Where have all the people gone? (Moxey, 1974)

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En camping montagnard, un père et ses enfants à l'abri d'une grotte vont éviter une attaque irradiante un peu spéciale. de retour au campement, leur ami resté exposé à une sorte de grand flash lumineux, va décéder sous peu de temps en se réduisant à un tas de sable. (le fameux Nuit de la comète, plus délirant partait du même constat)

Arrivés au village le plus proche, le néant, des véhicules abandonnés, pas un bruit, rien. Seuls les animaux semblent avoir échappé à cette dévastation et deviennent belliqueux (pourtant les chevaux sont restés dociles). C'est au cours de leur trip pour tenter de retrouver leur famille qu'ils vont découvrir les restants de la civilisation, des attaques de chiens, qq survivants épars désemparés.

Clairement formatté pour une diffusion tv avec fondus noir réguliers, c'est un film certes très classique dans la forme, ou le vide parle de lui-même. en somme une mise en situation bien atypique et les questions existentielles reviennent, se nourrir, se déplacer, trouver un but. Bien qu'il ne s'y passe pas grand chose, je reste de toute façon très ouvert à tout film postnuke donc j'étais content de découvrir le film, formant une petite soirée postnuke philosophique nihiliste sympa avec le boy and his dog.

Peter graves reste stoïque dans l'aventure et devient le père spirituel des quelques survivants qui vont donc devenir une drôle de famille recomposée californienne.