Devil's Rejects de Rob Zombie (2005): Futur chef d'oeuvre

[qwerty]

AFFREUX, MECHANT ET SALES(ou presque)

la ferme des devil's rejects(otis ,baby et leur moman)est prise d'assaut par le sherif wydell.
apres avoir eradique un nombre consequent de representants de forces de l'ordre baby et otis parviennent a s'enfuir.
ils contactent le capitaine spaulding(le tonton clown)pour les aider dans leur fuite.
wydell qui a jure leur perte lance des mercenaires sur leurs traces.

une chose est sur c'est pas du barbara cartland.les bad guys sont vraiment tres bad et n'hesitent jamais a massacrer quelques innocents(non sans les avoir tortures auparavant).rarement film aura (a ma connaisance) ete aussi sadique avec ses personnages.
rob zombie utilise une esthetique tres massacre a la tronconneuse( attention j'ai ecrit esthetique pas ambiance) dans un univers tres tarantinien.
le scenar est plutot lineaire(sauf la scene du motel,inutile mais le spectateur doit bien comprendre qu'ils sont pres a tout)et previsible.c'est sa force et aussi sa limite. racontable en 1h20 ca en devient 1h50 avec force dialogue(la scene de l'enculage de poulet est tordante mais hors sujet).
les protagonistes ont du mal a exister(un redneck serial killer qui cite mark twain et un clown cinephile).
sheri moon est bien jolie,bien coiffee ,bien habillee(jean a 200$ au moins) et a les dents blanches.c'est pas parce qu'on charcute des jeunes filles qu'on doit etre neglige!
mis a part ces quelques " faiblesses"(qui pourraient passer poru de l'enculage de mouche) le film reste un bon gros B sans concession.

pour l'anedocte dans ma salle une mere avait emmene son bebe pour voir le film!!! la derniere fois c'etait un moutard de ce2 chez romero.
et on s'etonne que ce genre de forum afflue!

[John Yebs]

Bon, je vous le dis: j'avais adore House of 1000 Corpses. Rob Zombie y utilisait son style clippesque a bon escient. Il nous deterrait Sid Haig, Bill Moseley et Karen Black pour leur donner des roles outranciers mais developpes. L'histoire etait simple mais interressante: une mise au gout du jour des maisons hantes avec des paroles tarantinesques, du trash a foison et de pauvres heros tres malchanceux.

Et maintenant, voici son second film: Devil's rejects. A la sortie de la salle en Angleterre, la question sur les levres de chaque spectateur etait: What's the point? (quel est l'interet?)

******************Spoile sur le torse et dans les oreilles facon redneck*********

Rob Zombie se concentre sur les restes de sa famille meurtriere en fuite. Le recit est separe en deux entre la mere passee sous les barreaux et la cavale d'Otis avec Baby et Captain Spaulding. Tout le monde se montre vite bete, mechant et cherchant a redouble de detestabilite. On ne peut se ranger du cote de personne et le manque d'identification empeche l'immersion du spectateur. Aucun personnage sympathique? What's the point?

Rob zombie a du style: il laisse des morceaux d'histoire avec seulement de la musique des 70s pour parole, il renforce le realisme des personnages et passe d'une scene a une autre souvent en faisant une image pousser l'autre. Mais quel interet de mettre de la musique sur les seuls actions importantes de personnages trop rapidement introduits? Pourquoi se la jouer plus realiste pour faire des effets 70s derriere? What's the point?

Rob Zombie aime a nous ressortir du placard de vrais tetes de cine Danni Trejo, Ken Foree et Michael Berryman et le catcheur qui a inspire The Nail (comic plus reussi lui). Ken foree prend l'antenne le temps de jouer son petit role pour l'intrigue mais ni scrupules chez lui avant le retournement final surprenant. Mal developpe! Michael Berryman a un temps d'ecran riquiqui, est mal filme (il y parait plus ride qu'un pruneau) et disparait comme cela sans incidence sur le film! Idem pour Danni Trejo qui semble avoir un petit bidon qui l'empote et son compagnon catcheur plante en pot anecdotique! Des acteurs cools pour les sous ou mal employer? What's the point?

