Picasso Trigger (1988) Andy Sidaris

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MadXav
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Picasso Trigger (1988) Andy Sidaris

Message par MadXav »

5eme film de Sidaris chroniqué ici, toujours grâce aux éditions Malibu Film, toujours en 16/9 avec VF only…

Scénario, poissons et M-16
Un criminel bien sous tous rapports offre à la ville un tableau bien moche d'une valeur de 3 millions de dollars. A la sortie de cette grande réception à base de potiches et de vieux machins, le généreux donateur est froidement abattu. Il s'appelait "le Picasso trigger" (excellent, c'est le titre du film, super coïncidence!)…
Mais même lorsqu'on est aussi méchant et faux-cul qu'un trigger, on a des amis et, suite à cet horrible crime, ceux-ci se réveillent et se mettent en tête d'éliminer tous les agents fédéraux liés à l'assassinat. La motivation est noble mais aucun agent fédéral n'a de lien avec le meurtre du Trigger alors que faire ? C'est simple, on va tenter de buter les héros, avec un peu de chance, ça va lancer une trame scénaristique sympa...
Et bien sûr, pas de surprise, voilà que la confrontation est lancée avec la mort de deux agents bien pas-beaux (les beaux survivent dans les Sidaris) qui se prennent une grosse roquette dans leur face. L'équipe des gentils réagit instantanément et se reforme, comme à la grande époque, marquant toutefois une courte pause purement sexuelle avant de partir latter l'arrière train d'un méchant moustachu sauvagement protégé par 2 judokas gras du bide limite inertes.
Mais la team a tout prévu, du boomerang explosif à la béquille lance roquette en passant par d'habiles déguisements consistant à déboutonner sa chemise pour se faire passer pour un électricien...

Critiques, popotins et champagne
“Picasso Trigger” est la « suite » de ”Hard Ticket to Hawaï”, on y retrouve la même équipe de gentils et, comme d’habitude, les même acteurs pour jouer des méchants toujours différents. Ce cher Rodrigo Obregón (présent dans tous les films, une véritable icône) devient ainsi Miguel Ortiz dans ce volet, puis sera Martinez dans Savage Beach (le 3eme volet) et Large Marge, un flic travesti (premier rôle de gentil) dans Guns, 4eme et dernier volet (du moins sorti en France) des aventures portnawesques de nos héros gaulés.
Cette fois-ci, on nous propose un scénario limite plus osé que d’habitude. Entendez par là qu’il y a une tentative réflexion derrière. Malheureusement, le réalisateur n’est pas habitué et se perd quelques peu dans ses tentatives d’explications et de maintient du mystère… Du coup, vers le milieu du film, l’homme réagit, oublie tout ça est nous recolle des situations insensées, des explosions, des filles qui courent et des scènes d’action musclées quoiqu’has-been. Ca fait plaisir, Sidaris se lâche, c’est pour son bien.
Comme pour toute cette « série », le film se termine par un générique reprenant des images du film (j’adore ce concept, un genre de pot-pourri génial supposé nous rappeler le bon moment qu’on vient de passer) et nous avons cette fois-ci un poisson comme dernière image (c’était un chat dans « Hard ticket to Hawai »)... Pourquoi ce trip animalier ? Je n’en sais rien, c’est une question à la con.
Quoiqu’il en soit, ce générique de fin résume plutôt bien le film et se montre clairement inférieur à son prédécesseur. « Hard Ticket to Hawai » était le « meilleurs » des Sidaris, sa suite s’inscrit tout juste dans la moyenne. Nerveuse, renouant gentiment avec les plans fesses, elle ne passionne pourtant pas, sans doute parce qu’elle affiche un ton sérieux qui casse un peu l’ambiance…
J’attire toute fois votre attention sur la fin du métrage car tous les films de Andy se terminent de la même manière. Tous. A savoir que comme d'hab, les héros en maillots de bain se congratulent en buvant un verre de Champagne, parlant du bon boulot qu'ils ont fait et de la partie de jambes en l'air qui s'annonce. Quelle classe.

Passons maintenant à la Sidaris-jauge :
4 douches/bains
9 séquences nichons
6 plans fesses
6 plans biceps et tablettes de chocolat
3 explosions au bazooka/lance roquette
6 explosions télécommandées
1 explosion au boomerang
1 explosion au harpon explosif
2 plans "couché de soleil"
100% de silicone
Soit un total de 4 Sidaris sur 10. Le film est quasi-incompréhensible mais l'alternance "bustes-explosions-répliques foireuses" fonctionne plutôt bien sur ce volet avec une moyenne de 1 plan digne d'intérêt toutes les 3 minutes. Les maths: L'autre manière de voir du Sidaris.

La réplique du film (assez pauvre en fun donc) :
"Il a un tuba dans sa poche où serait-ce l'effet que je lui fait ?? Ah, c'était un tuba..." et le mec sort un tuba de son slip !

La jaquette du DVD
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Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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