Nous sommes donc dans une suite immédiate, Rocky vient de perdre son grand match face à Appolo, mais il est heureux avec Adrienne. Il a decidé d'abandonner la boxe, et de reprendre une activité plus traditionelle. Mais les soucis financiers pointent le bout de leur nez, Adrienne tombe enceinte, et Rocky songe à reprendre les gants pr relever le défi que lui lance Apollo.
Si ce "Rocky 2" n'arrive pas tout à fait au même niveau d'excellence que son modèle, il n'en demeure pas moins une excellente suite. Le film tente de s'éloigner du premier volet, mais finit par replonger dans ses traces, un peu à la manière de son personnage principal, qui tourne le dos à la boxe dans un premier temps avant de relever le défi et reprendre les gants. Rocky ne part donc pas du même statut de looser, mais il est ici une sorte de héros déchu, encore aimé, mais déjà un peu raillé, qui éprouve toutes les peines du monde à retrouver une place normale dans la société.
Là où le film trouve sa plus grande force et sa personnalité propre, c'est qu'il s'attache encore plus aux rapports de Rocky avec son entourage. Cela à travers deux figures clés, Adrienne bien sur, et Mickey, son mentor et coach. A ce titre, le film reserve de très belles scènes intimistes entre ces deux personnages et Rocky, un Rocky sensible, touchant, auquel on n'a aucun mal à s'identifier.
Mais Rocky n'est pas non plus devenu un faible entre temps, et il continue de faire rêver. Prolongeant le rêve américain jusqu'à son sommet, il va donc faire son retour, et prendre sa revanche de la plus belle des manières, devanant par la même champion du monde. Il est beau, il est fort, il se bat, n'abandonne jamais, c'est Rocky qd meme bordel !

Un film qui commence déjà à montrer certains travers ds lesquels les suites successives iront se vautrer chaque fois un peu plus, mais ici, cela fonctionne encore relativement bien. Rocky qui court avec des centaines de gosses, Rocky qui en appelle à Dieu, des trucs qui ne passeraient pas forcément bien dans tous les films, mais là oui, c Rocky et on l'aime aussi pour ça après tout.

Au final un très bon film, qui a su se différencier d'un modèle écrasant tout en conservant une forte filiation (un peu à la manière d'un Jaws 2 dirais-je...).



