Les maîtres d’une autre galaxie donne mission à l’agent cosmique Kolos, un androïde d’établir une nouvelle colonie sur terre. Afin d’infiltrer la société humain, Kolos se rend chez le professeur Dornheimer, qui effectue des recherches en cybernétique et prend le contrôle de son laboratoire. Il crée alors des répliques de grands savants qu’il envoie subtiliser du matériel scientifique.
L’enquête sur les vols et la disparition des scientifiques que mène Glenn Martin agent de la NIA, le conduit rapidement à la demeure du professeur Dornheimer. Il y rencontre Lisa la niéce du professeur, jeune fille aveugle qui le met au courant des étranges activités de son oncle et de Kolos…
Sorti en vidéo sous le simple titre de Kolos, avec une jaquette reprenant un visuel de Metalstorm (mais tout s’explique quand on sait que l’éditeur est metropole /initial), « les créatures de Kolos » est une petite production fauchée qui vaut avant tout pour la présence de Richard Kiel jeune et monolithique, accoutré comme un frère Bogdanoff.
Kiel interprète donc un agent cosmique dont la mission est de préparer l’invasion extraterrestre mais qui va légèrement s’humaniser au contact d’une belle jeune fille aveugle. Une mission par ailleurs quelque peu floue mais on nous précise qu’elle est très importante. On veut bien le croire !
Les effets spéciaux sont très cheap, une soucoupe réalisée en carton et des têtes de duplicata humains en plâtres avec des bidules dedans. D’ailleurs, on se demande quel danger peuvent représenter ces pauvres androïdes lorsque l’on sait que l’on peut leur fracasser la tête d’une simple pichenette. Une scène amusante à la fin du métrage nous montre Kolos se battre contre plusieurs duplicata d’un majordome qui doit faire deux têtes de moins que Kiel.
Le film flirte par moment avec une ambiance gothique, les savants enlevés et dupliqués étant conservés dans des cercueils entreposés dans la cave de la maison de Dornheimer.
De peu d’intérêt ni d’originalité, le film sans aucun doute déjà désuet lors de sa sortie se regarde tout de même sans déplaisir pour qui a un faible pour la SF rétro.
