L'avion de l'apocalypse - 1980 - Umberto Lenzi

[Manolito]

Titre italien : Incubo sulla città contaminata
Titre espagnol : La invasión de los zombies atómicos

Un avion cargo millitaire non identifié aterrit dans un aéroport. En sort une armée de mutants contaminés par un mal radioactif et assoiffé de sang. Dans la ville, les survivants tentent de se protéger dans la panique...



Difficile de vraiment parler d'un film de zombies ou de morts-vivants pour L'avion de l'apocalypse, puisqu'il s'agit d'un long métrage relatant une épidémie dans le genre de Rage, 28 jours après, La nuit des fous vivants et autres Raisins de la mort. Dès lors, le fait que les aggresseurs soient encore doués de certaines facultés intellectuelles et se déplacent rapidement n'a rien de choquant...



L'avion de l'apocalypse est loin d'être cette série Z souvent décriée à droite et à gauche. Les moyens sont confortables, les décors très variés, la figuration relativement nombreuse. Evidemment, on ne peut pas faire l'impasse sur certaines scènes Z (l'attaque du studio TV), quelques raccords ahurissants (une femme se fait arracher la tête par un coup de feu ; le plan suivant nous montre son cadavre... encore la tête sur les épaules !) et une fin débile. Pourtant L'avion de l'apocalypse est un film qui a la pèche, l'action ne s'arrêtant jamais (au risque de devenir répétitive par moment) et proposant beaucoup de gore, d'explosions et de rafales de mitraillettes. Sympa !



Vu sur l'excellent DVD français de Néo, testé sur le site. A noter que le doublage italien est bien supérieur à l'anglais...

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... ilmID=1005



Le DVD EC Entertainement avait aussi été chroniqué auparavant :

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=319

[GhOsT]

Une fin débile ? Moi j'ai adoré la fin, on s'y attend vraiment pas et ca termine sur un beau point d'interrogation

Pour ma part, j'aime assez bien ce film

Vu sur le dvd neo nickel chrome

[Manolito]

J'ai vraiment trouvé que la fin était une solution de facilité. On a l'impression qu'ils ne savent pas comment finir. Ils s'amènent avec des histoires de gazs, de plans B, on se dit que les personnages que l'on suivait séparément vont être réunis, etc... Mais, non désolé, il y a plus d'encre dans le stylo Bic du scénariste, alors on arrête tout à ce moment là !

[Kerozene]

Oui, la fin est franchement limite, on dirait une bédé d'Edika dans laquelle il finit par se dessiner lui-même, se demandant bien comment il va terminer son histoire à laquelle il n'avait jamais tenter d'imaginer de chute.

Sinon, c'est un super film, avec plein de plans nichons gratuits, de dialogues parfois savoureux et d'agressivité dévastatrice !

[Costes]

La première fois que j'ai vu ce film, je l'ai trouvé indigeste de bout en bout et pas assez gore.
Mais j'ai appris que sur le DVD NéoPublishing, la version longue était disponible si l'on méttait le film en Anglais ou en Italien. Le film a alors pris une autre ampleur et je l'ai bien plus apprécié.
Il est aussi beaucoup plus gore que la version courte.

[Dragonball]

Sinon, c'est un super film, avec plein de plans nichons gratuits, de dialogues parfois savoureux et d'agressivité dévastatrice !

Bien résumé !

Un film ou l'on ne s'ennuit pas une seule seconde. Le film est ultra speed et aligne les scènes d'actions gore avec une régularité toute à fait appréciable.
C'est évidement très bis, et ce n'est porteur d'aucun message ou reflexion partiulière comme par exemple "28 Jours plus tard", auquel "L'avion de l'apocalypse" ressemble néamoins par certains point (les contaminés, le lieu d'action (la ville), la vélocité des attaquants).

Ici, on a juste des zombis (lol, ça va plus vite à écrire que contaminés ! ) qui sautent sur tout ce qui bouge, particulièrement si c'est féminin et bien roulée ! Celà nous donne par ailleurs droit à d'excellentes scènes d'arrachage de petites chemises et autre T-shirt moulant aussi gratuites que jouissives !

