
Massacre à la tronçonneuse 2004
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Ben essaie deja de voir le film avant de donner ton opinion, ca me depasse ca...qui sait, tu pourrais etre surpris !!Chipolata a écrit :Je sais, je n'ai pas vu le film, mais je suis persuadé que si je perd mon temps et mon argent à le matter, j'en penserai exactement la même chose et, en prime, je serai de mauvaise humeur.

Sinon, pour le coup du joint, il faut voir les scenes suplementaires pour comprendre pourquoi elle refuse le joint (eh ouais, elle est enceinte).
Le debut et la fin alternative ? Sympathiques, mais je prefere le cote documentaire du debut et de la fin de la version cinema.
Par contre, je regrette clairement qu'ils aient effaces les allusions au cannibalisme, c'est pour ca que je prefere l'original, beaucoup plus malsain et derangeant.
Modifié en dernier par niko13 le dim. oct. 10, 2004 12:38 pm, modifié 1 fois.
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Ma critique sur Trash Times
Le film suivant était l’un des plus attendus du festival puisqu’il s’agit du remake de Massacre à la Tronçonneuse de Marcus Nispel, produit par l’homme le plus méprisé du monde, Michael Bay. Le film, dès l’annonce du tournage, avait déjà une horde d’aficionados sur le dos prête à brûler les négatifs et à empaler le réalisateur sur un croc de boucher. Soyons honnêtes, le film n’est pas la cata attendue même si il n’est pas le chef-d’œuvre que pas mal de journalistes essaient de nous vendre. Parmi les bonnes surprises, le réalisateur évacue le cynisme qui anesthésie le cinéma d’horreur américain depuis trop d’années et joue beaucoup sur la terreur psychologique, comme l’original. Mais malgré une scène d’intro ultra glauque, le soufflé retombe bien vite. La famille de débiles, symbole d’une société en pleine dégénérescence, est ici éclatée et on ne les apercevra que très peu. Le grand-père a droit à sa petite scène de 3 minutes, la mère et sa fille sont expédiées aussi rapidement et le gamin est tellement horripilant que l’on rêve qu’il se prenne un coup de tronçonneuse en pleine poire. Le sort réservé à Leatherface est celui qui fait le plus de peine. Alors qu’il est peut-être le plus terrifiant des monstres humains sur cette Terre, une icône connue de tous, il passe ici son temps à courir un peu partout pour chasser le teenager comme un vulgaire Jason. Tout simplement pathétique. Reste une excellente photographie de Daniel Pearl, le directeur photo de l’original qui retrouve presque l’aspect macabre des années 70 et une Jessica Biel qui transpire de sexualité... Un petit message : si vous retrouvez la belle Erica Leerhsen, écrivez-moi car dans le film elle disparaît comme par enchantement.
Le film suivant était l’un des plus attendus du festival puisqu’il s’agit du remake de Massacre à la Tronçonneuse de Marcus Nispel, produit par l’homme le plus méprisé du monde, Michael Bay. Le film, dès l’annonce du tournage, avait déjà une horde d’aficionados sur le dos prête à brûler les négatifs et à empaler le réalisateur sur un croc de boucher. Soyons honnêtes, le film n’est pas la cata attendue même si il n’est pas le chef-d’œuvre que pas mal de journalistes essaient de nous vendre. Parmi les bonnes surprises, le réalisateur évacue le cynisme qui anesthésie le cinéma d’horreur américain depuis trop d’années et joue beaucoup sur la terreur psychologique, comme l’original. Mais malgré une scène d’intro ultra glauque, le soufflé retombe bien vite. La famille de débiles, symbole d’une société en pleine dégénérescence, est ici éclatée et on ne les apercevra que très peu. Le grand-père a droit à sa petite scène de 3 minutes, la mère et sa fille sont expédiées aussi rapidement et le gamin est tellement horripilant que l’on rêve qu’il se prenne un coup de tronçonneuse en pleine poire. Le sort réservé à Leatherface est celui qui fait le plus de peine. Alors qu’il est peut-être le plus terrifiant des monstres humains sur cette Terre, une icône connue de tous, il passe ici son temps à courir un peu partout pour chasser le teenager comme un vulgaire Jason. Tout simplement pathétique. Reste une excellente photographie de Daniel Pearl, le directeur photo de l’original qui retrouve presque l’aspect macabre des années 70 et une Jessica Biel qui transpire de sexualité... Un petit message : si vous retrouvez la belle Erica Leerhsen, écrivez-moi car dans le film elle disparaît comme par enchantement.
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Il ne faut pas confondre bon film, voire excellent film avec chef d'oeuvre. Il n'y a pas que deux cases "J'aime un film donc c'est un chef d'oeuvre" et "Je n'aime pas un film donc c'est une bouse". Il y a beaucoup de nuances. Comme tu le dis si bien, le film n'est pas la catastrophe attendue et, au contraire, il reussit, a mon avis, a retranscrire l'horreur. Que l'on voit Leatherface comme un Jason dans ce film, j'avoue que je ne comprends pas puisqu'en fait, on ne le voit courir qu'a la fin, au milieu du film, il a plutot tendance a surgir et le reste du metrage, il se deplace comme toi et moi en se baladant lorsqu'il ne passe pas son temps a coudre son prochain masque. Mais encore une fois, dans l'original, il faut m'expliquer quelle est la difference ? Leatherface y court avec sa tronconneuse de la meme facon et s'adonne "quasiment" aux memes occupations... Le nombre de lignes de dialogues est peut etre different ?Superfly a écrit :Soyons honnêtes, le film n’est pas la cata attendue même si il n’est pas le chef-d’œuvre que pas mal de journalistes essaient de nous vendre.

