Quoiqu'il en soit , vous pouvez le voir au Max Linder, c'est toujours un plaisir !

PS : Puisqu'on parle du Max Linder, si ça interesse des gens, les prochains films qui y seront projetés seront le prochain Boyle, puis "Spiderman 3".

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
SPOILERSManolito a écrit : Par contre, je suis intéressé de lire certains avis sur l'adaptation du personnage de Léonidas, comme quoi le film l'aurait adouci. Je serais curieux de lire la BD si j'arrive à mettre la main dessus... Dans le film, on ne comprend pas trop si les spartiates sont des psychopathes ou des héros, Snyder lui-même ne semble pas trop savoir ce qu'il veut en faire... Et le film souffre de ce flou qui ne semble même pas volontaire ou maitrisé. D'où un défilé de figurines "Musclor", parfois terrifiants, parfois un peu risibles (le cri de guerre)...
De l'excellent, et du moins bon donc...
Bon je voudrais pas faire un HS parce que le sujet c'est 300 et pas Frank Miller mais rien de ce qu'il ya dans l'interview n'est vraiment surprenant ou inédit.Lien intéressant pour se faire une idée des idées politiques de Frank Miller sur la situation américaine aujourd'hui - non, l'interview ne date pas d'il y a trois ans, mais de janvier 2007 ! Consciences sensibles, s'abstenir ! Laughing Voilà, comme ça, on a une idée de qui sont les deux personnes derrière "300"...
http://hangrightpolitics.com/2007/01/26 ... ur-nation/
Je dirais plutôt CONDITIONNER les troupes...Kaeron a écrit : Il s'agit donc d'une histoire contée du début à la fin, déformée par un de ses protagonistes, qui l'utilise afin de galvaniser les troupes.
Même évoquée très (trop) brièvement dans le film, l'éducation spartiate relève d'un conditionnement, d'un "lavage de cerveau". En conséquence, peut-on vraiment parler de "courage"... Litigieux (Lis, si ce n'est déjà fait, La mort est mon métier de R Merle). Ne s'agit-il pas davantage d'une manipulation des foules?Kaeron a écrit : Il s'agit ici de montrer la vision d'un homme, le souvenir éthéré d'une bataille, déformé par sa propre expérience et son souvenir. Il se souvient de cette bataille telle qu'elle n'a pas forcément été, et nous la livre telle qu'il aimerait qu'on la voie : puissante, épique, courageuse à l'excès. Le ralenti et la suresthétisation ne sont pour moi qu'une façon de nous plonger dans un univers qui est tout sauf réaliste ou historique et qui flirte allègrement avec l'onirique.
Dommage que l'armée perse soit si peu exploitée, en particulier les Immortels, présentés comme des assassins parfaits et qui se font rétamer la gueule sans se battre (comme dans la BD, d'ailleurs). Idem pour les éléphants, le Rhino, le machin avec des lames à la place des bras... Il n'y a guère que le gros machin enchaîné qui se batte vraiment, les autres se font dégommer comme au ball-trap.mercredi a écrit :De fait, face à une armée de soldats que l’on dirait issue des pires cauchemars de WellB, Xerxès illustre l’universelle et primordiale (du moins au cinéma) Beauté du Mal.
Je trouve également ce parti pris stupide. Le cinéaste a voulu célébrer le "courage" des héros (ces machines de guerreFatalis rex a écrit :
Dommage que l'armée perse soit si peu exploitée, en particulier les Immortels, présentés comme des assassins parfaits et qui se font rétamer la gueule sans se battre (comme dans la BD, d'ailleurs). Idem pour les éléphants, le Rhino, le machin avec des lames à la place des bras... Il n'y a guère que le gros machin enchaîné qui se batte vraiment, les autres se font dégommer comme au ball-trap.
Barf je vois les choses un peu différemment : conditionné ou pas depuis ton enfance, si un rhino te fonce dessus et que tu bouges pas, c'est que t'es monté sur camion de couilles, c'est tout.mercredi a écrit :Même évoquée très (trop) brièvement dans le film, l'éducation spartiate relève d'un conditionnement, d'un "lavage de cerveau". En conséquence, peut-on vraiment parler de "courage"... Litigieux (Lis, si ce n'est déjà fait, La mort est mon métier de R Merle). Ne s'agit-il pas davantage d'une manipulation des foules?