Le film regorge toutefois de scenes cools: la bravado finale, l'accident de camion, le Capitaine Spaulding torturant mentalement un gamin alors
qu'il vole une voiture. Des scenes droles, dures qui restent dans la memoire mais sans coeur, locomotive, fil conducteur accrocheur. What's the point?

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[Johnny Bigoude]

Ca sort quand en dvd (zone 1, hein parce que z2 c'est même pas la peine de demander) ?

[jyaku]

Je viens de voir Spider baby de Jack Hill 1964... et on voit bien que Rob à énormément puisé dedans.

[antropophagus]

Le DVD US est annoncé pour le 18 novembre, en version R (sortie en salles) et une version uncut dont les specs ne sont pas encore disponibles.


http://www.horrorchannel.com/dread/modu ... =0&thold=0

[picknick2000]

qd je pense que le 1 n'est meme pas encore dispo ds nos contrees....vont s'etonner ensuite que l'on achete les zones 1

[AAWIL]

pas terrible pour moi ce film. Rien d'original, que du pompage de divers road movie et de films de serial killers.
Les acteurs ont l'air de se faire un peu chier des fois. Et je sais pas, je m'attendais un peu plus de sang venant de Rob.

pour moi le principal defaut du film c'est de ne pas avoir de "personnalité". Trop de référence, trop de déjà vu... bref, pas un drame si on le voit pas...

[antropophagus]

Et je sais pas, je m'attendais un peu plus de sang venant de Rob.

C'est vrai que House of 1000 corpses était super sanglant...

[GhOsT]

Méme en version uncut, c'était pas super sanglant il est vrai

[Superfly]

The extras include commentary by Zombie, Sheri Moon Zombie, Sid Haig and Bill Moseley
- a blooper reel
- Captain Spaulding's Monkey/Fried Chicken commercial
- a Captain Spaulding Christmas spot
- The Morris Green Show (the TV talk show seen in the movie, with Daniel Roebuck as Green)
- a Home Movie from Otis
- an Otis Rush Video
- a Buck Owens video
- deleted scenes.

The unrated version (possibly a two-disc set) will feature “a two-and-a-half-hour documentary" that follows the film from inception to final edit.

[Superwonderscope]

Lions Gate vient de retirer le film des écrans après un bouche à oreille plutot décevant.
Néanmoins le film a tout de meme rapporté 17 patates (pour un cout de 7), soit une amélioration par rapport à Corpses.

par contre, l'annonce de la sortie DVD est annoncée pour le 8 et non le 18 novembre?

[Superfly]

Que ca fait du bien de voir de bons films comme ca. Un film sans gentils héros, un film froid comme la mort malgré le soleil du sud de usa, un film glauque, violent, malsain. Des acteurs habités par leurs rôles de dingues, (Sheri Moon est toujours aussi bandante), on se sent mal pendant une bonne partie du film. Pas vraiment de scénario mais on s'en fout un peu puisque la plupart des films d'horreur que nous vénérons n'en n'ont pas. Des petits défauts comme les effets numériques qui gachent parfois des scènes. J'aurais voulu voir du vrai faux sang comme dans Haute Tension (d'ailleurs je dis rien mais la scène de la hache evient sûrement de là)... et c'est vrai que c'est un peu bavard. J'ai vu la version de 1h49. Est elle la version uncut?

Puis de toute façon on s'en fout ... ce film sera le Massacre à la Tronçonneuse des années 2000.

[GhOsT]

Vu avant hier en salle ( nuit halloweennn powaaaa ) et je doit dire que je SURKIFFE !!!!!!!
Les persos sont tous géniaux, c'est crade, gore, super bien filmé et certains passages sont délirants ( la fin par exemple ou le meurte image par image avec de la musique super calme )
J'adore franchement et il me tarde de me faire les deux films l'un a la suite de l'autre, ROB ZOMBIE IS A GOD !!!!!



ps: il y a 560 fois le mot "fuck" dans ce film ( nouveau record ??? )

[PLISSKEN]

De la même façon que House… apparaissait comme un hommage direct à Texas chainsaw massacre, celui-ci est un hommage au cinéma de genre bien que nombre d’idées originales le parsèment. Difficile de dire de quoi est inspiré telle ou telle scène mais il est un petit goût de déjà vu à l’avalage de pellicule.

Mais la force de ce film sont ses images, il faut avouer que Rob Zombie a tenu compte des excés de son premier film (qui ne nuisaient nullement au charme de ce dernier) pour filmer de façon plus sobre même si le clipage est toujours un peu là.

La bande sonore, faite de country, de rock sudiste, faite de pièces rapportés est très bien adaptée et achève le portrait de ces white trash meurtriers. Ce travail de compilation n’est pas sans faire penser à Tarantino (même si beaucoup de gens compilent les BO de nos jours, très peu arrivent à quoi que ce soit d’efficace par ce biais) qui de tous temps s’est évertué à rendre hommage au cinéma qu’il aime ; mais ici l’hommage est créatif, on est loin des emprunts lourdeaux et innombrables de Kill Bill assénés avec naïveté et une lumière d’une propreté insoutenable. Pas d’esthétique playmobil ici et c’est tant mieux, on filme tout de même des tortures, de la cruauté et une vengeance aussi certes mais qui a le mérite d’éveiller en nous une réflexion sur la vendetta et pas un parti pris simpliste.

Ici pas d’amour passé, pas de tendresse bordel et pas d’affection mêlée de respect et de théorie sur les super héros et les tartines, juste cruauté gratuite, vengeance sanglante et pas de manichéisme sur le bien et le mal mais plutôt un embarras certain lorsque SPOILER « free bird » nous arrache des larmes pour une bande de fils de putes dans un baroud final beau comme on aurait pas pu l’imaginer.SPOILER END

Coup réussi donc pour le Rob, qui me laisse pnser que la sauvegarde du cinéma de genre n’est pas entre les mains de bavards invétérés mais entre celles de brutes inspirés, on retrouve ici ce qui fait la grandeur du cinéma de genre : le respect, l’inventivité, l’audace et cette façon de se positionner en marge de qui plait le plus, cette tendance à parler de qu’il ne faut pas, de l’inutile, de la laideur et d’en faire de belles histoires.





Encore une fois j'en profite pour pisser à la raie des distributeurs qui ne font pas leur travail. Vive l'import, vive le dézonnage, vive moi.

[Duncan]

En 2003, avec "House of 1000 Corpses", Rob Zombie avait surpris les amateurs de film d'horreur en livrant un métrage gore, glauque et malsain, teinté d'un humour noir particulièrement refraichissant: une reussite dans le genre.

Deux ans plus tard, il remet le couvert avec un 2ème volet encore plus réussi. Cette fois, il délaisse le film d'horreur pour un road movie complètement barré où on retrouve, avec plaisir, certains des personnages du 1er épisode. Le film est, une fois de plus malsain, mais Zombie délaisse le gore qui tache pour une approche plus brute de la violence, qu'elle soit physique ou psychologique.

Le casting du film est composé de gueules bien connues du bis comme William Forsythe, Geoffrey Lewis, Danny Trejo, Michael Berryman ou Ken Foree...Ils s'en sortent tous avec les honneurs et en sont pour beaucoup dans la réussite de l'oeuvre...

Néanmoins, tout n'est pas parfait dans "The Devil's Rejects": après une 1ère heure canon,le film a un peu tendance à se tasser et certains personnages sont complètement sacrifiés à l'image de celui de Berryman...

Malgré tout, difficile de faire la fine bouche devant ce film véritablement bluffant, très bien mis en scène et qui détonne complètement dans le panaroma cinématographique américain.