Drôle de rencontre entre l’univers du western italien et la musique prog(dite progressive).Et bien mission accomplie. Premièrement je suis un fan de musique prog et des Leone. Surprise l’album The spaghetti epic (Six Modern Prog Bands), (2004) de 132 min ,est basé sur le film de Sergio Leone Il était une fois dans l’Ouest pour mon plus grand plaisir, car c’est le film que j’affectionne le plus. Sans trop vouloir m’étendre sur le sujet et être trop long ici a vouloir élaborer sur ce cd ,qui peut sembler un peut bizard,cet album est divisé en deux cd qui lui est divisé en trois pièces.
Le premier cd est comme suit avec les titres et le nom du groupe :
1.The West 20:03 (Haikara)
2.Jill 21:48 (Randone)
3.Cheyenne 21:47 (Tilion)
Le deuxieme cd est :
1.Harmonica 21:56 (La Voce Del Vento)
2.Morton 23:22 (Taproban)
3.Frank 24:59 (Trion)
Les groupes sont fidèles a leur style musical tout en respectant l’atmosphère du film qui est très intense en émotion et qui est à mon avis très bien représenté ici par un son prog très 70’,grace aussi au fait que chaque groupe devait utiliser seulement des instruments des années 70’.Donc le résultat est pour moi renversant.Juste un petit détail qui m’avais un peut déçu au début, aucun groupe utilise les extrait musicaux d’Ennio Morriconne,mais je me suis rendu compte que c’était peut être mieux comme cela. Donc je conseille fortement cet album si vous êtes fan de musique prog son prog 70’ et naturellement de Leone.
Musea et Colossus ont toujours des idées originales. Après Kalevala, voici qu’ils revisitent le western italien avec « Il était une fois dans l’Ouest », un des chefs d’œuvre de Sergio Leone. A l’instar d’Ennio Morricone, les six formations ont choisi chacune un personnage principal du film ainsi que le thème de l’Ouest comme source d’inspiration musicale. Autant le dire de suite, les compositions créées par les six groupes Randone, Tilion, Taproban (Italie), La Voce del Vento (Guy Manning et Andy Tillison, UK), Haikira (Finlande) et Trion (Hollande) ne font pas référence à la musique de Morricone (à l’exception de Randone qui aborde quelque peu le thème de « L’Harmonica »). J’ai donc été déçu, à la première écoute en tout cas, car je pensais trouver quelques clins d’œil au génie Morricone. Il n’en est rien et ce sont donc les textes des chansons qui font le lien avec l’histoire. Musicalement, cela représente deux heures de musique ! Comptez donc une vingtaine de minutes par groupe, et exclusivement du progressif classique, seventies et orienté souvent vers l’école italienne. Piano, Minimoog, Mellotron, et autres synthés analogiques, une bonne vieille Fender, une guitare 12 cordes sont donc les principaux protagonistes de cette épopée en 6 chapitres. Les amateurs vont être servis, c’est clair, quoique les compositions sont assez inégales : je retiendrai essentiellement «Jill » de Randone, du pur progressif italien ; « Harmonica », compo de toute beauté emmené par un Andy Tillison (PO 90 Degrees, Tangent) et un Guy Manning (Tangent) inspirés, soli de claviers et de guitare acoustique garantis ; et enfin, le très surprenant (et instrumental) « Frank » interprété par les Hollandais de Trion dont notre ami Edo Spanninga fait partie : arpèges de guitare, nappes de mellotron à vous faire frissonner, et un solo de guitare mémorable pour clôturer. Les compositions consacrées à Jill, Morton, Frank et à l’Ouest témoignent également de cette volonté à sonner vintage à tout prix, sont de bon niveau mais ont moins attiré mon attention. Côté déco, un livret très bien fourni en infos sur le western italien, Sergio Leone, mais aussi sur le synopsis du film illustré par des dessins en noir et blanc réalisés à partir de plans du film. Finalement, un bel objet honorant LE Cassique parmi les Classiques, ainsi que le grand Sergio dont Colossus propose déjà « Le Colosse de Rhodes », et prépare « Spaghetti Epic 2 » consacré à « Le Bon, la Brute et le Truand ». Bref, une démarche artistique permettant de se replonger dans les classiques du cinéma italien tout en savourant du matériel progressif totalement inédit. Une musique de genre pour un cinéma de genre : la boucle est bouclée.