André, un savant spécialisé dans les recherches atomiques, a un accident de moto dans un bois. Il se réveille dans une demeure près de Provins où un vieil homme nommé Piotr lui affirme que l'accident l'a tué mais que "ils" l'ont ramené à la vie. "Ils", c'est Piotr et Florence, les deux occupants de la maison. André finit par découvrir que Florence serait âgée de plusieurs siècles. Pourtant, elle ne paraît avoir que trente ans ! selon elle, cela serait dû aux propriétés radioactives du terrain sur lequel fut bati sa maison...
Cette production franco-belge assez oubliée met en scène quelques comédiens chers aux amateurs du genre, comme Annette Stroyberg (qui fut Carmilla dans "Et mourir de plaisir") ou Pierre Brasseur (le chirurgien des "Yeux sans visage", parmi de nombreux autres chefs d'oeuvres).
Ici, le réusltat ne convainc guère. Ivan Govar, technicien correct, peine à instaurer un semblant d'ambiance fantastique. Le film tourne en rond, en dit trop, ou pas assez, et finalement ennuie doucement, en tentant de mélanger maladroitement science-fiction et fantastique poétique à la française...
SPOILERS
Et ce n'est pas le coup de théâtre final, tissu d'invraisemblances assez grossières, qui rehausse le tout. Car en fait, tout cela n'était qu'une machination, et nous sommes en fait dans un thriller et non dans un film fantastique. Mais chut, c'est un secret...
FIN SPOILERS
Bref, une curiosité très quelconque...
Vu sur Ciné FX dans une copie noir et blanc, VF d'origine en format 1.66 (qui repassait parfois en 1.33 pour des plans truqués, génériques, etc.). Copie assez sale, mais tout de même correcte pour une rareté et pour un passage sur le câble...
Un soir... par hasard - 1963 - Ivan Govar
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il est repassé il y a peu et j'ai pour ma part bien aimé cette curiosité qui débute avec un climat envoutant et avec peu de moyens le réalisateur m'a charmé...
C'est vrai que la fin est pour le moins inattendue et c'est pour cela j'ai aimé le film... il passe du fantastique à la machination, en brouillant les genres...
C'est vrai que la fin est pour le moins inattendue et c'est pour cela j'ai aimé le film... il passe du fantastique à la machination, en brouillant les genres...