Les plus :
- Un film vraiment fun et rythmé, avec une ambiance de New York nocturne bien glauque comme on l’aime.
- Tom Atkins assure : quel que soit le personnage ou le script, il rehausse le niveau par sa simple présence. Mention spéciale au fait que Bruce Campbell en prenne plein la gueule dans le dernier acte, fidèle à sa performance dans Evil Dead.
- Qui a dit que les films des années 80 étaient sexistes ? Laurene Landon en flic badass assure à fond.
- Un tueur bien iconisé et menaçant : le fait qu'on ne voie pas son visage avant la fin est bien amené, et Robert Z’Dar a de quoi impressionner avec sa carrure et son regard de fou.
- La musique électronique et l'ambiance typiquement années 80 ajoutent un charme indéniable.
Les moins :
- Grosse erreur de se débarrasser de Tom Atkins aux deux tiers du film. Le rythme en pâtit après l’évasion du commissariat, alors qu’une poursuite non-stop à la Terminator 1, dont on sent l’influence, aurait été plus impactante.
- Rien dans l'histoire ne justifie que le tueur soit aussi invincible face aux blessures par balles... tel un Jason le mort-vivant.
- La fin alternative (dans le bureau du maire) est sympa mais un peu ridicule.
J’aime beaucoup ce film, un mélange réussi de slasher et de thriller policier. Le Blu-ray inclut des scènes supplémentaires mettant en avant la culpabilité du maire qui manipule le public pour se protéger. Malgré une baisse de rythme au deux tiers, Maniac Cop reste une excellente expérience, portée par son ambiance, son tueur mémorable et un casting très solide.
J'avais vu le film a sa sortie en salle et avaus beaucoup aime a l'epoque. Re-vu en VHS locative, rippe la VHS, re-re-re...Bref. Beaucoup aime, quoi.
Pas revu le film depuis au moins 30 ans (p.tain)
Bilan:...disons que je relativise quand meme les choses avec l'age... (ahem)
J'ai passe un bon moment, empreint de pas mal de nostalgie, faut le dire, mais le bilan est quand meme en demi-teinte en ce qui me concerne.
D'abord, entre Larry Cohen au scenar, William Lustig a la realisation, Tom Atkins et Bruce Campbell au casting, et vu les forces en presence on est en droit de s'attendre a quelque chose qui va arracher et force et de constater que...le resultat est quand meme en-dessous des espoirs...
Larry Cohen est un excellent scenariste (et real) et surtout n'a pas peur de mettre les pieds dans les plats. Vu l'epoque (les annees 80s) et la violence urbaine qui regnait a New York, violence criminelle a laquelle les forces de police repondaient par une brutalite non moins violente, on devine que Cohen reprenait l'argument et poussait le curseur, se disant "et si au lieu de flic brutaux, on en avait un qui etait un reel psychopathe?" ou quelque chose du genre.
Le probleme est que le scenar, tout en etant sympa est quand meme un peu brinquebalant et ne depasse jamais reellement les intentions du depart. Ajoutons aussi pas mal de questions laissee en plan, genre:
Spoiler : :
pour un mec au cerveau grille, Cordell est plutot leste et malin (ou, selon que, un gros veinard dans son entreprise ), sans compter qu'il est visiblement pare-balles aussi
.
Cote realisation, Lustig, pendant une large partie du film, essaye de donner surtout l'impression qu'il se passe plus a l'ecran que dans le scenar, sauf pour le dernier quart d'heure qui depote pas mal, mais ca fait quand meme leger...
Cote acteurs, Campbell, qui ne semble guere etre tres fan du film , n'a a vrai dire par grand'chose a faire et n'importe quel acteur lambda aurait pu faire l'affaire au final. Je n'irai pas jusqu'a dire qu'il vient juste encaisser son cheque, mais il est quand meme indubitablement en mode "minimaliste". 'Bon, comme dit, son perso (et son histoire de coucherie) n'est guere interessant a la base non plus...
Tom Atkins de son cote defend plutot bien son bifteck, se montre "pro" et ne lache pas l'affaire, meme si au final son personnage est en fait un second couteau dans le recit. Ajoutons Richard Rountree en quasi-figurant...Le cast parait a ce stade quand meme un peu sacrifie sur le coup...
Bref, a ce stade, le scenar est plutot moyen (mais "fonctionnel") et c'est au real et au cast d'essayer d'elever un peu le tout. Le probleme etant que leurs efforts sont quand meme un tantinet plombe par le cote rachitique du script. Le real essaye donc de dynamiser le script, le lead n'a pas grand'chose a faire et le second couteau...'ben n'est pas sense porter le film a la base non plus. 'Bref...
Je pointe donc un peu le doigt vers Cohen qui ne s'est pas trop foule sur le coup et me permets de rever a un truc nettement plus reveche ou pechu qui aurait mieux encaisse le choc des annees. La, en l'etat, on dirait un peu--je m'excuse du peu--un Hollywood Night estampille "horreur", mais un Hollywood Night quand meme...
Certains sites utilisent un systeme de notifications alphabetique tel qu'utilise pour noter les examens aux USA (p.ex. A. B. C, + ou -). J'aurais presque envide de dire que Maniac Cop est un(e serie) B-, car serie B ne transformant pas l'essai ou un(e serie) C+, car serie C qui aurait reussi a "ferrer" quelques scenariste, realisateur et acteurs de series B.
Je ne peux pas dire que j'ai passe un mauvais moment, le tout representant une ch'tite serie B qui tue bien le temps, ideale pour un samedi soir ou on a pas trop envie de se fatiguer, je dirais. Quoiqu'il en soit, le film est loin d'etre un incunable et je pense que son aura est surtout liee au pitch / titre qui claque bien!
Un old school sympa, sans plus.
P.S. A l'epoque, j'avais tape en un week-end le 2 et le 3 d'affile. Le 2, dans mes treeees vagues souvenirs etait en-deca du 1 (aie!) et le 3 ne m'a laisse AUCUN souvenir (aieaieaie!!!). Si Prime les rend dispo, je ne vais pas les rater, mais apres ce zode 1, revu a la baise donc, j'ai quand meme un peu peur maintenant...