Zero Boys de Nico Mastorakis (1986)

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Dragonball
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Zero Boys de Nico Mastorakis (1986)

Message par Dragonball »

"Zero Boys"



Image

Un groupe de jeune champion de paintball se rend dans une foret afin d'y faire la fête. Après avoir entendu des cris suspects, ils découvrent une maison dont les locataires semblent s'être absentés.

Un petit survival sympa, mais qui aurait cependant pu être bien meilleur.
Le réalisateur arrive à installer une ambiance oppréssante, voir malsaine dans certaines scènes mais ne va pas jusqu'au bout de ses idées.

La bande de jeunes coincée dans la maison, inspectent celles ci durant de longues minutes, découvrant peu à peu des choses de plus en plus horribles. On s'attend dès lors à assister à de brusques montées de violences, montées de violences qui n'arriveront finalement jamais, mise à part quelques petits effets gores.

Le film n'en est pas mauvais pour autant, et lorsque la partie survival commence vraiment, dans la dernière demi heure, on a le droit avec quelques scènes très sympas, avec des pièges bien vicieux.

Bref, si "Zeros Boys" (retitré "Heros boys" en France) s'avère un bon petit film agréable à regarder, on a tout de même le sentiment de rester un peu sur sa fain lorsque celui ci se termine.
eric draven
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Message par eric draven »

Voilà un film qui à sa sortie avait été fort apprécié par la critique malgré son retentissant échec à sa sortie en plein été, une toute petite semaine à l'affiche avant de disparaitre..

J'attendais donc beaucoup de ces Zeros boys et de Mastorakis mais quelle ne fut pas ma déception quand je l'ai vu.

Zeros boys est en effet un survival, lorgnant vers ces nouvelles distractions qu'étaient les survival games alors mais cette fois c'est le spectateur qui tente de survivre à l'ennui et parfois le ridicule que dégage le film.
On commence par devoir supporter un bande de jeunes, les Zeros boys, adepte du paint ball et de leur soi disante blagues avant d'attaquer une partie campagnarde pour un WE qqpart en foret.
Mastorakis accumule tous les clichés des horror teens movies US: Blagues libidineuses, humour de potache, stereotypes grossiers: le macho, le bellatre, les pouffs en shorts ras la touffe et totalement crétines....

On espère que ce n'est que le début du film et qu'on va pouvoir se rattraper lorsque le survival cmmencera mais seule la deception sera au rendez-vous.. L'action traine pitoyablement en longueur, le film s'essouffle vite.

Attaqués par un groupe de chasseurs d'hommes qu'ils virent entrain de traquer une proie, nos ados libidineux se retrouvent à devoir lutter pour leurs vies.
La plupart du film se passe dans la nuit ce que la VHS retranscrit trés mal et si Mastorakis nous gratifie de qques meurtres assez sanglants, de qques scènes parfois un peu glauques- les restes d'os humains parsemés sur le sol- ca ne sauve pas vraiment le film.
Mastorakis ne va pas au bout de la possibilité de ce que cela lui permettait, tout reste léger, superficiel, ne dépassant jamais le niveau d'un slasher honnête mais moyen.. l'interprétation n'aidant pas non plus à la crédibilité de l'ensemble.
Reste un petit climat de tension généré par quelques scènes, une touche de malsain mais tout est mal exploité et le film en devient absolumment inoffensif. Qt à la fin abrupte, elle laisse disons le.. qque peu sur notre faim..

Il existe un Z1... certainement mille fois plus agréable que la VHS hyper sombre et Pan and scanée.. Ca n'enleve rien à la platitude du film mais au moins on pourra apprécier la photographie plutot agréable de Mastorakis.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

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Superwonderscope
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Message par Superwonderscope »

eric draven a écrit :
Mastorakis ne va pas au bout de la possibilité de ce que cela lui permettait, .
Hormis son premier film, Mastorakis va rarement au bout de quoi que ce soit. Ce Zero boys-là n'echappe pas à la règle. Convenu, mou, il se contente de surfer sur des règles pré-existantes sans chercher aucunement à faire diffréement. Recette fin années 80 oblige, tout est ripolinisé et , comme l'a bien dit le corbeau "inoffensif".
Vu au cinéma , je me souviens avoir été titillé par l'affiche du film. Trompeuse, comme le reste de la marchandise!

On peut largement passer son chemin.
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Message par jason13thh »

C'est un petit suvival assez innofensif mais qui néanmoins possède une certaine atmosphère et puis j'ai bien aimé revoir Kelly Maroney qui avait joué auparavant dans l'excellent et hyper fun Chopping Mall.