Vraiment un excellent film !


Sinon, en effet, le Twist final est vraiment très con, mais bon, il ne me gène pas plus que ça.

[ZeitGeist]

amusant en effet !! pour la fin, je l'ai trouvé assez sympa mais elle colle mal au reste du film.

[eric draven]

D'aprés le réalisateur lui même, L'avion de l"apocalypse serait le film de zombis le plus sérieux jamais tourné peut être à cause de l'aspect politique qu'il essaie de developper.
Mais avec toute la bonne volonté du monde, on tente mais en vain de trouver ce fameux sérieux mais ce n'est qu'hilarité que le film déclenche malgré les efforts désespérés du pauvre Mel Ferrer campant un genéral de l'armée fort concerné par le problème de ces zombis atomiques.

C'est en effet des radiations atomiques qui cette fois seraient à l'origine de cette macabre resurrection.
Etres irradiés ou simples zombis, peu importe, l'important c'est qu'ils soient là et prêts à envahir la ville et décimer la population.
Le scénario n'est pas plus mal venu qu'un autre film du genre. Là où le bât blesse, c'est au niveau de la mise en scéne, de l'interprétation et des effets spéciaux.

Rarement avait on connu Lenzi si inepte, la platitude de sa mise en scène et l'amateurisme de la réalisation est assez déconcertant pour qui se souvient de ses précedentes réalisations.
Au final, le film fait penser à ce que Mattei a commis de plus mauvais. Guère flatteur pour Lenzi dont les acteurs ne viennent pas rattraper l'indigence de la réalisation.
Notre eternel barbu Hugo Stiglitz est plus monolithique et inexpressif que jamais- sa marque de fabrique - aux cotés de notre greluche adorée Laura Trotter- violée ds Terror entre autre- roulant des yeux de merlans frits. Sans oublier notre bon Giovanni Lombardi Radice en figurant zombis.

Les dialogues relèvent du moins pour la VF du plus haut comique, frisant souvent le n'importe quoi, déclenchant un fou rire salvateur entre deux séquences dignes d'une comédie burlesque.
La scéne du massacre sur le plateau TV où danse un groupe de starlettes restera à jamais dans les annales de ce que le Bis compte de plus farfelu.
On ne se rattrape guère sur les maquillages et les effets spéciaux. On a juste droit ici à un maquillage sommaire posé sur le visage, sorte de croûte bousoufflée, ou d'un peu de maquillage verdatre facon Rollin.

L'amateur de gore par contre pourra y trouver son bonheur, petit soit, mais bonheur tout de même, lors de quelques scènes fort réjouissantes. Un sein arraché par ci, un scalp par là sans oublier Laura Trotter déchiquetée par l'helicoptère qui devait la sauver.

Le comble sera atteint avec l'image finale sur laquelle Lenzi conclut son film. Hugo Stiglitz se réveille dans son lit, tout ceci n'était qu'un cauchemar! Mais au même instant un avion aterrit.. et un panneau nous met en garde, le rêve devint réalité! Amusant et bien vu ou ridicule et hilare, cela dependra du spectateur. Eric lui aime!

Le cauchemar c'est plutôt ce film baclé dans lequel s'est fourvoyé Lenzi mais il y a parfois de bons cauchemars.. surtout lorsqu'ils provoquent autant l'hilarité entre deux scenes gore!
A visionner avec Virus cannibal dont cet avion pourrait être le petit frère!

[gregore]

Moi j'ai bien aimé, le film a un bon rythme et est coherent, on a vraiment pas le temps de s'ennuyer par contre la fin je suis pas fan, ça casse un peu le rythme et forcement ça decoit un peu

[Superwonderscope]

La première fois fut amusante (au 36e degré) mais il est hallucinant de voir un tel amateurisme sortir d'un metteur en scène comme Lenzi. Affolant.
A la revoyure, c'est pénible; j'ai beau essayer de ne pas voir un film mais un partie de nawak fun, je ne peux pas. C'est tout bonnement renversant dans le mauvais sens du terme. je n'arrive pas à trouver cela un tant soit peu drole. C'est juste... nul. Un degré zéro d'inventivité, un gore, bah, nase et répétitif, la définitive marque que Lenzi était au bout de tout et il en est arrivé ... à rien. Confondant de betise, en effet un bon compagnon de route à Virus cannibale mais sans tutu. Et très très long.
Et Siglitz

