Torino Violenta / Le justicier défie la ville - Carlo Ausino (1978)

[Superwonderscope]

Après Milano, Roma voici Torino Violenta, un poliziesco fond de boutique avec George Hilton et Emanuel Cannarsa.

Une musique de Stelvio Cipriani pounr un film qui se traine une réputation médiocre.

il sort chez Alan Young en Italie, avec v.italienne en 5.1 / mono, avec st italiens. 1H21 pour une copie en 2.36:1 et 16/9.

Connu en version anglaise sous le nom de Double Game (non, pas Marion Gamme qui voit double!)

[fairfax]

Sorti chez nous sous le titre Le Justicier défie la Ville.
Comme l'atteste le titre, le film surfe sur la fameuse saga de Bronson.

Je ne peux que confirmer la réputation de ce film, médiocre est le terme qui lui convient le mieux. Dispensable pour qui commence à regarder des polars italiens.

[Superwonderscope]

Bon score de Cipriani (on y retrouve aussi des thèmes venant d'autres films, que je n'ai pas reussi à identifier).

Un scénario peut etre un peu plus travaillé que dans la moyenne des polizieschi. UN mystérieux justicier exécute certains trafaoquants & autres maiyres chanteurs dans un Turin en train de devenir la cité la plus dangereuse d'Italie. C'est le seul cas non résolu par l'inspecteur Moretti (Hilton, à la moustache frétillante). Et pour cause, le Justicier, c'est lui. Des cadavres de jeunes femmes sont retrouvés ia et là, tout comme des attaques de petits commerces sont perpétrés dans Turin (la première scène, dans un cinéma, est à se pisser dessus d'incohérence et hypra-mal jouée ). Les français seraient ainsi ent rain de revenir en force afin d'occuper le terrain, au grand dam de la pègre locale.

C'est dramatiquement joué (la moitié doivent etre non professinnels, c'est pas possible). le scénario part dans tous les sens (photo cochonnes, mineures en proie au chantage, prostitution, racket, auto défense, poursuite en voiture, amorce de réflexion sur la notion de justice annoncée au marteau) mais en 81 mn ne reussit pas à dynamiser l'ensemble. C'ets quand même bien mou. Les accidents de voiture semblent tronqués (une scène semble provenir d'un autre film).
A noter au début du film une voiture de flics ou les 4 sont en encéphalogramme plat alors qu'une annonce radio indique un délit

SPOILER
Pour une fois, c'est la police qui a le dernier mot, le justicier étant clairement un policier qui a agit pour motifs personnels puis s'est laissé déborder par sa violence et sa propre notion de justice personnelle.
END SPOILER

Suffisamment rare dans les polizeschi pour ne pas etre noté.

Il s'agit de Carlo Ausino qui a écrit le scénario, effectué la mise en scène et est directeur photo. Il est beaucoup plus directeur photo qu'autre chose. En effet, la photographie est splendide, vraiment mise en valeur par un master d'une très belle qualité.

Violence hors champ, deux paires de nichons, un Techniscope utilisé mais très peu mis en valeur. C'est la fin d'un genre qui de toute façon n'avait plus grand chose à dire.

Pas glop.

[manuma]

Effectivement, c'est loin d'être un incontournable du genre. Le scénario est mal fichu, ne développant de façon satisfaisante aucune de ses 3 intrigues, les acteurs jouent sous barbituriques (seul George Hilton a un peu de présence) et les rares séquences d'action / courses poursuites automobiles font pitié. C'est filmé au rabais, avec emploi de grossiers stock-shots pour les plans les plus spectaculaires, et plein de raccords douteux.

Belle photo en scope en revanche, et solide partition musicale de Stelvio Cipriani, qui reprend en effet plusieurs fois son thème de La Mano spietata della legge.