"The body" de Jonas McCord (2001)

[Dragonball]

"The body"

Le tombeau d'un homme crucifié est découvert lors de travaux dans l'arrière cour d'une petite boutique de Jérusalem. Tout laisse a penser que ce tombeau serait celui du christ, ce qui remetrait en cause toute la foi chrétienne. Un prêtre est envoyé par le vatican afin d'éclaircir toute l'histoire.

"The Body" est un petit film sympa, mélant assez agréablement réligion, thriller politique et action.
Ce film aborde de nombreux thème sensible comme la rélmigion, le conflit israelo palestinien, le térrorisme, mais bon, c'est avant tout un film d'action "exotique" sans prétentions particulières.

Antonio Banderas compose un prêtre cool mais un peu stréssé , heureusement affublé d'un moine side kick débile !

Sympa mais pas inoubliable, loin de là.

[Manolito]

On apprécie l'originalité du sujet, le sens du risque qu'il implique de la part de sa production. D'ailleurs le tournage, en Israel, s'est déroulé dans des conditions de surveillance extrêmement tendues, on s'en doute. Malheureusement, effrayé par ses audaces, "The Body" semble chercher à les désamorcer en proposant des situations bien sages, bien propres. Il y a desméchants et des gentils de tous les côtés, tandis que le sujet théologique est esquivé à la fin. Audacieux dans le principe, mais à l'arrivée, frustrant. Quant à Banderas et jason Flemyng en curés, on n'y croit pas une seconde...

Le test du zone 2 sur le site :

http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=397

[Dragonball]

le Vatican est dirigé par des éminences grises machiavéliques ; un homme politique israélien entretient des liens troubles avec les ultra-orthodoxes ; enfin, le chef des terroristes palestiniens et ses hommes semblent sortir d'un film d'action avec Steven Seagal !

Cette schématisation grossière des personnages est le principale defaut du film et lui enlève toute sa tension.
Dans les mains d'un réalisateur doué d'une forte personalité, un scripte comme celui du tombeau aurait donné un film sulfureux et autrement plus impréssionnant.

On n'ose imaginer ce qu'aurait donné un film pareil si sa réalisation avait été confié à Oliver Stone par exemple (alons y franco ! ), certe pas le maitre de la nuance (loin de là !) mais toujours présent lorsqu'il s'agit de gratter là ou sa fait mal et de ruer dans les brancards !

Enfin, sauf quand des rednecks homophobes s'en mèlent, mais bon passons .......