Rasputin: the mad monk - Don Sharp (1966)

[Daoloth]

Titre français : Raspoutine, le moine fou



Avec ce bon vieux Christopher Lee dans une histoire inspirée de la vie de...ben qui vous savez qui...

Découvert grâce à la salve Hammer sortie chez Opening, je l'ai trouvé fort sympathique, le rythme est plutôt bien tenu sur la longueur et Christopher Lee s'en donne à coeur joie avec sa jolie perruque et sa jolie barbe. Comme souvent, les décors et les costumes sont agréables et les personnages relativement convaincants.

La qualité globale du DVD est bonne, même si la featurette centrée sur Christopher Lee ne présente pas grand intérêt, se contentant d'énumérer avec force extraits ses moments mémorables à la Hammer.

Attention, numéros de danse inside

[phibes]

très bon film , un cris lee surprenant .

[MadXav]

Attention, numéros de danse inside

??? ???
Oui mais est-ce qu'il danse sur du Boney M ??
Et est-ce qu'ils reprennent ces magnifiques paroles :

There lived a certain man in Russia long ago
He was big and strong, in his eyes a flaming glow
Most people looked at him with terror and with fear
But to Moscow chicks he was such a lovely dear
He could preach the bible like a preacher
Full of ecstacy and fire
But he also was the kind of teacher
Women would desire

RA RA RASPUTIN
Lover of the Russian queen
There was a cat that really was gone
RA RA RASPUTIN
Russia's greatest love machine
It was a shame how he carried on

He ruled the Russian land and never mind the czar
But the kasachok he danced really wunderbar
In all affairs of state he was the man to please
But he was real great when he had a girl to squeeze
For the queen he was no wheeler dealer
Though she'd heard the things he'd done
She believed he was a hole healer
Who would heal her son

(Spoken:)
But when his drinking and lusting and his hunger
for power became known to more and more people,
the demands to do something about this outrageous
man became louder and louder.

"This man's just got to go!" declared his enemies
But the ladies begged "Don't you try to do it, please"
No doubt this Rasputin had lots of hidden charms
Though he was a brute they just fell into his arms
Then one night some men of higher standing
Set a trap, they're not to blame
"Come to visit us" they kept demanding
And he really came

RA RA RASPUTIN
Lover of the Russian queen
They put some poison into his wine
RA RA RASPUTIN
Russia's greatest love machine
He drank it all and he said "I feel fine"

RA RA RASPUTIN
Lover of the Russian queen
They didn't quit, they wanted his head
RA RA RASPUTIN
Russia's greatest love machine
And so they shot him till he was dead

(Spoken:) Oh, those Russians...


Quoiqu'il en soit tu m'as convaincu, je vais hopper la galette !

[Daoloth]

Pas de pot pour les nombreux fans, ce n'est pas du Boney M

Mais on peut se passer le disque à ce moment là

[cinetudes]

Salut,

oui effectivement une excellente surprise que ce film malgré ses gros défauts de scénario et une Christopher Lee qui emporte tout sur son passage nous offrant une prestation a mes yeux encore plus surprenante que dans Wicker Man.

Qui plus est la mort du moine dans ce film est surprenante par le fait qu'elle me semble anticiper un futur gimmick des slashers des 80's

Stef

Ps: voici un petit lien vers le texte que j'ai écrit sur ce film !

[milton arbogast]

...un poil decevant, Lee est génial dans un rôle tout a sa (dé)mesure, mais le tout, compte tenu des limites budgetaires de la Hammer reste trop etriqué, trop conventionel, pour une histoire qui demande un peu plus de soufle épique, de démesure et de folie.

[comte vonkrolock]

Ben voilà un film qui aurait du passé a la trappe, j'ai bien fait de me le maté avant (et ouai y a des fous qui prennent des titres de la hammer parcequ'a l'époque c'était des gros inédit en LD ), que dire, que Christopher Lee Cabotine a mort dedans !

Non pas vraimment, il est carrément remonter comme un réacteur atomique , tourner a la suite de Dracula Prince des Ténèbres, dans les même décors, ont sens que l'acteur avait hate de dépiter un maximum de texte par rapport au film de Terence Fisher, Christopher Lee nous ressort sont grand numéro "Bela Lugosi le regard qui tue " et franchement sa le fait, si aujourd'hui sa pourrait passer pour un monument de serie Z, en 65 sa a du faire son effet dans les cinémas.
Non définitivement un très bon film qui rappelle beaucoup l'ambiance du Dracula Prince des Ténèbres (même casting), encore une preuve du grand talent de cette acteur.

En tous cas le camarade Raspoutine y carbure à la la Vodak, autant que le Dracula carbure au sang frais incroyable

[ementeht-ré]

yes,yes,j'ai le anchor bay et j'aime bien cette jaquette de seven7

[Manolito]

Pour qui vient chercher un peu d'Histoire sérieuse sur les dernières années du tsarisme, mieux vaut passer son chemin ! En effet, il s'agit d'une version complètement romancée et exagérée, soulignant et exploitant sans vergogne tout ce qui peut donner lieu à des séquences chocs, sexy ou fantastiques. Raspoutine coupe la main d'un adversaire, en défigure un autre à l'acide, etc... !



