Témoin du crash d’un vaisseau extraterrestre dans la forêt, David Harmon contacte son ancien professeur et ufologue le Dr. William Tracy afin de partir à la recherche de l’engin spatial. Entre temps, l’extraterrestre croise le chemin de Joe Montague, un chef de famille alcoolique prompt à sortir son fusil pour châtier son insolente progéniture. Joe fait part de sa rencontre à son ami Frank Custor qui le convainc que la capture de la créature peut rapporter une grosse somme. A la nuit tombée, David et le Dr Tracy vont assister, médusés, à la battue à « l’homme vert » organisée par Joe et Frank avec l’aide de quelques piliers de bar…
Si tous les extraterrestres sont de la trempe de l’homme vert de « galaxy invader », on peut dormir sur nos deux oreilles : après une première scène où il fait montre d’agressivité il va passer la plus grande partie du film à fuir devant des rednecks alcoolisés ! Une fuite que son corps caoutchouteux rend malaisée et qui lui donne parfois la démarche d’un canard.
Tourné avec un budget sans doute ridicule, Don Dohler (le créateur de la revue cinemagic) fait visiblement jouer (comme des pieds) les membres de sa famille, ses potes et les habitués du bar local. « Galaxy Invader » renvoie directement aux séries B SF des années 50. Cette histoire de rednecks partant chasser l’extraterrestre est quand même bien branque et bien amusante. Si on frise par moment la comédie, de façon étonnante la fin est presque dramatique. Les quelques effets spéciaux sont naïfs mais réussis pour un film bricolé de ce type, le costume du pathétique extraterrestre n’est guère plus ridicule que celui de la créature des marais de Wes Craven. La réalisation est parfois bien amateur mais le film est porté par un enthousiasme communicatif.
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