
Source : allocinéLe même jour, à trois cents kilomètres de distance, deux flics se voient confier deux affaires singulières.
Le commissaire Pierre Niémans, homme d'expérience et ex-gloire de l'anti-gang, possède un instinct sans faille mais cache de douloureuses angoisses. Il se rend à Guernon, une ville universitaire des Alpes, sur les lieux d'un meurtre avec mutilation.
Max Kerkérian, ex-voleur de voitures vif et solitaire, a intégré les rangs de la police par amour de la nuit et du danger. Il enquête à Sarzac sur la profanation d'une tombe, celle d'une enfant disparue en 1982.
Bientôt, les deux enquêtes se rejoignent et les meurtres se multiplient.
La vérité dépassera l'imagination des deux policiers et les emmènera en haute altitude, aux portes de la mort et de la glace.
"Les rivières poupres" aurait pu être un bon film, un très bon film même.
Malheureusement, c'est loin d'être le cas.
Plus que la réalisation globale du film, correcte malgré quelques effets frimes, c'est surtout le scénario et la distribution qui sont en cause dans cet échec.
En effet, le scénario du film, que Jean-Christophe Grangé, l'auteur du livre dont ce film est l'adaptation, résume parfaitement dans les bonus, est par contre à l'écran completement incompréhensible et on nage durant une 1H30 dans un espèce de flou étrange.
On finit tout naturellement par ne plus vraiment préter attention à cette intrigue obscure pour ce concentrer sur les scènes d'action, scènes malheureusement assez banales, mise à part une baston entre vincent Cassel et des skinheads, baston completement gratuite et ridicule (Nan mais c'est quoi ces samples de Teken !

Quand à la distribution, là, c'est vraiment le ratage quasi intégrale. Mise à part Vincent Cassel, sympa en flic tête brulée, l n'y a quasiment aucun acteurs à sauver. Jean Reno dort sur place et Nadia Farès est totalement nulle.
Après, le film n'est pas non plus une purge total, disont que c'est juste un petit film de genre bancal gonflé artificiellement à coup de millions de francs.
Pour un film ayant nourri tant d'espoir, c'est peu, très peu.
