Ultraviolet - 2006 - Kurt Wimmer
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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MadXav
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Bon, j'ai vu la chose et je ne serai pas aussi sévère que d'autres à son sujet.
Le générique de début nous éclaire quant aux souhaits du réalisateur : Nous fournir un spectacle le plus proche possible du comics d'origine. Hors, le comics d'origine, c'est de la folie, des gadgets improbables, des morts à la pelle et des attitudes de poseuse en veux-tu en voilà (Rectif : Les pages de comics disponibles sont le fruit de travaux de fans suite à la sortie du film. Le film n'est donc pas basé sur un comics). Donc pas de doute, Wimmer réalise là une adaptation très fidèle au matériau d'origine. Certes, à l'écran, ça peut surprendre, mais c'est bien du Comics animé qu'on nous offre là. Les dialogues font immanquablement penser aux tag-lines des années 80, les postures acrobatiques des différents protagonistes sont figées (comme sur une case de BD), les couleurs flashies etc.
Donc quelque part, pour moi, Wimmer réussit son pari.
Après, il est vrai que les choix visuels sont parfois discutables, que l'effet "flou" qui accompagne le film n'est pas forcement du meilleur goût, que l'effet "scène cinématique" constant est assez dommageable et qu'à l'écran, tout ça fait globalement "too much" et très décérébré... De plus, y'a à boire et à manger là dedans. Certaines scènes d'actions, supportées par une BO énorme, transportent le spectateur en plein coeur de ses fantasmes videoludiques les plus fous alors que d'autres (la scène avec la moto), sont clairement ratées (très très moche cette séquence)...
Sur ce plan, le film est donc assez inégal. Inégal aussi en terme de rythme puisqu'on passe d'une scène d'action monstrueuse à une succession de dialogues plus ou moins pertinents.
Qu'importe, Wimmer nous livre un film qui, même s'il est bancal et particulièrement con, constitue un plaisir immédiat. J'irai pas rematter la chose tous les mois (ça peut abimer je pense) mais force est de constater que beaucoup de chorégraphies s'avèrent particulièrement abouties. On en vient donc tout naturellement à Milla. Malheureusement, elle est toujours mauvaise actrice. En revanche, elle confirme à mes yeux son statut d'action-star. Mince, rapide, froide, agile, elle est pour moi l'interprète idéale pour Violet. Alors que Charlize se ridiculise dans Aeon Flux, Milla tire ici sans mal son épingle du jeu. Encore, une fois, pas comme actrice, mais comme interprète d'un vampire agité passant son temps à latter du monde... J'irai même jusqu'à dire que les plans récurrents sur son arrière-train ne sont pas inintéressants ! Plus sérieusement, ce rôle de poseuse lui va à merveille et, bien qu'elle ne soit pas physiquement ma came, je la trouve ici particulièrement sexy.
Wimmer nous livre donc un film qui tranche pas mal avec son Equilibrium : On oublie la réflexion et on booste l'action à l’extrême, voire au-delà. C'est assez surprenant et quelque part décevant. Reste que si on matte ce film sans a priori, avec l'idée de se défouler et de s'exploser la tête à grand coup de CGI, ce film est une réussite. Certes pas un grand film, mais plutôt un exutoire appréciable.
Le générique de début nous éclaire quant aux souhaits du réalisateur : Nous fournir un spectacle le plus proche possible du comics d'origine. Hors, le comics d'origine, c'est de la folie, des gadgets improbables, des morts à la pelle et des attitudes de poseuse en veux-tu en voilà (Rectif : Les pages de comics disponibles sont le fruit de travaux de fans suite à la sortie du film. Le film n'est donc pas basé sur un comics). Donc pas de doute, Wimmer réalise là une adaptation très fidèle au matériau d'origine. Certes, à l'écran, ça peut surprendre, mais c'est bien du Comics animé qu'on nous offre là. Les dialogues font immanquablement penser aux tag-lines des années 80, les postures acrobatiques des différents protagonistes sont figées (comme sur une case de BD), les couleurs flashies etc.
Donc quelque part, pour moi, Wimmer réussit son pari.
Après, il est vrai que les choix visuels sont parfois discutables, que l'effet "flou" qui accompagne le film n'est pas forcement du meilleur goût, que l'effet "scène cinématique" constant est assez dommageable et qu'à l'écran, tout ça fait globalement "too much" et très décérébré... De plus, y'a à boire et à manger là dedans. Certaines scènes d'actions, supportées par une BO énorme, transportent le spectateur en plein coeur de ses fantasmes videoludiques les plus fous alors que d'autres (la scène avec la moto), sont clairement ratées (très très moche cette séquence)...
