Le film a été à sa sortie descendu par la critique pour son coté kitch et flamboyant de pacotille mais Eric a tjs été un ardent défenseur de ce Flash qui aujourd'hui me régale tjs autant. Voici en substance la critrique que j'en faisais alors:
Les années 80 obligeant, Michael Hodges retouche et corrige icila légende avec les éléments propres à la mode d'alors depuis l'énorme succés de Star Wars, gadgets et musique à l'appui, offrant au groupe Queen l'honneur d'entonner l'hymne de Flash.
Ainsi muni des éléments indispensables pour toucher un public-cible bien précis, Flash Gordon perd en émotion ce qu'il gagne en esthétique. Michael Hodges s'est contenté de filmer un scénario basé sur le descriptif ce qui au bout d'un moment peut devenir ennuyeux pour certains.
Rien de vraiment original ne ressort de cette version rafraîchie, belle baudruche faisant illusion par son aspect flamboyant. Costumes et décors sont superbes- peut être un peu artificiel 25 ans + tard- et quelques pointes d'humour- et des répliques fort bien menées et fort amusantes- et d'érotisme viennent parsemer cet étalage de faste. Mais le charme demeure pourtant.
Malgré tout, Flash Gordon reste un trés agréable divertissement tout public qui se laisse voir avec grand plaisir, grand moment d'emerveillement et de distraction cosmique pour tout amateur assidument non puriste.
Hodges nous offre qui plus est, un casting savoureux, brochette d'acteurs internationaux dont Ornella Muti pour l'atout sexe et charme aux coté de la fadasse Melody Anderson et surtout la cruelle Mariangela Melato. Le blond Sam Jones par contre tout body-buildé est un Flash bien fade.
Max Von Sydow cabotine à souhait pour notre plus grand plaisir dans le rôle de Ming tandis que Peter Wyngarde sorti de la série Poigne de fer et séduction, incarne son âme damnée, l'infâme Klytus... Klytus qui me tourna la tête la tête toute mion enfance tant j'adorais ce personnage fascinant, desespéré Eric était à sa mort

!
Et la curiosité de retrouver un tout jeune Timothy Dalton quelques années avant que James Bond ne lui apporte un semblant de gloire.
La fin ludiquement ouverte ne donna lieu par contre à aucune suite. Laissons au public le choix de savoir si elle aurait été la bienvenue.
Klytus mon héros:
