Road (à croire qu'il n'y a que deux films sur Terre) et je referme la page.
Modifié en dernier par Omega le ven. janv. 12, 2018 1:08 pm, modifié 1 fois.
Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
La comparaison avec "Fury Road" (sur les points soulevés dans la critique) est loin d'être idiote (le héros du film n'est pas celui qu'on attend), même si je ne suis pas d'accord avec tout l'article évidemment.
Je ne comprends pas la violence de vos réactions face à ces critiques (quand même violemment insultantes : "merde dans les yeux", "se tire sur la nouille", etc), juste parce que vous n'êtes pas d'accord avec elles. Mais ce n'est pas nouveau, ce sont des expressions qu'on lit depuis des années.
Cela rejoint un problème que j'ai avec la communauté on va dire "bissophile" ou "fantasticophile" : reprocher beaucoup l'intolérance des autres (il faut avoir les mêmes goûts que moi), et en même temps être hyper intolérant avec les avis des autres ou les goûts différents...
Tout ça avec des arguments populistes lassants et démagos, c'est quelque chose avec lequel j'ai de plus en plus de mal. Par exemple, les vilains bobos parisiens - bobos, c'est "bourgeois bohèmes" : déjà, je peux vous assurer que si vous pigez dans Mad, vous êtes très loin d'avoir des revenus de bourgeois, la plupart des gens qui font de la pige dans des mags de cinéma que je connais ont bien entendu des métiers alimentaires à côté sans quoi ils n'arriveraient même pas au smic !
Ecrire dans Mad et défendre le dernier "Star wars", c'est "élitiste" : là aussi, laissez moi rigoler, c'est un mag quand même encore populaire (c'est ni les cahiers, ni positif), l'article cité est clair, parfaitement lisible, je ne lis aucun propos élitiste ou référence obscure cherchant à enfumer le lecteur...
Je ne comprends pas la violence de vos réactions face à ces critiques (quand même violemment insultantes : "merde dans les yeux", "se tire sur la nouille", etc), juste parce que vous n'êtes pas d'accord avec elles. Mais ce n'est pas nouveau, ce sont des expressions qu'on lit depuis des années.
Cela rejoint un problème que j'ai avec la communauté on va dire "bissophile" ou "fantasticophile" : reprocher beaucoup l'intolérance des autres (il faut avoir les mêmes goûts que moi), et en même temps être hyper intolérant avec les avis des autres ou les goûts différents...
Tout ça avec des arguments populistes lassants et démagos, c'est quelque chose avec lequel j'ai de plus en plus de mal. Par exemple, les vilains bobos parisiens - bobos, c'est "bourgeois bohèmes" : déjà, je peux vous assurer que si vous pigez dans Mad, vous êtes très loin d'avoir des revenus de bourgeois, la plupart des gens qui font de la pige dans des mags de cinéma que je connais ont bien entendu des métiers alimentaires à côté sans quoi ils n'arriveraient même pas au smic !
Ecrire dans Mad et défendre le dernier "Star wars", c'est "élitiste" : là aussi, laissez moi rigoler, c'est un mag quand même encore populaire (c'est ni les cahiers, ni positif), l'article cité est clair, parfaitement lisible, je ne lis aucun propos élitiste ou référence obscure cherchant à enfumer le lecteur...
Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
Il y a de bonnes choses dans ce Star Wars, il ne faut pas exagérer. Beaucoup de critiques ont aimé l’aspect « table rase » du film, comme le youtubeur « Fossoyeur de film » par exemple. Le Masque et la plume sur France Inter l’ont bien aimé aussi, et c’était argumenté.
Mais Star Wars est un tel puit sans fond à fantasme nostalgique, il nous est si cher (parce que lié à notre enfance/jeunesse) que la « marque » nous est sacrée. Dans ce contexte ils est très difficile aux réalisateurs de s'en emparer sans froisser les uns ou les autres.
Moi le premier, en 97 j’ai commencé à faire la gueule. En 99, c’était la gueule de bois à la sortie du cinéma. Et ensuite... j’ai capitulé et accepté doucement le sort.
Seul Rogue One a su capturer (à mon avis) à peu près l’essence des films d’origines tout en tentant des choses... (Et j’aime aussi énormément la série Clone Wars de Tartakovsky).
