Le scénar digne d'un American Kickboxer
B.J. Quinn est LE grand champion de kickboxing. Pas très réglo mais on s'en fout car ce soir, il est champion encore une fois et va fêter ça avec champagne et petits fours. Mais le petit four ne rend pas les coups, pas plus qu'un pauvre gars qui tente de s'interposer entre lui et Jacques Denard, le méchant qui convoite le titre...
Denard, en gros vicieux qu'il est, se délecte de la suite : Le pauvre gars meurt, Quinn le champion trop nerveux part en taule et se voit interdit de compétition durant 5 ans.
Les années sont longues mais elles passent quand même et c'est devant les yeux hébétés de notre héros simplet que Denard le pas cool devient le number one. Les boules... Mais c'est pas fini ! Chad Hunter, poulain trop gentil de Quinn, se fait lui aussi refaire son faciès bovin par le nouveau Champion.
Là, s’en est trop et après 30 minutes d’hésitation, B.J. revient, les testicules gonflées à bloc, montrer au monde qui est le VRAI boss du ring.
Ca vaut quoi se truc à priori assez naze ?
Tout d'abord côté casting, c'est grand luxe (
) avec comme héro John Barrett, champion de kickboxing (je ne sais pas si c'est Champion du monde ou seulement Champion de Saint-Pouliniac-sur-cachou) déjà vu mais pas remarqué dans Shootfighter et American Ninja 3 (le monde est petit, à croire que je le fais exprès...). L'acteur n'est pas bon mais attendez de voir son pote Keith Vitali, champion (du Monde !!) de kickboxing ! Très très mauvais ce monsieur... On se termine avec Brad Morris, l'homme qui surjoue à mort et dont je ne connais aucun des autres films (il en a fait que 4 d'un autre côté) mais pour lequel un mec (qui ne semble par être de sa famille pourtant), c'est fendu d'une superbe biographie sur Imdb.Bref, un trio d'acteurs mauvais dans leur jeu mais qui bougent assez bien.
Le trip du film, c'est donc de montrer des combats de kickboxing officiels et donc sans sauts périlleux et coups de genous facials. On joue ici une carte du réalisme assez bien vue avec des combats sur le ring qui ont la patate. On voit que la plupart des coups ne portent pas mais les bonhommes sont dans leur élément même s'ils ne sont pas spécialement mis en valeur par un caméraman sans doute alcolique au dernier dégré.
Outre 3 ou 4 combats corrects donc, le film tire en longueur, le héros prend son temps avant de refaire surface et gobalement, on s'emmerde assez correctement. Les enjeux sont un peu bidons, les dialogues creux, c'est du déjà vu et donc au final, on se dit qu'on aurait très bien pu vivre une vie très paisible sans jamais voir ce film...
Du reste, c'est plutôt ce que je vous recommande. Vivez heureux, ne mattez pas ce film auquel je colle un magnifique 1.5/6.
