
Evangelion est sortie du cerveau malade du réalisateur japonais Hideaki Anno.
La série a été produite en 1996, sortie par les studios Gainax, elle a connu très rapidement un succès mondial (japon, asie, europe, états unis).
Bref Goldorak-Mazinger, à coté, c'est de la gnognotte.
La série compte 26 épisodes de 25 mn, deux films sont sortis ensuite pour combler les fantasmes des fans (otakus en japonais).
Le pitch:
En l'an 2000, il y a quinze ans déjà, 2 milliards d'êtres humains ont péri lors du Second Impact, une catastrophe planétaire qui a entrainé la fonte des glaces et submergé une vaste partie de la Terre. Un organisme, la NERV participe à une coalition mondiale type ONU, en vachement plus restreint niveau membres, et dans une version moins démocratique, enchassée dans des organisations militaires internationales diverses, est chargée de protéger la planète des assauts des Anges, créatures mystérieuses et destructrices, sensées déclencher le troisième impact, qui se révèlerait destructeur pour le genre humain.
Le moyen de défense de la NERV, ce sont les Evas, mechas (robots géants) dont l'origine et le concept restent mystérieux. Ces entités ont une existence propre, et ne peuvent être pilotées que par des enfants (children). Shinji sera un de ces pilotes (d'élite). Il est le fils d'un ponte de la Nerv, orphelin de mère (qui est morte), et de père (qui ne s'est pas beaucoup intéressé à lui jusque là). Il va le long des épisodes se révéler, et devenir au final, l'être qui effectuera le choix qui guidera les pas de la nouvelle humanité...
Il est très compliqué de résumer le propos de cette série, car elle se révèle très complexe, même à la revision. Une multitude de questions, et c'est fait exprès, restent sans réponse. Le seul point sur, c'est le charisme impressionnant qui a été alloué aux personnages (nombreux). Ce sont vraiment eux qui font tout le charme de cette série.
Par ailleurs, l'histoire médiatique du projet est incroyable: les deux derniers épisodes de la série, très atypiques, ont déclenché une réaction très violente de la part des fans. La virulence de ces critiques a contraint la production à mettre en chantier les films, sensés remplacer la première fin, jugée indigne. Au final ces films, proprement étonnants, osant un mélange de film live et d'anime, débutant sur un résumé de deux heures, sans interêt pour ceux qui n'ont pas vu la série, et se terminant par une fin alternative violente et délirante, se révèlent eux aussi passionnants.
Evangelion est la série qui m'a fait raccrocher avec l'anime TV. C'est un bijou de réalisation et d'interprétation (la VO est d'anthologie).
La série est aujourd'hui assez difficile à se procurer (sortie chez Dybex il y a deux ans, trouvable en occase), les deux films se trouvent pour pas cher chez Manga Video.
Mais c'est à voir. C'est sûr. Une des rares séries japonaise où le manga continue à sortir après le show TV, pour faire de l'argent.