Sur ce plan, le film est donc assez inégal. Inégal aussi en terme de rythme puisqu'on passe d'une scène d'action monstrueuse à une succession de dialogues plus ou moins pertinents.
Qu'importe, Wimmer nous livre un film qui, même s'il est bancal et particulièrement con, constitue un plaisir immédiat. J'irai pas rematter la chose tous les mois (ça peut abimer je pense) mais force est de constater que beaucoup de chorégraphies s'avèrent particulièrement abouties. On en vient donc tout naturellement à Milla. Malheureusement, elle est toujours mauvaise actrice. En revanche, elle confirme à mes yeux son statut d'action-star. Mince, rapide, froide, agile, elle est pour moi l'interprète idéale pour Violet. Alors que Charlize se ridiculise dans Aeon Flux, Milla tire ici sans mal son épingle du jeu. Encore, une fois, pas comme actrice, mais comme interprète d'un vampire agité passant son temps à latter du monde... J'irai même jusqu'à dire que les plans récurrents sur son arrière-train ne sont pas inintéressants ! Plus sérieusement, ce rôle de poseuse lui va à merveille et, bien qu'elle ne soit pas physiquement ma came, je la trouve ici particulièrement sexy.
Wimmer nous livre donc un film qui tranche pas mal avec son Equilibrium : On oublie la réflexion et on booste l'action à l’extrême, voire au-delà. C'est assez surprenant et quelque part décevant. Reste que si on matte ce film sans a priori, avec l'idée de se défouler et de s'exploser la tête à grand coup de CGI, ce film est une réussite. Certes pas un grand film, mais plutôt un exutoire appréciable.
Modifié en dernier par MadXav le mar. déc. 26, 2006 2:07 pm, modifié 1 fois.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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Flichtenbloden
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Heu, je crois pas que ce soit l'adaptation d'une quelconque BD.MadXav a écrit :Le générique de début nous éclaire quant aux souhaits du réalisateur : Nous fournir un spectacle le plus proche possible du comics d'origine. Hors, le comics d'origine, c'est de la folie, des gadgets improbables, des morts à la pelle et des attitudes de poseuse en veux-tu en voilà. Donc pas de doute, Wimmer réalise là une adaptation très fidèle au matériau d'origine.
Mais dans l'esprit je suis d'accord avec toi.
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MadXav
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Effectivement, honte à moi. Les portions de comics que l'on peut trouver sur la toile sont manifestement des oeuvres post-films et amateurs (d'un amateurisme qui force parfois le respect du reste). Pour ma part, j'ai feuilleté les quelques pages en ligne avant d'avoir vu le film... Ca explique pourquoi j'arrivais pas à trouver les volumes qu'on voit dans le génériqueFlichtenbloden a écrit :Heu, je crois pas que ce soit l'adaptation d'une quelconque BD.
Mais dans l'esprit je suis d'accord avec toi.
Ces couv' (et d'autres) sont du reste dispos a différents endroits :
ou encore ça :
http://photos1.blogger.com/blogger/2557 ... ultra3.jpg
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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Shinji
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Le père Wimmer est obsédé par les régimes totalitaires, et cette fois il a opté pour le mix manga + jeu vidéo. Fun de revoir en live l'héroïne de Ghost in the Shell et des soldats à la Shirow/Oshii. C'est quand même mieux qu'un fan-film (quoique affirmeront certains). Je ne suis pas fan d'habitude de Milla, mais je trouve que ce type de personnage lui va bien. La sous-intrigue (si cela mérite une telle dénomination) avec le gosse est assez chiante, mais comme la grande partie du film consiste en une succession de bastons, il reste au final un film d'action décomplexé auquel chacun accrochera ou non selon son humeur.
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Rance Muhammitz
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Un chapitre de cette daube passait en boucle en magasin le week-end dernier pendant que je cherchais candy de Marquant et le doc sur Tom of Finland. Ca plus la musique de merde qui gueulait dans le rayon dvd, j'ai craqué et buté cinq personnes. Quand je lui ai expliqué le juge m'a absoud direct.
Bah, dans 20-30 ans ça sera in de regarder ce film et je suivrai le mouvement.
Bah, dans 20-30 ans ça sera in de regarder ce film et je suivrai le mouvement.
you shoot me in a dream you better wake up and apologize.
