Little Odessa - James Gray - 1994

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DPG
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Little Odessa - James Gray - 1994

Message par DPG »

Revu ce soir ce 1er film de James Gray. Et ben ça calme toujours autant ! :shock:

Franchement, qd on voit que Gray n'avait que 25 ans quand il a signé ce film, ya de quoi rester scotché :shock:

J'avais déjà beaucoup aimé à ma 1ere vision, mais là, je suis tout autant sinon plus bluffé. Le film est d'une noirceur incroyable mais malgré cela, il semble flotter, comme en apesanteur, la mise en scène étant à ce titre d'une fluidité incroyable. Jeu tout en retenue des acteurs tous impeccables, thèmes universels, histoires de familles, tout est réuni pour un grand film, scènes portées et même sublimées par des ziks de Rachmaninov. Un parfum d'ailleurs, NY comme on ne l'a jamais vu, il flotte aussi ds le film une certaine mélancolie qui n'est pas sans rappeler "Il etait une fois en Amerique" je trouve. Un petit bijou noir à voir ou revoir, les yeux embués et la gorge nouée.

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"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
BOUDZ
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Message par BOUDZ »

Trés grand film en effet...A sa sortie,j'avais tellement adoré que j'étais allé le voir 3 fois en 8 jours :shock:
bishop
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Message par bishop »

un superbe film noir, glacial jusque dans sa scène d'amour.
Somptueux.
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la plus belle scéne de ciné à jamais!
Maxcrom
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Re: Little Odessa - James Gray - 1994

Message par Maxcrom »

J'ai découvert le film récemment aprés avoir vu l'excellent "la nuit nous appartient". Et quand je lis que Gray a seulement 25 ans !!! lorsqu'il réalise "little odessa", il y a de quoi être impressionné. Pour un premier film, les thématiques abordées et l'univers dépeint sont d'un pessimisme et d'une nonchalance à couper au couteau. Cela prend essentiellement corps par la composition trés soignée des cadres, chaque plan semblent être travaillé comme un tableau qui dévoile ses strates au fil de l'histoire. A ce point que le film en devient un peu trop statique, comme si il était "étouffé" par ses compositions ( dans "la nuit nous appartient" Gray allie le soin des cadres a un rythme jamais faillant ). Mais bon, pour un premier film, c'est sacrement maitrisé de bout en bout.
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