Goodbye lover de Roland Joffé (1998)

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rusty james
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Goodbye lover de Roland Joffé (1998)

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En voilà un beau film qu'il est bien 8)

Vraiment étonnant pour du Roland Joffé ! (j'étais d'ailleurs persuadé y'a encore deux minutes que le film était de Philip Kaufman :shock: )


Sandra a toutes les qualites. Jeune, jolie, altruiste, elle est en pleine ascension. Mais Jake, son mari, file un mauvais coton. Cadre dans l'agence de publicite de son frere aine, Ben, Jake boit et, sans la protection de son frere, il serait depuis longtemps a la rue. Aussi, pour satisfaire leurs besoins et sauver son couple, Sandra n'hesitera pas, pour s'imposer, a se creer un modele, s'approprier un role et se lancer dans la plus diabolique des machinations. (AlloCiné)


Scénario de Joel Cohen rien à voir avec les deux frangins, lui c'est le scénariste de Toy story entre autre...


Le film met un peu de temps à démarrer, l'intrigue aurait dû être complexe (ou plus complexe) et donner une sorte de Sex crime (sensualité+film à tiroir) mangé à la sauce John Waters, ce qui aurait pu expliquer ce démarage au diesel. Mais malheureusement ce n'est pas tout à fait le cas... On met un peu de temps à comprendre ou on veut nous emmener et à comprendre les enjeux.
Mais passons, le film n'est pas exempt de défaut et comporte bien quelques longueurs, des blancs dans le scénario, un peu baclé du côté de l'intrigue c'est bien dommage, mais patience, le film offre aussi de purs moments de jubilation, comme certaines répliques qui fusent comme les balles dans un film de John Woo (Mc Solaar style) !
Il y a déjà eu plusieurs tentatives de thriller tournés en dérision, ou lorgnant fortement du côté de la comédie. Le résultat est rarement super convaincant.

Don Johnson est un peu transparent (les mauvaises langues diront comme d'habitude) mais il a une scène qui tue ! Décidé à jouer les gentil garçon et à se caser il supporte les pires nunucherie de celle qu'il a choisi. A chaque fois il prend sur lui-même jusqu'à, jusqu'à... un salvateur "Mais tu va fermer ta putain de gueule !" :lol: :lol: :lol: :lol: (culte !), scène au téléphone très bien filmé d'ailleurs, avec la compagne sus mentionnée qui arrive toujours à se faufiller dans le cadre.
Question réal. justement on a droit à une scène d'enfer de chute, filmé au top !!!! :shock: (faut que je me la rematte d'ailleurs pour la peine) à en rendre ridicule celle du Grand saut dans un autre genre. Il y a quelques plans à la Basic instinct, la caméra d'un point vue omniscient zigzaguant au dessus du décor par exemple... enfin çà m'a fait penser au film de Verhoeven quoi en plus du reste. Et aussi des jeux avec les mirroirs, un peu lourd à force.

Viens ensuite le couple de flic avec sa "fliquette" en tête, qui me fait penser un peu à Emma Thomson dans Judas Kiss affubler d'un cohéquipier complètement crétin (on peut y voir une ressemblance avec le président de Groland) à en rendre fou de jalousie celui de Fargo.
Rencontre avec le nouveau :
- "Tu viens d'où"
- "Salt Lake City"
- "Oh non un Mormon" (elle monte dans la voiture)

Petit conseil pratique :lol: :
"Ton casier c'est ce qu'il y a de plus important, ne laisse personne s'en approcher. C'est comme ta bite" :lol:

Mais le bougre a du bon sens il nous explique que le monde tournerait nettement mieux s'il y avait moins d'alcooliques :D (et tout un tas de truc sur la spiritualité à pisser dans la culotte ! Mais bon DPG çà ne doit pas t'empecher d'en prendre bonne note :lol: :wink: ). Et en parlant de DPG çà me fait penser qu'on a droit a une apparition savoureuse de Vincent Gallo en tueur psychopathe qui rappel un peu le Jesus de The Big Lebowski.


Une course poursuite plus tard (louppée :? ) et quelques rebondissements on conclu avec une fin délicieusement immorale, avec un petit clin d'oeil pour emballer le tout. Superbe !


PS : Mary-Louise Parker est toujours aussi waaooouhhh ! :oops:
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