Gangster N°1 - 2000 - Paul McGuigan

[dog]

J'ai cherché mais je n'ai rien trouvé sous ce titre, alors les modos se chargeront de vérouiller si....

Gangster N°1 est l'histoire d'un petit voyou sans envergure sinon celle de sa maladive ambition, une ambition qui se limite à devenir Freddy Mays, le caïd du swinging London. Maladive parce que cette admiration qu'il porte pour Mays est au limite de la sexualité, il le jalouse, autant qu'il bave comme un cochon devant une simple épingle de cravate porté par Mays. mais c'est surtout le portrait psychologique d'un pur voyou, porté par des envies médiocres mais bien réels, boire du champagne, montrer son pognon, être partout et faire ce qu'il désire sans que jamais cela ne dépasse aucune autre idée. Si Tony Montana est un migrant qui veut sortir de sa condition, si le Scarface de De Palma est un portrait au vitriol des années 80, Gangster N°1 est un portrait pas moins vitriolé de la bassesse. Joué par deux acteurs à deux ages différents Paul Bettany dans le rôle du jeune voyou et Malcom Mc Dowell (glaçant) dans celui du vieux qui a réussi mais demeure un tombereau de vulgarité, d'arrogance et qui, au final, se heurtera bien seul à sa propre totale vacuité.

Car son héros Freddy Mays, qu'il finira par détrôner et envoyé en prison lui aura changé avec le temps, il se sera assagie et effectivement bien l'homme que notre voyou ne sera jamais. Un type avec une profondeur, une vie, une ambition de voyou certes, mais qui au fil du temps et des années de prison, s'avérera l'exact contraire de celui qui l'admirait jadis et qui en dépit de son pouvoir ne sera jamais Freddy Mays, à savoir un être humain. Car Gangster 55 (c'est le nom qui lui est donné dans la fiche IMDB), l'homme qui nous compte son ascencion est avant tout un parfait psychopathe, voir à ce sujet la très violente scène de boucherie ou cette sombre ordure dépecera face caméra (de sorte que la victime et le spectateur ont le même point de vue) le conccurent de Mays (crime qui sera d'ailleurs attribué à celui ci) avec ses armes favorites, une machette, quelques couteau, un marteau...

Servit par une affiche qui renvoie directement à Reservoir Dog (bien que le film n'ai aucun rapport) dirigé par Paul Mc Guigan, Gangster N°1 offre aussi un portrait assez taré de cette voyoucratie là, celle qui a vu naitre les frère Krays de triste renommé (oubliez d'ailleurs le film éponyme, par rapport à leur histoire c'est un clip vidéo haut de gamme) des voyous habité par leur jalousie, leur avarice, leur appat du gain et dont l'ambition se limite à quelques pauvre privilège de revanchard avachi dans leur bile.

A part ça la reconstitution du swinging london est pour une fois sobre, sans la moindre fraicheur pop, glaçante même, comme cette tour où habite Mays et où Gangster 55 finira par demeurer, comme ce décor verdâtre qui tient lieu de grand salon où tout basculera, comme cette hallucinante scène de meurtre où toute la folie d'un imbécile désespéré se révélera avec une rage jamais éteinte.
Bref un film à voir de toute urgence.

[the masqué]

BIzarre il mesemblait qu'il exitsiat un thread sur ce film mais la recherche sur le moteur n'a rien donné......



A notre époque,un ponte de la pègre londonienne se rappelle comment il est arrivé au top à partir du moment où il fut engagé par Félix Haymans,dans le swinging London des années 60...
Retour en arrière fort à propos,puisqu'au même moment , Félix sort de prison après une peine de 30 ans , peine qu'il purgeait aprèsune trahison de notre ami gangster...

J'avais plutôt entendu du bien de ce film et je dois dire que j'ai été vachement déçu.
David Thewlis et Paul Bettany donnent des bonnes performances,McDowell cabotine mais le scénario est vraiment trop banal , le manque de moyens flagrant (trois décors) et les effets pompés à droite à gauche un peu foirés (la torture de Lennie qui se prend pour la scène de RESERVOIR DOGS et ne donne que dalle...)
Reste une fin assez intéressante par le thème qu'elle aborde mais c'est vraiment tout petit comme film.
Absolument oubliable.

[celia0]

J'ai regardé le film hier grâce à la fourmie. Très déçu également. Je m'attendais à film de gangsters retro dans le swinging london. Mais déjà 1h30 pour raconter 30 ans de la carrière d'un caïd c'ets trop court. Le film ne fait que survoler l'histoire (banale en effet). Les quelques effets de mise en scène tombent à plat (le split screen foireux lors d'une poursuite à pied, la scène de torture ratée en vue subjective qui adopte le point de vue de la victime). Reste heureusement de très bons acteurs:
Mention spéciale à Paul Bettany réussit un beau numéro de psychopathe, arriviste et flippant.
Oubliable, très oubliable.
Heureusement que je l'ai payé 80 centimes.....

[dog]

Pas du tout d'accord. Je trouve au contraire que ce film a le mérite d'éviter de nombreux écueils pour quasiment se terminer dans un mode abtrait. Le swinging London est traité avec sobriété et sans qu'on nous repasse l'énième couplet "c'était le bon temps on s'amusait" et sans florilège de bande son super de l'époque. La criminalité est vu comme elle est, des petits pieds féroces come des loups. Le passage gorissime du film est traité du point de vue de la victime et on a pas besoin de la voir pour comprendre ce qui se passe, et se recentre sur Bettany qui fait un psychopathe parfait (sans compter les moments où il hurle dans sa tête ou fantasme sur une épingle de cravate). Quand à sa conclusion, dans cet immeuble et cet appartement qui tient lieu de symbole de réussite (car finalement tout n'est qu possesion de symbole pour ce dingue) elle renvoit à la folie profonde et à l'homosexualité l'attente du personnage. Je le trouve cependant trop court et pas forcément bien monté puisque une grosse partie focalise sur la boucherie dans le salon. Pour moi au contraire ce film fait preuve d'une originalité rare pour raconter une histoire mille fois rebattue, l'ascencion d'un caïd. Avec ce plus qu'au final il ne glorifie pas les voyous, bien au contraire.