rusty james a écrit :La vérité est ailleurs.
On voit la différence entre les "pro" et les amateurs. Bien vue Fly, excellente critique
![]()
hmmm, salope

disons que l on a pas le meme degré d exigence au niveau des films de genre ou les real. n ont plus les pleins pouvoirs (cf haute tension par ex) mais ou l on se doit de pardonner les petits defauts, maladresses and co si on aime vraiment le fantastique.
on a l impression que pour vous les "pros"

quand on prend l exemple de cabin fever, au lieu de prendre le film pour ce qu il est cad méchammment con et fun, vous le pourrissez jusqu a en reprocher son existence.
Merci !Superfly a écrit :Le sort réservé à Leatherface est celui qui fait le plus de peine. Alors qu’il est peut-être le plus terrifiant des monstres humains sur cette Terre, une icône connue de tous, il passe ici son temps à courir un peu partout pour chasser le teenager comme un vulgaire Jason. Tout simplement pathétique.
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Non, il "doit" rien du tout, moi je prend le film pour ce qu'il m'offre, j'attendais rien de spécial de MALT 2003. Et je me suis fait chier, devant une intrigue à la con, une fausse provoc bien polie, du gore nazebroque qui choquerait pas une mémé dans les années 60, des persos sans aucun intérêt, et sans une once de la folie qui habitait le film de Hopper.rocketon a écrit : a l impression que pour vous les "pros"(oui vous qui avez le melon et la science infuse) chaque film qui sort se doit de revolutionner le genre, c soit tout blanc soit tout noir ici, avec toujours un apriori négatif .
Arioch nous fait des jolis parallèles "oui mais dans MALT l'original Tommy - Leatherface il court pareil, oui mais dans MALT l'original ils sont aussi cons les teens", comme si la dégénérescence qui suinte de chaque plan, les ambiances glauques, la putréfaction, les ossements, les plans sur l'abattoir, l'hystérie sourde qui habite chaque plan du film de Hooper était un élément accessoire, négligeable alors que c'est le coeur du film.
Ouais, ok, ptet que les teens de Hooper sont pas plus intéressants que ceux du film de Nispel, en attendant tu ressorts de MALT 1974 sur les genoux, le palpitant en arrêt cardiaque, avec 80 grammes d'adrénaline par litre de sang. MALT 2003 non seulement je me suis fait chier à voir un guignol courir après des connasses, mais en plus tout ce qui était dérangeant et perturbant dans le premier a été dégagé au profit d'une espèce d'imagerie léchée, du glauque bien présentable école Ridley Scott. Et à la différence des teens de Nispel, pour moi ceux de Hooper existent. Manière d'écrire, de les caractériser, je sais pas, mais les rapports frère/soeur entre Marylin Burns et son fauteuil roulant de frère sont intéressants, pas comme l'espèce de psychodrame à la Dawson qui se joue entre Jessica Biel et Eric Darfour.
Différence de traitement, différence d'intentions, différences de résultat.
(ce n'est bien sûr que mon avis, je me prend pas pour un "pro", et je pense pas être un vieux con réac, la preuve j'aime bien Détour Mortel, au moins on se fait pas chier).
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