Après un générique jouant vaguement la carte du prestige et un scope faisant illusion quelques instants, les masques tombent vite : nous sommes bien dans un petit film Hammer, recyclant sans vergogne les décors et accessoires de "Dracula, prince des ténèbres" à peine réarrangés, casant même quelques stock shot pour donner un peu d'envergure à cette cour de Saint-Petersbourg peuplée par une dizaine de courtisans éparts, à cette action qui semble se dérouler sur une semaine et dans deux pâtés de maison !

Heureusement, Chris Lee prend un pied pas possible à surcharger son interprétation de Raspoutine, aventurier sans scrupule, maléfique et bon vivant, au regard magnétique et à la stature impressionnante. Il habite et transcende cette version très Grand Guignol de l'histoire de Raspoutine... Une réussite de la Hammer, au moins pour la qualité de son interprétation et son indéniable pouvoir de divertissement !

Spoiler : :

Pour info, le fait que Raspoutine se soit relevé, tel un boogeyman, alors qu'on le donnait pour mort et qu'il a fallu l'achever lors sa mise à mort est un fait historique authentique, du moins dans les témoignages de ses assassins...

Vu sur le dvd du coffret anglais "Ultimate Hammer Collection". Comme pour toutes les copies DVD de ce film en circulation, nous avons une copie 2.1 16/9, alors que la mention cinémascope indique qu'il devrait plutôt s'agir de 2.35. Copie correcte, mais pas géniale non plus. Elle est assez propre, mais la définition est grossière, des petits moirages vidéos sont sensibles et les scènes les plus sombres (surtout au début) n'ont pas des contrastes et une compression très bien gérés. Un transfert convenable, faute de mieux... Servi avec une très bonne VO mono 2.0 et une bande annonce (2.35 16/9).

Dispo aussi à l'unité :

[Superwonderscope]

Le film de Don Sharp se voit affublé d'un traitement Blu ray par Studio Canal Au Royaume Uni, et cela pour le 10 septembre 2012, et au format 2.35:1.

Jaquette temporaire :

[Superwonderscope]

C'est la jaquette définitive et les extras sont les suivants:

Deux nouveaux documentaires :: 'Tall Stories: The Making of Rasputin the Mad Monk' + 'Brought to Book: Hammer Novelisations'
Episode de World of Hammer 'Costumers'
Galerie de photos
Un commentaire audio avec Christopher Lee, Barbara Shelley, Francis Matthews & Suzan Farmer

RDV le 22/10/2012.

[Superwonderscope]

Pas aussi beau que le BD de Devil rides Out, mais une bien belle copie néanmoins. Les gros plans de Barbara Shelley hypnotisée sont saisissants de détail. Idem pour les plans d'intérieur, précis. Coleurs chatoyantes et une gestion des scènes de ténèbres là aussi idéale dans les contrastes. La poursuite entre rasputin et Pieter dans le noir de sa maison est une très belle réussite!

Il y a deux version sur le BD : la version salle 2,35:1 (le film a été tourné en Cinemascope) et la version jamais montrée en 2.55:1 d'origine. En puriste, j'ai opté pour le 2.55:1 et tout le travail sur le cadre effectué par Don Sharp s'avère magnifique. il n'y a qu'à faire la comparaison avec la version 2.35:, sur le manque à gauche et à droite pour l'équilibre d ela symétrie de composition des plans. NB : il y a comme un effet concave qui (bien sûr) apparut sur certains travellings latéraux, ce qui est logique avec les lentilles utilisées.

Pour le film, c'est là aussi une belle surprise pour moi. Un film à part chez Hammer, entre films de costumes/historique et film d'épouvante aux limites du fantastiques. Clair que pour la vérité historique, John Elder s'en tape le coquillart. C'est l'hypnotiseur, l'escalade pervse, le séducteur jusqu'à la tsarine qui intéresse. de toute manière, le budget n'aurait pas permis autre chose! Le film réutilise d'ailleurs certains décors de Dracula Prince des Ténèbres. Et son casting aussi, d'ailleurs... avec un Christopher Lee au sommet de sa forme. Inquiétant, vil, perdu, pervers, il est rasputin au-dessus du lot. Le scénario ne ménage pas ses peines pour les réserver ses meilleures scènes - tout comme à Barbara Shelley, impériale!
Sharp offre une mise en scène utilisant au maximum les décors imposés et le Scope apparait comme naturel. Photographie baroque, orienté vers une atmosphère gothique- dont cette scène de poursuite dans le noir, véritable moment d'épouvante du film. excellent boulot, et un film au charme certain, digne des meilleurs Fisher.

[DPG]

Vu sur le tard. Bon, comme beaucoup, je dirais que c'est à voir pour Christopher Lee avant tout. Il se fait plaisir, s'en donne à cœur joie dans ce rôle assez fou. Le film n'est pas tout à fait à la hauteur de ses ambitions. On sent un manque flagrant de budget, la progression n'est pas forcément super bien construite, les seconds rôles sont tous plus quelconques les uns que les autres... Mais bon, malgré tout cela, on passe un bon moment. On est content de retrouver cette ambiance, ce soin des décors, des costumes, de l'ambiance.. Certes c'est un peu vide, un peu "light", mais bon, pour le perso hors norme, pour le charme "Hammer", on est prêt à pardonner beaucoup de petits défauts ! Sympa quand même.