Barney, contremaître dans une plantation au coeur de la jungle est amoureux de Dina, la jeune femme de son patron Klaas Van Gelder qui n’est pas insensible à ses avances. Barney assassine Van Gelder. Une vieille servante, qui pratique la sorcellerie assiste au meurtre et lance un sort à Barney. Le jour de son mariage avec Dina, Barney est victime d’hallucinations, ses mains ayant l’apparence de celle d’un gorille. Le soir, il se sent irrésistiblement attiré par la jungle…
« The bride of the gorilla » n’est pas le nanar que son titre peut suggérer. Le film est une série B réalisée avec peu de moyen mais avec savoir-faire. Le dédoublement de personnalité du personnage principal interprété par Raymond Burr évoque la mésaventure du Dr Jeckyll. Siodmak ne s’attarde pas sur le gorille qui n’apparaît qu’au détour d’un reflet dans l’eau ou dans un miroir, Barney étant plus la victime d’hallucinations due à une drogue que d’une véritable transformation en une créature de la forêt. Le film tant par sa forme que par son fond se rattache aux petites productions des années 40, anodines mais que l’on voit sans déplaisir.
A noter que Barbara Payton, qui interprète Dina, starlette peroxydée typique des années 50 décédera à l’age de 39 ans après avoir sombrer dans l’alcool et la prostitution.
L'image est correcte, pas tout a fait au format et le film dure 70 mm
il est disponible sur http://www.archive.org/details/bride_of_a_gorilla




