Les prochains projets du génie coréen sont I'm a Cyborg, but it's OK, l'histoire d'une jeune fille internée dans un hôpital psychiatrique parce qu'elle croit être un cyborg, puis une histoire de vampires.
Pour le projet de la fille cyborg, il s'agirait en fait de l'adaptation de L'Arme ultime, manga de Shin Takahashi adapté en série de 13
épisodes.
http://www.dvdanime.net/critiqueview.ph ... tique=1418
I'm a Cyborg, but it's Ok - Park Chan-wook (2006)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Effectivement, après "Lady vengeance", Park Chan-Wook continue à creuser un sillon certes plein d'inventions et d'élégance visuelle, mais aussi assez creux, vide. Le sujet de "Je suis un cyborg" a pourtant de quoi toucher, certaines séquences parviennent d'ailleurs vraiment à émouvoir, à faire passer son sujet : derrière une forme loufoque, on a en fait une histoire d'amour assez grave abordant des sujets plutôt durs. Mais cela fonctionne pendant quinze minutes, le reste du temps, on s'ennuie ferme devant des gags pas drôles, des personnages secondaires casse-couilles, de la virtuosité dépensée vainement (le massacre des infirmiers)... Bref, on attend la suite des évènements, mais on commence à devenir un peu sceptique avec l'eouvre de ce réalisateur où le pénible est en train de l'emporter sur le réussi...
"Je suis un cyborg" est sorti en France hier dans une combinaison de salles assez réduites...
"Je suis un cyborg" est sorti en France hier dans une combinaison de salles assez réduites...
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Vu hier soir, dans une salle du Publicis qui etait aussi confortable qu'elle sonnait creux (helas...
).
Et, sans avoir adore le film (j'avoue avoir honteusement pique du nez deux ou trois fois au debut), j'en sors vraiment ravi.
Un film leger, qui detonne avec la filmo du realisateur, foisonnant d'idees visuelles et narratives (peut-etre trop d'ailleurs) mais qui demontre en tout cas la force artistique de Park Chan-Wook, et surtout son aplomb de proposer un tel film "casse gueule". Peut-etre est-ce du a sa recente reussite critique et commerciale, mais en tout cas il en faut dans le pantalon pour s'offrir une telle parenthese dans une carriere.
Donc, pas d'exces de perversite, pas de noirceur du recit, juste une bleuette sympathique et visuellement inventive.
Film simple mais pas simpliste, "I'm a cyborg..." est une histoire d'amour naive et loufoque qui evoque le Fisher King de Gilliam et les travaux de Gondry. De l'audace donc dans la mise en scene, ce que certains appeleront tres vite "des tics de clippeurs" et c'est sur que ca ne plaira pas a tout le monde.
Quoiqu'il en soit, le film est touchant et mignon, bancal car abusant parfois trop de ses effets (le trop grande nombre de personnages secondaires et de saynetes qui se succedent !!), mais au final on en ressort avec le sourire.
Petite pause poetique au milieu d'une filmographie vengeresse et perverse, mais aussi laboratoire d'experimentations pour son realisateur, ce "I'm a cyborg..." est aussi enigmatique et intrigant que son titre, mais gagnera probablement a etre revu plusieurs fois.
Ah, et l'actrice qui joue la "tyrolienne" est


Et, sans avoir adore le film (j'avoue avoir honteusement pique du nez deux ou trois fois au debut), j'en sors vraiment ravi.
Un film leger, qui detonne avec la filmo du realisateur, foisonnant d'idees visuelles et narratives (peut-etre trop d'ailleurs) mais qui demontre en tout cas la force artistique de Park Chan-Wook, et surtout son aplomb de proposer un tel film "casse gueule". Peut-etre est-ce du a sa recente reussite critique et commerciale, mais en tout cas il en faut dans le pantalon pour s'offrir une telle parenthese dans une carriere.
Donc, pas d'exces de perversite, pas de noirceur du recit, juste une bleuette sympathique et visuellement inventive.
Film simple mais pas simpliste, "I'm a cyborg..." est une histoire d'amour naive et loufoque qui evoque le Fisher King de Gilliam et les travaux de Gondry. De l'audace donc dans la mise en scene, ce que certains appeleront tres vite "des tics de clippeurs" et c'est sur que ca ne plaira pas a tout le monde.
Quoiqu'il en soit, le film est touchant et mignon, bancal car abusant parfois trop de ses effets (le trop grande nombre de personnages secondaires et de saynetes qui se succedent !!), mais au final on en ressort avec le sourire.
Petite pause poetique au milieu d'une filmographie vengeresse et perverse, mais aussi laboratoire d'experimentations pour son realisateur, ce "I'm a cyborg..." est aussi enigmatique et intrigant que son titre, mais gagnera probablement a etre revu plusieurs fois.

Ah, et l'actrice qui joue la "tyrolienne" est



What the fuck did I do ?