Mais Star Wars est un tel puit sans fond à fantasme nostalgique, il nous est si cher (parce que lié à notre enfance/jeunesse) que la « marque » nous est sacrée. Dans ce contexte ils est très difficile aux réalisateurs de s'en emparer sans froisser les uns ou les autres.
Moi le premier, en 97 j’ai commencé à faire la gueule. En 99, c’était la gueule de bois à la sortie du cinéma. Et ensuite... j’ai capitulé et accepté doucement le sort.
Seul Rogue One a su capturer (à mon avis) à peu près l’essence des films d’origines tout en tentant des choses... (Et j’aime aussi énormément la série Clone Wars de Tartakovsky).
Modifié en dernier par Machet le sam. janv. 13, 2018 3:13 am, modifié 3 fois.
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
Je pense qu'ils parlent d'un certain état d'esprit élitiste actuellement propre à des petits milieux (littérature, BD ou cinéma de genre), qui n'a rien à voir avec le niveau social de leurs membres, ou même dans le style d'écriture. L'"esprit de club", quoi. On fait le même reproche à Libération ou aux Inrocks.
Je ne lis plus MM depuis des années, donc je n'ai pas de jugement, mais dans les années 80 les articles étaient clairement populaires tout en étant intelligents sur le fond. Un moment ça a basculé dans cet élitisme qui consiste un peu à encenser des films conspués par tout le monde, simplement pour démontrer qu'on est capable de voir le génie là où il est caché, parce qu'on est des gens intelligents et cultivés qui se démarquent de la populasse, là où tout le monde a vu un mauvais film. Franchement, la défense systématique de John Mc Tiernan, qui a enquillé les mauvais films, et de Rollerball notamment, ça devenait ridicule.
De mémoire j'avais arrêté de lire le mag après la lecture de la critique du film SEUL AU MONDE, qui est plutôt sympa, dont le titre était "Y a-t-il un médecin (de Droite) dans la salle ?", parce qu'au début du film on voit Tom Hanks en manager de Fédex former des livreurs russes...
Donc voilà, ça n'est que mon interprétation. Moi ce que j'en dis, c'est que des gens veulent tellement aimer ce film qu'ils vont lui trouver plein de qualités cachées et d'intentions du réalisateur, alors que pour moi c'est juste un film baclé fait dans la panique après l'accueil du précédent. Quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage, quand on veut défendre une oeuvre on va surinterpréter chaque plan pour y trouver un message. Son article, à ce Monsieur, je te fais le même avec WAYNE'S WORLD 2 pour démontrer par A + B qu'il y a derrière un message sociologique témoin d'une époque, pas de souci !
Je ne lis plus MM depuis des années, donc je n'ai pas de jugement, mais dans les années 80 les articles étaient clairement populaires tout en étant intelligents sur le fond. Un moment ça a basculé dans cet élitisme qui consiste un peu à encenser des films conspués par tout le monde, simplement pour démontrer qu'on est capable de voir le génie là où il est caché, parce qu'on est des gens intelligents et cultivés qui se démarquent de la populasse, là où tout le monde a vu un mauvais film. Franchement, la défense systématique de John Mc Tiernan, qui a enquillé les mauvais films, et de Rollerball notamment, ça devenait ridicule.
De mémoire j'avais arrêté de lire le mag après la lecture de la critique du film SEUL AU MONDE, qui est plutôt sympa, dont le titre était "Y a-t-il un médecin (de Droite) dans la salle ?", parce qu'au début du film on voit Tom Hanks en manager de Fédex former des livreurs russes...
Donc voilà, ça n'est que mon interprétation. Moi ce que j'en dis, c'est que des gens veulent tellement aimer ce film qu'ils vont lui trouver plein de qualités cachées et d'intentions du réalisateur, alors que pour moi c'est juste un film baclé fait dans la panique après l'accueil du précédent. Quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage, quand on veut défendre une oeuvre on va surinterpréter chaque plan pour y trouver un message. Son article, à ce Monsieur, je te fais le même avec WAYNE'S WORLD 2 pour démontrer par A + B qu'il y a derrière un message sociologique témoin d'une époque, pas de souci !

Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
Mon attitude n'est clairement pas objectif (je ne développerai pas plus en public). On pourra me dire de mauvaise foi que je ne dirai pas non.
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Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
Omega, mets un coup de frein à main. Tu es de plus en plus dans le registre de l'insulte et ça ne paie pas. Les mecs de Mad Movies peuvent aimer l'épisode 8 sans que tu rentres en mode Thug Life.
Vas plutôt nous sortir un double LP Cannibale à la française.
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Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
Ouaip, je pense surtout que ce n'est pas mon combat.
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Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
Cette trilogie? une course de relais.
https://www.starwars-universe.com/actu- ... -viii.html
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Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
Marrant ce que dit un gars en commentaire : « si tu ne veux plus entendre parler des jedi et de la force, étrange de t’exiler sur l’ile du sanctuaire Jedi et de continuer à t’habiller en Jedi ! »
Pas faux

Pas faux

Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
En même temps, la trilogie d'origine a aussi été un peu faite dans l'improvisation, même si Lucas a toujours chercher à laisser penser le contraire.Romain a écrit :Cette trilogie? une course de relais.
https://www.starwars-universe.com/actu- ... -viii.html
On a des sources contradictoires à ce sujet (quand a-t-il été décidé que Luke serait le fils de Vador ? Le mort de Ben reste dans la flou à la fin de l'épisode 4, etc...). A mon sens, le seul cycle qui a été pensé majoritairement à l'origine, c'est la prélogie.
Par contre ce qui manque à cette nouvelle trilogie, c'est le regard d'un Auteur.
Qu'on les aime ou non, c'est ce regard de Lucas qui unifie les 6 précédents, avec quand une pensée cohérente (sur la Force notamment, la Politique dans l'Empire et la Rébellion).
Là, c'est clair que Kathleen Kennedy est une showrunner au sens le plus technique et organisationnel du terme, mais que cette nouvelle trilogie manque de vision unificatrice... On croise les doigts pour que tout retombe magiquement sur ses pieds...

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Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
Même la prélogie a une part d'improvisation (il vous suffit de lire le making-of du 3ème épisode pour s'en rendre compte). ça ne me choque pas.
Le truc, c'est que si Hamill (qui était là de 1975 à 1983) dit que ça sent la course de relais, c'est que c'était pas tout à fait la même façon de travailler à l'époque. ça me parait évident.
Le truc, c'est que si Hamill (qui était là de 1975 à 1983) dit que ça sent la course de relais, c'est que c'était pas tout à fait la même façon de travailler à l'époque. ça me parait évident.
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Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
ça va, tout le monde va bien ? 

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Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
Quel belle formuleManolito a écrit :Là, c'est clair que Kathleen Kennedy est une showrunner au sens le plus technique et organisationnel du terme, mais que cette nouvelle trilogie manque de vision unificatrice... On croise les doigts pour que tout retombe magiquement sur ses pieds...



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Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
Ca effectivement, c'est une évidence. En 40 ans, les projets quelqu'ils soient ne se font plus de la même manière, les budgets et le nombre de personnes impliqués n'ont rien à voir, le rythme n'a sans doute rien à voir et les techniques n'ont rien à voir. Quand je vois la filmographie de Mark Hamill (dont j'ai vu pas mal de navets du reste) entre la première et la troisième trilogie, je me dis que le tournage d'Episode VIII a vraiment du être un choc ! C'est le syndrome Hibernatus là !Romain a écrit :Le truc, c'est que si Hamill (qui était là de 1975 à 1983) dit que ça sent la course de relais, c'est que c'était pas tout à fait la même façon de travailler à l'époque. ça me parait évident.

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Re: Star Wars Episode VIII : The Last Jedi (2017) avis p.6 e
Là pour le coup on tient une vraie mise en abîme !