C'est vrai que le film est un peu mou, il est pas gore du tout et même pas fun mais ça reste regardable.

Dans le genre je préfère le nanar Masterblaster qui lui est bien fun.
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Message par eric draven »

Superwonderscope a écrit :
eric draven a écrit :
Mastorakis ne va pas au bout de la possibilité de ce que cela lui permettait, .
Hormis son premier film, Mastorakis va rarement au bout de quoi que ce soit.
Tu parles de Island of death? Là encore, je trouve qu'il n'était pas allé au bout d'un scenario qui aurait pu etre encore mieux même si peut être époque oblige, il s'est permis qques audaces assez osées fort louables sur cette ile de la mort!!
On en avait débattu sur le thread qui lui était consacré.

Pour ce Zeros boys j'aimerais juste le revoir en DVD afin de pouvoir profiter d'une image non pan and scanée et de la photgraphie assez belle du film.
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Message par david1112 »

Zeros Boys bientot en DVD je n'en dit pas plus. :D
Superwonderscope
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Re: Zero Boys de Nico Mastorakis (1986)

Message par Superwonderscope »

Revu sur le Blu Ray Arrow.
Curieusement, je l'ai revu à la hausse, et surtout pour la première fois en version originale.

Très belle copie HD, il y a pas à tortiller. Interpositif 35mm avec un scan 4k. autant dire que le résultant est assez bluffant.
En fait, je me suis dit tout le long que le travail sur la photographie est spectaculairement beau. Pour un dérivatif de slasher et de survival qui fait des clisn d'oeil à Jason V., le film est infiniment mieux photographié que la plupart des vendredi 13. Le travaul sur les sources de lumière, les ombres, le cadrage... c'est vraiment très beau. Techniquement, c'est parmi ce que les séries B des années 80 offrent de mieux.

Pour le film, là aussi, le second degré m'avait peut etre échappé à la vision au cinéma. Le film a été tourné dans le reste des décors de Vendredi 13 3D, et de ce fait, quelques éléments de clin d'oeil pour le rappeler au spectateur. Des plans solides (notamment la caméra embarquée à l'arrière de la jeep au moment de l'explosion de la voiture. ce qui a du etre complexe à mettre en boite, confirmé par la teneur des interviews dans les bonus, où Mastorakis etait visiblement assez taré sur le tournage.
Le film est clairement une résurgence de slasher (le sang en moins), annonce aussi Vacancy et pas mal de film d'influence snuff, tout en prenant à sa charge la mode des combats de paintball qui arrivaient, tout comme celui du survival.
C'est d'autre part brut de décoffrage, avec un nombre alarmant d'incohérences en tous genres, de comportements idiots, mais entrecoupés de belles scènes de tension, comme la torture-étouffement de l'un des protagonistes.
L'ensemble est trèèèèès macho, avec des dialogues-beauf risibles par instants, même au second degré, ce dont je doute ici.
Mais l'héroïne Kelli Maroney s'en sort avec les honneurs pour ce rôle physique (son bonus-interview est par ailleurs un vrai régal!)

Le côté inhabituel de l'entreprise et de ne pas se sacrifier à mode des slashers, tout comme de respecter l'intégrité des personnages. Le but n'étant pas justement de les tuer à espace régulier, mais de se concentrer sur la survivance et les combats avec les assaillants. La fin est quelque peu télescopée (avec les deux pendus par les pieds et la celle dans le marais), et semble avoir été jetée là parce qu'il fallait finir le film. dommage.

Petit détail: première composition d’Hans Zimmer, qui montre déjà un goût pour les mélodies bien articulées et parfois planantes. (Electro zigouigoui 80´s inclus)

Mais une belle redécouverte avec le temps qui a passé - et surtout d'autres films qui ont mis en perspective cette bandelette 80's qu mérite qu'on s'y repenche dessus, malgré ses scories.

1H29
1.85:1
LPCM 2.0 stereo et sta
avec des interviews de Kelli maroney, Nicole Rio (très fun elle aussi!), Mastorakis en roue libre pendant une demi heure (très WTF :shock: ) et un commentaire audio de Kelli Maroney que je n'ai pas encore écouté.
Pour 6 £, c'est cadeau.
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hitcher
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Re: Zero Boys de Nico Mastorakis (1986)

Message par hitcher »

Oh la vache, ça c'est du up! )8
12 ans d'age :shock:
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Si on m'avait dit qu'un jour le forum Devil Dead tomberait dans les mains de personnes woke et intolérantes. §£
Et pourtant...
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