Mesrine 2 - l'Ennemi public nunméro 1 - JF Richet (2008)

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Dragonball
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Re: Mesrine 2 - l'Ennemi public nunméro 1 - JF Richet (2008)

Message par Dragonball »

Je trouve que Mesrine est quand même parfois limite montré comme un débile dans le film !

Alors bon, peut être qu'on assiste pas assez sur sa violence, mais le voir balancer un sac remplis de billets dans une rivière ou délirer sur la palestine devant François Besse impassible, ça ne mythifie pas vraiment le personnage ! :mrgreen:

Y a aussi 2 trucs qui m'ont paru louche dans le film et je me demande s'il ne sont pas tout droit sortie des fantasmes gauchisant de Jean François Richet !

- Lors de l'évasion de Mesrine de la prison ou il est retenu avec Besse, c'est l'avocate qui lui donne les flingues, alors que dans la réalité, il était caché dans le plafond ! C'est d'ailleurs étonnant que l'avocate est laissé passer un truc pareil, parce qu'a ce niveau, c'est de la calomnie pur et simple !
Ah moins que cette absence de réaction ne vale aveu, vu que celle ci, dans la réalité, semble garder un souvenir assez sympathique de Mesrine (Voir pour celkà son interview dans le "Faite entrer l'accusé" consacré à Mesrine !)

A noter aussi que dans le film, cette avocate à l'air d'une jolie petite bougeoise limite prete à tomber dans les bras de Mesrine, alors que dans la réalité, ben la fille est loin d'être mignonne ! :mrgreen:

- Plus problématique encore, on voit dans le film un policier venir achever Mesrine d'une balle dans la tête après qu'il se soit fait canarder par les policiers depuis le camion. J'avais jamais entendu parler de ça ! )8

Sinon, sa compagne n'apparait pas comme blessée dans lors de la fusillade alors qu'elle y a perdu un oeil !
dario carpenter
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Re: Mesrine 2 - l'Ennemi public nunméro 1 - JF Richet (2008)

Message par dario carpenter »

Mieux vaut revoir le film de Génovès,plus fidèle à la réalité! :D
MadXav
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Re: Mesrine 2 - l'Ennemi public nunméro 1 - JF Richet (2008)

Message par MadXav »

Après le premier, le second qui accentue les qualités du premier film mais aussi et surtout ses défauts.
Au chapitre des qualités, nous citerons bien évidemment l'interprétation sans faille des différents acteurs. Cassel en tête mais Ludivine Sagnier, Mathieu Amalric et surtout Gérard Lanvin sont excellents. J'ai été particulièrement étonné de retrouver l'accent et le timbre de voix de Charly Bauer...
Concernant le mauvais, ben c'est un peu tout le reste en fait. J'ai trouvé le film incroyablement décousu, désorganisé et cédant à une incroyable facilité. Ainsi, les personnages secondaires arrivent tous d'on ne sait où et disparaissent de la vie de Mesrine aussi vite ! Ce sont ses amis mais on sait pas d'où ils sortent et où ils vont. C'est le dawa total dans la mise en scène, y'a aucune fluidité et on a l'impression d'assister à une succession d'aventure qui ne sont pas liées par une logique autre que Mesrine (genre "Retrouvez ce soir, 'Mesrine braque Deauville' en double programme avec l'épisode 'Mesrine enlève un vieux'" !). Besse dit à Mesrine "OK pour l'attaque des QHS mais après, tu vas m'emmener où ?" et hop, la scène suivante, plus de Besse et à sa place, un parfait inconnu, "ami" de Mesrine dont on ne sait rien, pas même le nom ! Suite à l'enlèvement du milliardaire, l'individu disparaîtra comme il est arrivé sans que l'on comprenne pourquoi et sera remplacé à l'écran par Bauer pour lequel on ne saura pas d'où il connaît Mesrine. Au passage, on ne comprend pas non plus la soudaine implication politique (même si elle n'est que feinte) de Mesrine alors qu'elle devrait arriver justement via Charly Bauer.
Bref, c'est le chaos, la narration apparaît comme désordonnée et Richet fait de surcroît des choix plus qu'étranges : Il implique clairement l'avocate dans l'évasion à main armée (alors que ça n'a jamais été établi) mais il n'entre pas dans le détail (pourtant passionnant et avéré) de la précédente évasion (celle du flingue dans les toilettes). Pour cette dernière, Mesrine avait pourtant fait fort en poussant les flics à l'amener précisément dans le chiotte (sur les trois que comptait le bâtiment) où était planqué le flingue ! Ce n'est qu'un exemple mais de manière très régulière, Richet semble zapper des faits avérés pour accorder plus de temps à des "libertés". Le final en est un autre exemple. L'action de la police et du Commissaire Broussard nous est décrite d'une manière bien étrange, semblant nous montrer un assassinat en règle dans duquel Broussard serait totalement étranger. Qui commandite ? Quelle entité est responsable ? "La chasse à l'homme", le téléfilm pourri adapté pourtant du bouquin du Commissaire Aimé-Blanc donnait une tout autre version...
Bref, pour moi, ce second opus est surtout caractérisé par un montage chaotique, des choix plus que douteux et, au-delà de ça, une action très rarement passionnante. A la limite, je trouve que le film de Génovès (assez comparable puisque retraçant grosso modo la même période, était plus efficace et surtout moins brouillon, plus fluide.
Le premier opus m'avait laissé de marbre, celui-ci me déçoit carrément.
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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