orco a écrit : mer. juil. 29, 2020 2:44 pm
Impossible de ne pas penser aux Monty Pythons également.
C'est ce que je me suis dit en le revoyant hier.
Visuellement situé à la croisière de ses contemporains Sam Raimi et Terry Gilliam, Braindead est joyeusement débile, crade à souhait, tenu par un rythme qui ne faiblit jamais. Le film de Peter Jackson est truffé d'idées, j'allais dire une par seconde, mais c'est presque ça. C'est fluide, les enchainements sont naturels, on comprend tout à chaque instant. Les effets spéciaux sont bluffants, je me demande comment ils ont pu obtenir tel ou tel plan.
Le revoir adulte donne une perspective nouvelle à l'ensemble. Déjà, je perçois mieux le point de départ : Psychose. Puis, c'est l'humour qui saute au visage. Car il s'agit avant toute chose d'une grosse farce (j'ai beaucoup ri). Adolescent, la partie "horrifique" prenait plus de place à mes yeux. Enfin, je retrouve le plaisir du slapstick et du cinéma muet. Revoyez la scène du parc avec le bébé. Charlie Chaplin ou Buster Keaton ne sont pas loin.
C'est une joie, un chef d'oeuvre du genre (le gore festif). Hâte de le redécouvrir depuis un master flambant neuf. Peter Jackson nous doit bien ça, à nous son public de geeks de la première heure... On attend de pied ferme ces nouveaux masters. Si ils sortent un jour...
Question : est-ce bien le portrait de la Reine d'Angleterre que Lionel retourne juste avant que le sang ne gicle contre le dos de la photo ? Si c'est bien cela, pensez-vous qu'en Nouvelle Zélande, cela aurait été impensable que, en 92 (ou même aujourd'hui), le sang gicle sur le portrait de la Reine ?