Réalisé en 1996 par Tony Zarindast, Werewolf connu
aussi
sous le titre Arizona werewolf, est une histoire de
lycanthropie des plus banales.
Zarindast ne révolutionne
pas le genre même s'il avoue que nous allons assister à
une séance de lycanthropie... moderne... mélée aux legendes indiennes!!
Moderne, on ne sait pas, sombre, abracadabrante et incompréhensible
sûrement!
Werewolf nous projette quelque part dans le désert
mexicain apparemment où un squelette de loup garou de
type "Yatakanzy"- Si! si!- est découvert par des archéologues. A
partir de là, une scientifique bécasse et plutôt
cruchaude, un mécréant interessé surmusclé au brushing ébouriffant, un professeur hébété
et un homme multi fonctions- journaliste, écrivain, récolteur
de fonds et play boy raté selon les scènes- vont se
débattre dans ce scénario peu clair et extravagant sans
conviction aucune, déblatérant des dialogues qui eux
mêmes ne semblent pas comprendre, s'agitant dans un
décor unique changeant au gré des scénes à tourner.
On passera les erreurs de raccord et de montage,
l'absence totale de script, les incohérences multiples et
cette sensation étrange d'assister à un bêtisier sans parler
des effets spéciaux rudimentaires, 3 poils sur la joue, jeu de gorge crapaude avt application de moumoutes faciales et apparition du couple final, sosies lupins de Bonnie tyler et John lennon poilus!!
werewolf c comme un jeu des 7 euh... des 700 erreurs qu'on regarderait avec délectation, un jeu Telestar où on coche les erreurs.. et werewolf en est une mine:
Les objets disparaissent et réapparaissent a l'ecran au fil des séquences
Les figurants s'évanouissent de l'écran, d'autres dorment ds le champs, l'équipe technique est aussi presente- involontairement- à l'écran que les pseudos acteurs, on passe inlassablement devant les mêmes décors en l'espace de qques minutes, les cascades sont ratées mais integrées au metrage, les dialogues n'ont aucune logique ni même un sens... J'en passe et des meilleurs!!!
Cette hallucinante déconcertée nous permet tout même de
revoir Richard Lynch en professeur méprisant, traversant le
film nonchalemment, semblant perdu dans cet univers mias songeant au cachet,
Jorge Rivero, l'ex gloire du cinéma mexicain et américain
des années 50 et 60 qui depuis Conquest réapparait de
temps à autres pour assurer ses rentes est un mécréant
au brushing décapant tout aussi perdu dans ce maelstrom
de n'importe quoi.
Le bovin gominé Fred cavalli interprète notre play boy raté et la cruchaude Alexandra Miles, la scientifique qui ne sait tjs pas distingué la droite de la gauche.
Cette étrangeté pelliculaire si effarante soit elle saura
pourtant ravir l'amateur de séries Z fauchées tournées à
l'emporte pièce et le rendre hilare si un tant soit peu il la
regarde d'un oeil ludique et moqueur.
Et on attend le commentaire audio de Romain pour un prochain DVD



Des photos du Brushing de Yuri sous peu
