Vu à Gerardmer à l'époque et un de mes coups de coeur.. Je suis le seul défenseur de ce film que j'ai bcp aimé et qui m'a vraiment impressionné.
Une réussite de terreur moite et humide. Voila ce que j'en ecrivais alors en bref:
S'il fallait définir la peur, Deathwatch en serait la parfaite définition. Une peur indicible, viscérale, celle qui petit à petit conduit à la folie.
Cette notion de terreur est présente dès les 1eres minutes à l'ecran. C celle que ressent le jeune soldat face à cette guerre, ds la bataille qui fait rage.
La pluie tombe par averses, la nuit semble glaciale, tout ici vient renforcer ce sentiment de terreur sourde.
Cette pluie omni-présente accentue le malaise, dégoulinante, détrempant le sol boueux, transformé en charnier ce qui donne a Bassett l'occasion de nous offrir une scéne quasi fulcienne lorsqu'un des soldats transperce un cadavre putrescent en marchant dessus.
Deathwatch c'est le mélange de la chair putride, de la boue et de la sueur. L'image rester grise, terreuse tt au long de ce cauchemar pluvieux où petit à petit l'horreur grandit. Qqchose vit se tapit et prend doucement possession des êtres affaiblis, les faisant se monter les uns contre lse autres.
C'est alors une lutte non seulemnt contre une entité qui se terre ds cet univers de barbelés mais aussi un combat entre ces soldats que la folie gagne inexorablement et qui les menera à leur propre destruction.
Si l'elèment fantastique est lent à se mettre en route pour ainsi mieux conditionner le spectateur, il eclate litteralement dès le milieu du film.
Les barbelés prennent vie, s'enfoncent ds les chairs. Le sang se mele aux flaques de boue jusqu'à l'abominable vision d'un soldat tant anesthésié par la morphine qu'il ne s'est pas rendu cpte que des rats lui dévorent lse jambes.
L'enfer n'est plus seulement à l'exterieur de cette tranchée, ce n'est plus seulement cette guerre mais l'enfer est désormais à l'interieur. Ce n'est plus seulemnt les allemands mais qqchose de plus terrible qui vit en ce lieu maudit, plus horrible, plus inommable que la guerre, un ennemi invisible cette fois!
On pense à Hellraiser pour lse barbelés viavnts, aux Demons du maïs pour cette chose qui rampe sous terre, à la Forteresse noire pour l'esprit et l'atmosphère qui y régne, à Element of crime pour cet univers pluvieux et detrempé.
Deathwatch est un film sur l'eternel combat du Bien contre le Mal mais surtout sur l'âme humaine, le retour de l'homme à ses instincts primitifs lorsqu'il est projeté ds un mileiu hostile jusqu'à cette conclusion implacable mais si logique en fin de cpte. Une boucle sans fin..
Venu de la TV et du court metrage, Bassett signe un excellent petit film d'horreur detrempé, son 1er long.
Superbe photo, tres bons acteurs dt le bellatre Jamie Bell et no pouff a l'horizon en plus.. important ca!!
Je n'ai pas vu The Bunker par contre.. mais je continuerais à defendre Deathwatch.. welcome lord Rutheven!! Bons gouts vous avez!!
