
Un moine sans nom est chargé depuis soixante années de veiller à la sécurité d'un manuscrit bouddhique contenant le secret de l'immortalité. Son pire ennemi est un ancien nazi qui veut absolument découvrir cette formule. Aux USA, le moine rencontre un jeune garçon qui pourrait bien être son remplaçant en tant que gardien du parchemin : un petit voyou qui travaille dans un cinéma et arrondit ses fins de mois en faisant le pickpocket !
Au milieu des années 90, la renommée de Chow-Yun Fat devient internationale grâce aux films de John Woo. Le voici qui arrive à Hollywood. On nous annonce alors qu'il va tourner avec Scorsese, etc. Mais rien n'y fait. Après deux polars passés un peu inaperçus et un remake d'"Anna et le roi" qui fait un bide, il lui faut retourner en Chine, avec la production US "Tigres et dragons", pour enfin rebondir. Mais rebondir vers quoi ?
Vers ce très improbable "Gardien du manuscrit sacré", produit par John Woo et son associé Terence Chang pour leur compagnie Lion Rock. Réalisé par Paul Hunter, un clippeur américain dont ce sera le premier et dernier long métrage, inspiré par un comic books et bénéficiant de scènes d'action réglés par des spécialistes de HK (parmi lesquels Corey Yuen), ce film dispose d'une scénario étonnant.
Moine boudhiste, Chow Yun-fat enseigne les arts martiaux à Sean William Scott sur de la musique chinoisisante d'Eric Serra, tandis que des néo-nazis veulent exterminer la race jaune. N'im-por-te-quoi...
En même temps, c'est cette absence de prétention, ses idées fofolles qui en font un divertissement acceptable. Acceptable sans plus, car c'est tout de même pathétique de voir un comédien aussi charismatique et talentueux (je parle de Chow Yun-Fat là, pas de Sean William Scott

Le film fut un bide, et, depuis, Chow Yun-Fat n'est plus apparu au cinéma... En attendant "Piartes des caraïbes 3" en 2007 où il devrait refaire surface !