A titre de curiosité, une compilation japonaise de musiques de films de Stelvio Cipriani indique une chanson composée par ses soins et chantée par Grace Jones, comme étant présente dans le film (un truc un peu Disco). Etait-ce une chanson spécialment composée par la version japonaise, comme ce fut le cas pour certains films, ou entend-on cette chanson dans le film?

[The Wall]

Je fais aussi partie des amateurs de ce film . En fait, même si les maquillages sont risibles et si la mise en scène n'est pas forcément top, le film est un pur divertissement qui ne laisse guère souffler le spectateur. De plus, ses faux zombis très rapides anticipent les zombis modernes de 28 jours plus tard et de l'Armée des morts.
Pas un chef d'oeuvre, mais un film divertissant, pour peu qu'on le prenne au second degré.

Le DVD de Néo publishing présente effectivement une excellente copie.

XX

[ZombiGirl]

Très bien, cet Avion de l'apocalypse. Les mannequins perdent leur bras, les zombies courent, c'est fun jusqu'à la fin qui triche complètement. Le genre de facilité qui passe mal.

[Kerozene]

Rarement avait on connu Lenzi si inepte, la platitude de sa mise en scène et l'amateurisme de la réalisation est assez déconcertant pour qui se souvient de ses précedentes réalisations.

Tu exagères un peu là...
Regarde un peu MIAMI COP pour te rendre compte de ce qu'est un inepte Lenzi. Là c'en est tellement douloureux que tu te vide un paquet de Kleenex tant les larmes de dépit s'écoulent tout au long du visionnement....

[fiend471]

c'est pas que j'ai failli m'endormir mais c'est un peu trop inégal et par moments bien vide,

déjà de considérer le terme mutants atomiques fait bien mieux passer la pilule que se dire, mais c'est quoi ces zombies qui courent, flinguent et réfléchissent

y'a surtout 2 scènes qui m'ont bien gêné dans le bordel ambiant, pourquoi les mutants viennent t'ils pile chez l'artiste ? c'est pas forcèment à côté de l'aéroport et ça intervient rapidement après la descente d'avion, et pareil, pourquoi pile la villa de la fille du militaire ? c'est sensé nous dire que tout peut arriver et que les mutants ont attaqué en masse partout ? débile !

la fin, oui la boucle qui se reboucle, le cycle perpétuel.. mouais, surtout que si le journaliste s'était souvenu de son rêve il aurait tenté de convaincre les militaires de détruire l'avion... quoi ? on me dit que ce n'est qu'un film.. okkkk (n'empêche qu'est-ce qu'on se marrerait ou péterait de peur si tout ça existait )

couestion, y'a t'il une censure à cette scène ? : à la villa où réside la fille du militaire, un mutant s'apprête à déchirer les poumons du gars, puis ça zappe ?! (ou trop de frais budget.. )

en fait la meilleure chose que j'en retienne ce sont de bons morceaux dans la partition de stelvio cipriani

[Jarlow]

Va comprendre comment Lenzi a pu tourner un truc pareil... on dirait un type qui s'est pris une voiture en pleine face et qui a perdu la memoire, ou Jerry Garcia en mode j'ai moins de neurones que de doigts, c'est pas pratique pour jouer de la guitare.
Bref, malgré ou a cause la mise en scene digne d'un enfant en bas âge sous cocaine, on s'amuse beaucoup dans ce film nevrotique et completement barré, un enchainement foutraque mais ininterrompus de bastons vachement aggressives ( çà c'est la cocaine à et de plans foireux sur des mannequins plus ou moins decapités et barbouilés de ketchup ( çà c'est les cinq ans d'age mental ).
Je pense franchement que Lenzi etait ironique quant au serieux de son oeuvre. Ou alors ce type est vraiment completement barré.