Dragonball a écrit :jPl a écrit : je ne vois pas non plus l'intérêt d'insulter Dieu ("ordure" etc), donc de le personnifier ce qui est absurde, alors que ce sont bien des hommes, ici bourreaux et victimes, qui méritent ce qualificatif d'ordures.
Ah mon avis c'est pour embêter Fatalis Rex !

Ca ne m'embête pas plus que la Bible : de la violence, des vengeances, quelques longueurs, et les méchants sont punis. Et une multitude d'interprétations potentielles.
SPOILER
Le scénariste est très clair dans le commentaire audio : son twist est à prendre au 1er degré. Dieu tire bien les ficelles de cette histoire (qui reste une histoire, au sens fictionnel, et pas un parti-pris ou un message : juste un divertissement).
Comme il a été dit ce dieu-là fait penser au Dieu de l'Ancien Testament, celui de Sodome et Gomhorre, du Déluge, de l'errance de 40 ans du peuple hébreu dans le désert : un Dieu autoritaire et sévère qui ne tolère pas qu'on s'écarte du droit chemin.
Dans cette optique-là, le film n'est pas plus dangereux, à mon avis, que par exemple le personnage de puritain Solomon Kane, pourtant très 1er degré lui aussi.
Le film repose sur une vision des choses manichéennes, en noir et blanc. L'apparition de l'ange est si ridicule (un blond barbu qui apparait alors que le "héros" est sous une bagnole) qu'il est difficile de se méprendre sur le recul du réalisateur.
Par contre oui, on ressent de l'empathie pour ce père de famille, mais c'est pour mieux nous leurrer et nous induire en erreur. Le film nous balade du début à la fin en se jouant de nos habitudes acquises sur les productions plus classiques où les personnages sont clairement identifiés. Ici, finalement, les personnages sont des faux-semblants, et le film n'en est que d'autant plus troublant.