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Pitchblack
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A vous lire, çà devait être une purge absolue, et bien moi je le trouve fun ce film.
Une intrigue totalement stupide, certes mais aprés tout vu le matèriel de référence (un comics fictif certes mais à priori l'influence revendiquée ce sont les histoires de type "4 colors heroes"), je n'attendais pas un débat philosophique à la Alan Moore.
L'esthétique générale est discutable mais pas gerbative.
Les chorégraphies sont souvent trés trés sympatiques, et Wimmer me confirme qu'il sait filmer l'action.
Milla fait sa poseuse dark mono-expressive mais c'est ce qu'on lui demande et elle le fait trés bien.
Au final : un film décérébré mais qui en donne pour son argent point de vue action, et ce ma foi bien plus que d'autres sous-sous-produits à tendance frime tech-noir. Appellez çà un plaisir coupable, un truc à regarder le son coupé (les dialogues sont bien cons) ou un film pizza-bière, n'empêche que je me suis bien marré à le voir.
Un navet que je suis prêt à défendre (voire à acheter pour une poignée de cahuètes sur CDiscount).
A titre de comparaison, certains adorent ce nanar d'action qu'est Resident Evil 2. Et bien je me suis plus marré sur cet Ultraviolet là.
Bon, maintenant si Wimmer ne veut pas devenir le roi du dtv, il a intèrêt à embaucher un vrai scénariste.
[mode nerd on]
Et au passage, les armes de Milla ne sont pas des hologrammes, mais des armes réduites puis reconstituées à taille normale.
[mode nerd off]
Une intrigue totalement stupide, certes mais aprés tout vu le matèriel de référence (un comics fictif certes mais à priori l'influence revendiquée ce sont les histoires de type "4 colors heroes"), je n'attendais pas un débat philosophique à la Alan Moore.
L'esthétique générale est discutable mais pas gerbative.
Les chorégraphies sont souvent trés trés sympatiques, et Wimmer me confirme qu'il sait filmer l'action.
Milla fait sa poseuse dark mono-expressive mais c'est ce qu'on lui demande et elle le fait trés bien.
Au final : un film décérébré mais qui en donne pour son argent point de vue action, et ce ma foi bien plus que d'autres sous-sous-produits à tendance frime tech-noir. Appellez çà un plaisir coupable, un truc à regarder le son coupé (les dialogues sont bien cons) ou un film pizza-bière, n'empêche que je me suis bien marré à le voir.
Un navet que je suis prêt à défendre (voire à acheter pour une poignée de cahuètes sur CDiscount)
.A titre de comparaison, certains adorent ce nanar d'action qu'est Resident Evil 2. Et bien je me suis plus marré sur cet Ultraviolet là.
Bon, maintenant si Wimmer ne veut pas devenir le roi du dtv, il a intèrêt à embaucher un vrai scénariste.
[mode nerd on]
Et au passage, les armes de Milla ne sont pas des hologrammes, mais des armes réduites puis reconstituées à taille normale.
[mode nerd off]
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antropophagus
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Un bon film expérimental que voilà. Wimmer a du talent et plus qu'un scénariste (qui s'intéresse aux histoires dans ce genre de film ?) il a surtout besoin d'un producteur plein au as - et couillu - pour avoir enfin des moyens à la hauteur de ses ambitions. Sinon Milla est parfaite et le gamin (vu dans L'effet papillon) est moins insupportable que la moyenne, j'ai même trouvé quelques dialogues émouvants.
PS: Je suis fan de RE2.
- pour avoir enfin des moyens à la hauteur de ses ambitions. Sinon Milla est parfaite et le gamin (vu dans L'effet papillon) est moins insupportable que la moyenne, j'ai même trouvé quelques dialogues émouvants.PS: Je suis fan de RE2.
Man-eater
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F-des-Bois
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F-des-Bois
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Madkitsune
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- Localisation : somewhere
Une belle crotte fumante que cette chose, comme beaucoup de trucs avec la Jovo -de mes deux- vich...
Simplement consternant.
Allez hop, poubelle... ah merde, ben non faut que je le ramène au vidéoclub...
Note pour plus tard : ne plus rien louer avec l'autre ex-mannequin cocaïnomane (euphémisme ?)...
Simplement consternant.
Allez hop, poubelle... ah merde, ben non faut que je le ramène au vidéoclub...
Note pour plus tard : ne plus rien louer avec l'autre ex-mannequin cocaïnomane (euphémisme ?)...
C'est qui qu'a pété ?